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aaber
31 abonnés
376 critiques
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5,0
Publiée le 22 novembre 2008
Merci à la Filmothèque, rue Champollion, pour cette méga rétrospective Truffaut ! Quel plaisir de voir enfin sur grand écran, des films qui ont fait ma culture cinématographique à la télévision ! Baisers volés, peut-être mon préféré, de la saga des Doinel. Une fraîcheur intacte, 40 ans après ! Un vrai régal, Claude Jade sublissime, Léaud, ah, que dire de Léaud ? J'ai beaucoup voulu lui ressembler dans mon enfance, un peu à l'image également de Holden, le héros de Salinger, dans "L'attrape-coeur" !!!!! Aujourd'hui, je retrouve Léaud dans Garrel, étonnant, non, Joyce ?
Du rire aux larmes. Une douceur mélancolique quasi-constante. Premier volet des aventures d'Antoine à l'âge adulte , on prend un plaisir fou à voir ce personnage rêveur évoluer. Une intrigue dingue, où tout paraît normal. Monsieur Truffaut faisait du grand cinéma, quelque chose de subtil, d'insaisissable, mais qui saisit le spectateur !
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3,5
Publiée le 28 août 2010
François Truffaut, passionnè par un personnage qui lui ressemble comme son fils, Antoine Doinel, qu'il a crèè de toutes pièces sous les traits de Jean-Pierre Lèaud, dans "Les quatre cents coups", le retrouve adulte dans cette jolie histoire faite d'humour, de charme et de tendresse avec l'èvanescente Delphine Seyrig, la prude Claude Jade (l’art de beurrer une biscotte sans la casser) et la regrettèe Marie-France Pisier, trois formidables comèdiennes toutes trois disparues aujourd'hui! Prix Louis-Delluc en 1968, ce classique du cinèma français est dèdiè à Henri Langlois, directeur de la cinèmathèque française! Rafraîchissant et touchant, ce troisième volet des aventures d’Antoine Doinel est dominè par la nostalgie de l'adolescence perdue avec la chanson mythique et magnifique de Charles Trenet "Que reste-t-il de nos amours ? "...
François Truffaut, avec ce nouveau film du cycle Antoine Doisnel, réalise une oeuvre fantastique, mettant en scènes les échecs professionels de Antoine mais aussi ses aventures sentimantales. Ce film plein de philosophie et de morales nous présentent parfaitement l'amour sous toutes ses formes. Les plans fixes de François Truffaut nous montrent avec élégance la ville de Paris et arrivent combinés à la beauté des dialogues à décomposer l'âme les personnages, à les montrer sous toutes les coutures, à les mettre à nus devant nous.Jean Pierre Léaud par son jeu admirable nous entraine avec force dans l'histoire, pour nous faire rire mais aussi pour nous émouvoir. Un film donc d'une très grande beauté, sûrement un des meilleurs de Truffaut et un des plus beaux du cinéma français sur le sujet de l'amour.
Je n'ai pas encore l'honneur de bien connaître l'oeuvre du très adulé François Truffaut mais ses trois films que j'ai pu voir jusqu'à présent m'ont tous semblé assez surestimés. Parlons donc de "Baisers Volés", réalisé en 1968, nouvel épisode de la saga Doinel entamée neuf ans plus tôt avec "Les 400 Coups". On ne change pas une équipe qui gagne : Léaud grandi remet le couvert sous la direction de son mentor, toujours stimulé par l'esprit-dit "Nouvelle Vague". Le ton alterne entre légèreté, mélancolie voire gravité sans jamais trop appuyer les sentiments. La mise en scène bénéficie d'une construction visuelle vive, tentant d'innover avec plus ou moins de réussite. Ca passe ici et là sans transcender non plus et ça se plante tout raide à d'autres moments, lorsque les techniques utilisées tiennent plus de la bonne cinéphilie que de la création c'est-à-dire qu'elles sont en fait piquées à droite à gauche pour former un long-métrage manquant cruellement de cohérence. Car là est la principale faiblesse de "Baisers Volés" : se donner l'illusion d'inventer en reprenant des trouvailles passées sans manifester un objectif général. Le film est destructuré pour son plus grand malheur : il lâche petit à petit le spectateur, pas aidé par un rythme monotone, une intrigue globalement inintéressante et des personnages superficiels. Certes, tout cela est techniquement maîtrisé (quoique pas virtuose non plus), pas désagréable pour les yeux, offre quelques (rares) bons moments ainsi qu'une implication réelle des interprètes (n'ayant pas un grand charisme) mais il n'a pas de but, ne traite pas de thèmes intéressants, ne prend pas toujours les risques escomptés et a la fâcheuse tendance de se reposer sur son "image de marque". Truffaut est peut-être un grand réalisateur (je reviendrai dessus par le futur), il n'empêche que sa fimographie est loin d'être sans reproches. Pour les incondtionnels, les autres peuvent éviter...
Une fois encore, Truffaut fait preuve de maîtrise et d'imagination dans son récit. La réalisation est ingénieuse, le scénario est drôle à souhait, mais souffre (et tant pis si je commets ici un crime de lèse-majesté) du jeu catastrophique de Jean-Pierre Léaud. Ses prestations, au fil des réalisations de Truffaut, ternissent son cinéma. A ses côtés, les autres acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles, Ceccaldi le premier, mais au final ce "Baisers volés" s'apparente au verre à moitié plein et à moitié vide. Quel dommage pour un réalisateur si brillant.
j'ai bien apprecié le passage ou Mme Tabard (Delphine Seyrig) explique à Antoine (Jean-Pierre Léaud) que l'amour impossible du Lys dans la vallée est monstrueux avec cette femme qui va mourir, que si elle est ''exceptionnelle et unique'' il l'est aussi. Joli, pragmatique et tres directe pour l'époque cette approche féminine.
Une tres bonne comedie romantique qui ne recherche pas vraiment la vraisemblance mais s'interesse à la spiritualité de ses personnages dans une approche certes artistique mais sans viser l'esthetique du beau.
La vie professionnelle et sentimentale toujours aussi mouvementée d'Antoine Doinel, le héros de Truffaut qui passe d'un métier à l'autre sans réussir à se caser avec Christine (Claude Jade, très convaincante), la femme qu'il aime. D'une maîtrise technique et narrative toujours aussi parfaite, François Truffaut en tire le meilleur à travers un déluge de scènes à la fois droles et tendres. Une fois de plus, Truffaut a frappé très fort !
Pas le meilleur "Doinel" mais de jolies séquences ponctuent cette succession de vignettes.Le film n'a pas vraiment de structure narrative et se voit comme des épisodes de la vie d'Antoine Doinel.Certains ont beaucoup vieilli mais d'autres sont encore assez poétiques et bien vus comme les dernières scènes du film avec la belle Delphine Seyrig et la délicieuse Claude Jade.Jean-Pierre Léaud s'écoute un peu trop jouer et ne parait pas assez mature...mais c'est peut-etre le role qui demande cela.Toujours est-il que ce film est toujours plaisant à revoir et apporte beaucoup de fraicheur.
Un film jubilatoire...On rit, on s'émerveille face à Antoine Doisnel, plus largué et donc plus attachant que jamais, qui semble découvrir la vie avec une sorte d'ébahissement surpris et émerveillé...On en ressort le sourire aux lèvres,l'esprit plus optimiste que jamais.