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GodMonsters
1 296 abonnés
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3,5
Publiée le 14 février 2012
J'ai bien aimé ce film de François Truffaut. 'Baisers volés' possède un visuel travaillé, et une belle réalisation. De plus, le scénario parvient à nous toucher grâce à sa simplicité, et sa sincérité. Se qui fait qu'on s'identifie sans aucune difficulté au personne d'Antoine ! A voir.
"Baisés Volés" est un magnifique chef d'oeuvre de Francois Truffaut, et un des meilleurs films de ce réalisateur... On y retrouve le grand personnage d'Antoine Doinel, évidemment interprété par l’intensément touchant Jean Pierre Léaud. Truffaut raconte magistralement l'évolution de ce personnage, sa vie, ses amours, et le fait avec beaucoup de poésie et en imprégnant bien la pellicule de son style passionnant. Un très grand film.
Revu en effet bien meilleur que dans mes souvenirs, déjà je suis me pas ennui c'est toujours sa, déjà la BO est top, cote acteur on a un très bon Jean-Pierre Léaud, se rôle d'Antoine doinel lui va vraiment bien et cote actrice, il y a la belle Delphine Seyrig malgré le peu de présence c'est sans doute sa Perf qui aurait marque, cote casting je la préfère mémé à Claude Jade, qui elle pour le coute ma vraiment pas marque, le souci je ne me suis pas ennui certes mais pas passionné plus que sa, et pourtant je trouve certains dialogues très beaux comme l'homme a la fin, et quelle scène qui m'ont fait sourit, en bref j'aime bien, mais j'ai peur dans quel jour il reste plus grand-chose de ce film.
Aujourd'hui la recette magique de François Truffaut pour sublimer la description de la banalité du quotidien en lui insufflant du charme et de la poésie semble définitivement partie avec lui. Mais heureusement qu'il reste des témoignages de ce talent unique dont ce sublime "Baisers volés" pour lequel la chanson de Charles Trenet semble avoir été écrite spécialement. Mélange réussie de comédie et d'émotion légère, le film est admirablement servi par les excellentes interprétations de Jean-Pierre Léaud et de Claude Jade ainsi que par des seconds rôles inégalables la grâce de Delphine Seyrig et la drôlerie de Michael Lonsdale (sa scène dans le bureau du directeur de l'agence de détectives est unique!) en-tête. Tout simplement un régal.
J'aime énormément François Truffaut, c'est l'un de nos plus grand cinéaste. D'où ma déception face a ce film qui est certes bien interprété, pas mal mis en scéne. Je doit reconnaitre ça, mais l'histoire n'est pas aussi intéressante que dans d'autre film, la mise en scéne s'avère au finale plutôt plate presque qualité française, il n'y a pas vraiment de défaut, mais tout ça est sans surprise, sans audace, en sommeille. On est loin des 400 coups, de Jules et Jim, Les deux anglaises ou encore La chambre vertes. Reste tout de même que le film n'est pas mauvais pour autant d'ou mes deux étoiles mais décevant quand même. Je préfère la suite Domicile conjugal qui pourtant est plus souvent critiqué.
La banalité quotidienne d'un jeune-homme (Antoine Doinel alias François Truffaut) rendue interessante, par une maitrise de narration et de l'outil cinéma ainsi que des acteurs performant et une performance d'acteur (Jean-Pierre Léaud), entre autres. Le Cinéma.
À entendre Truffaut, avec "Baisers volés" le réalisateur visait la "prétention comique"... À mon humble avis, "pathétique" serait plus juste! Une fois de plus, rien ne semble convaincant dans ce film grotesque et mièvre. Quant à Jean-Pierre Léaud, il suffit d'observer les acteurs qui jouent à ses côtés pour se rendre compte à quel point il est mauvais! C'est ainsi que l'on s'attachera plus sûrement aux rôles de Christine Darbon interprété par Claude Jade et celui de Fabienne Tabard alias Delphine Seyrig. Pour le reste, la Nouvelle Vague et tout et tout..., je ne retiens que l'émotion suscitée par les arrière-plans d'un Paris désormais empreint de nostalgie et bien sûr la musique...
Simple mais touchant. Truffaut réussit à nous passionner avec les aventures finalement sans intérêt d'un pauvre type, une sorte de Gaston Lagaffe cinématographique. Il ne se passe pas grand chose, mais le côté profondément humain du film ne peut qu'émouvoir. Plus que Léaud et Jade, je retiendrais surtout le toujours excellent Michael Lonsdale, et bien sûr la fascinante Delphine Seyrig, en particulier lors de la scène de la chambre.
Le deuxième film consacré à Antoine Doinel(si l'on excepte le moyen-métrage "Antoine et Colette"),l'illustre personnage de François Truffaut,ouvre la voie à une nostalgie à peine voilée,sur les amours transis de la jeunesse dans un Paris en pleine révolution(1968).Doinel,toujours aussi chenapan et maladroit chronique,enchaîne les petits boulots,s'y prend comme un manche avec les femmes,et déambule à la recherche d'un bonheur idéalisé.Héros romanesque dans la tradition truffaldienne,Doinel doit beaucoup à son interprète,Jean-Pierre Léaud,dont le jeu distant et décalé,a pu déconcerté,mais a surtout caractérisé une âme en quête de repère dans une société qu'il ne comprend pas,et qui ne le comprend pas.Ce retour souhaité au passé,Truffaut le symbolise par la jolie ballade de Charles Trenet "que reste t-il de nos amours?".Peuplé de personnages truculents,versant volontiers dans le vaudeville quasi comique(notamment les échanges dans l'agence de détectives),"Baisers volés" est une bulle de légèreté,à forte dose autobiographique,à consonnance naturaliste,une récréation étonnante.
Appuyant, parfois à outrance, les difficultés d'intégration et d'adaptation de son personnage, François Truffaut signe un nouvel épisode de la saga "Antoine Doinel" qui ne manque ni d'humour ni de tendresse mais se montre inégal et parfois lassant.
Second opus après Les Quatre cents coups (1959), où on avait laissé Antoine Doinel (l’un des personnages phare de François Truffaut) en pleine période de l’adolescence lorsqu’il n’en faisait qu’à sa tête au lieu d’être studieux en cours. Avec Baisers volés (1968), on le retrouve après son service militaire (réformé) et pleine relation amoureuse pendant laquelle il alterne différents jobs comme veilleur de nuit dans un hôtel ou encore détective privé pour une agence. Une comédie touchante et perpétuellement drôle, dans laquelle excellent les deux acteurs principaux à savoir Jean-Pierre Léaud & Claude Jade. François Truffaut parvient 10 ans après le premier chapitre à nous passionner pour son personnage, si particulier et attachant. Une mise en scène et un humour bien présents qui n’auront de cesse de nous tenir en haleine à travers les deux autres opus de cette saga (Domicile conjugal - 1970 & L'Amour en Fuite - 1979).
Peu de choses volés en ce cas présent, puisque le héros passe la plupart de son temps à payer pour obtenir ce qu'il veut; quand le récit n'est pas encombré par des episodes fictionnels + ou - heureux sinon mièvres. Toutefois il est vrai que l'ensemble a peu vieilli dans le genre.
Baisers volés est la 'suite' des 400 coups, mais on n’y retrouve que son héros, Antoine Doinel. Aucune autre référence n’est faite au premier opus, si bien que Baisers volés reste un film à part entière et indépendant des 400 coups. Le ton mélancolique du film de 1959 disparaît totalement, comme si la couleur égayait la vie de Doinel, et nous avons maintenant affaire à un film plus léger, une romance qui tire plutôt vers la comédie (l’imbroglio de détectives). Cet optimisme est flagrant : dans Les 400 coups, Doinel, bien qu’épris de liberté, termine enfermé loin de son Paris natal ; dans Baisers volés, le film s’ouvre sur Doinel qui termine enfin son service militaire et gambade dans les rues de la capitale. Le film retranscrit, sur l’air de Que reste-t-il de nos amours ? de Trenet, l’insouciance d’un jeune homme qui se laisse vivre, qui refuse de prendre sa vie en main. Comme il est dit explicitement dans le film, Doinel se réfugie dans l’amour pour oublier la mort (tout le contraire de Davenne dans La chambre verte). Néanmoins, la séquence finale avec le fou laisse peut-être présager plus de sérieux pour les épisodes suivants de la chronique d’Antoine Doinel : le héros semble prendre conscience qu’il sera difficile pour lui de vivre au « Domicile conjugal » et de rester fidèle à jamais. Bien qu'il faille s'habituer au style de jeu de Jean-Pierre Léaud, le casting est très bon (premier rôle pour Claude Jade, Michael Lonsdale génial en vendeur détestable) ; la mise en scène de Truffaut, quant à elle, s'avère encore une fois impeccablement maîtrisée, savoureuse et ryhtmée.
Le seul problème avec la saga Antoine Doinel: je n'ai jamais accroché avec Jean-Pierre Léaud qui m'horripile tout simplement, je trouve ce personnage froid et très agaçant et j'ai donc beaucoup de mal à m'y intéresser. Des épisodes amusants, des situations cocasses, l'apprentissage de la vie du jeune Antoine Doinel viré de l'armée. J'ose avouer que je m'ennuie un peu devant ce Truffaut là que je trouve assez mièvre finalement.