Assieds-toi, et suit la joie d'Antoine Doinel qui court dans Paris aux milieux des Parisiennes, comme un enfant dévale le coteau au milieu des marguerites. Une merveille de joie et de malice, une déclaration d'amour à Paris et aux Parisiennes.
Un tout petit film, dont malheureusement Truffaut, cinéaste dont la réputation et l’aura m’étonne, a été coutumier. Les incertitudes et déboires amoureux du personnage d’Antoine Doinel, ne dépassent pas la gentille anecdote. Seules surnagent quelques bons mots (comme la différence entre la politesse et le tact) et la chanson de Charles Trenet, qui crée à elle seule la nostalgie visée par le film.
Je suis assez partagé sur ce film où la fraîcheur et le style primesautier de l’histoire peut attirer. Les personnages sont cependant caricaturaux et la mise en scène proche de celle d’une pièce de théâtre est plate et ne donne pas de dynamique au film. Jean-Pierre Léaud n’est pas sympathique et parfois geignard, il n’attire pas avec son jeu froid et composé à l’excès. Bref c’est un peu ennuyeux et les noms au générique ne suffisent pas à en faire un chef d’œuvre.
Un film léger et sympathique, dans lequel on suit les tribulations hésitantes d'Antoine Doinel désormais jeune adulte. C'est bien filmé, ça tient la distance du temps, des images nostalgiques du Paris des années 60, des petites histoires souvent amusantes, des personnages bien campés, mais ça reste assez superficiel et la façon de jouer de JP Léaud a un petit côté souvent insupportable de fausse désinvolture
Les années avant mai 68, Charles Trenet, le courrier par pneumatiques, la DS, les petits boulots et les amours difficiles... Un bon Truffaut, suite des 400 coups, original et tendre, qui sonne juste, avec une touche de poésie, et une Delphine Seyrig aussi éclatante qu’elle sera deux ans plus tard dans le téléfilm « Le Lys dans la vallée » tiré du roman de Balzac dont il se serait inspiré.
Un scénario très mécanique, sans enjeux visibles, ennuyant, avec un personnage principal déplaisant au possible. Le film ne soutient en aucune façon ses prétentions à nous faire découvrir les affres amoureuses d’un jeune homme. Il n’est pas comique non plus, mais plutôt pathétique. Pourquoi ne suis-je pas étonné que ce soit un Truffaut ?! Au passage : la bande son devrait être reprise en studio, elle est difficilement audible aujourd'hui à la télé.
Dans un style très Nouvelle Vague, Truffaut brosse une comédie un peu romantique, un peu dramatique, parsemée de quelques trouvailles pleines d'humour et de moments suspendus. Ballotté d'un job à l'autre et d'un désir à l'autre, Jean-Pierre Léaud est aussi touchant que pathétique dans la peau d'Antoine Doinel, ce jeune homme encore mal dégrossi auquel il apporte beaucoup de nuances.
Quand l’immense talent d’un réalisateur et le talent des acteurs délivrent une comédie d’une finesse que l’on ne retrouve plus.On doit le voir et le revoir sans modération.Pas une ride parce que la poésie est éternelle.
Revu un peu à la TV comme on va au MHNH voir les dinosaures … ça laisse un peu froid et ça a beaucoup vieilli… peut-être pour les quelques moments avec Delphine Seyrig et sa voix unique…
D’aucuns y voient de la drôlerie, moi j’y vois une certaine mélancolie, voire de la nostalgie. En effet Doinel a grandi et cherche toujours son double. Le propos final est agréable mais il n’y a que vagabondage et légèreté.
"Baisers volés" marque les débuts dans la vie adulte, après "Les quatre cents coups" (et le sketche du film collectif "L'amour à 20 ans"), d'Antoine Doinel. Tout juste réformé du service militaire pour insoumlssion- une des références autobiographiques bien connues de François Truffaut- Antoine aborde l'existence aussi démuni que désinvolte.spoiler: Il renoue avec Christine, jeune fille de bonne famille, et multipliera les petits boulots.
Ainsi se présente le quotidien bohème d'Antoine Doinel. Celui-ci ne poursuit aucun but, aucun projet préconçu; de cette vie professionnelle chaotique et des hésitations sentimentales de Doinel, François Truffaut fait un récit plein d'humour, de charme et de subtilité. L'irrésolution amoureuse ou les coups de foudre d'Antoine déterminent un parcours initiatique, voire un marivaudage, où le héros est simultanément attiré spoiler: par la grâce virginale de Christine, affolé par la beauté d'une femme plus agée ...et client des prostituées.
Le talent de Truffaut est d'entourer son personnage de seconds rôles cocasses, originaux sans être extravagants, et chacun d'eux, par de simples expressions et par la justesse de la mise en scène et de la direction d'acteurs, existe pleinement, témoigne d'une vérité qui l'éloigne de toute bouffonnerie ou caricature. Chacun règle son compte au cinéma de papa décrié par Truffaut... Au bout du compte, les uns et les autres n'expriment-ils pas une quête de l'amour, jusqu'au spoiler: mariage pour ce qui concerne Antoine Doinel?
Simple et sympathique. Tour à tour inventif, pittoresque et mélancolique, tendre et vachard, grave et léger mais (ou donc) assez inégal entre les scènes.
Le film de Truffaut le plux complexe de sa Filmographie. Un film de romance assez spéciale et originale. Truffaut nous montre une approche différente de nous présenter l'amour. Que dire de la mise en scène de Truffaut qui est très réussi dans ce film. Bon surprise et je pense qu'il peut être apprécié par plusieurs visionnages. Un bon Truffaut