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    Hunger
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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2023
    Plongée brutale et saisissante dans l’horreur carcérale, à travers le combat destructeur des prisonniers irlandais de l’IRA au début des 80’s pour faire reconnaître leur statut de détenus politiques, dont celui de Bobby Sands, gréviste de la faim, interprété par un Fassbender impressionnant. La fin est insoutenable.
    Mericstef
    Mericstef

    14 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Un chef d’œuvre aussi simplement que cela.
    Un réalisateur ou plutôt un cinéaste, qui peut travailler sur un sujet qui ne le concerne directement (mais qui se l’approprie avec talent, douceur, politique et esthétique. Steve Mac Queen est un homme noir ayant subi la condescendance raciste du Royaume-Uni et Bobby Sands, un militant blanc irlandais luttant pour l’indépendance de son pays contre le Gouvernement Margaret Thatcher). Nos realisateurs et realisatrIces en France devraient s’en inspirer).
    Michael Fassbinder est un acteur génial. Tout son corps joue ce huis-clos exceptionnel avec exactitude. Un vrai moment de cinema.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Caméra d’Or au Festival de Cannes en 2008, ce premier long-métrage du britannique Steve McQueen, jusqu’ici reconnu comme un artiste contemporain de premier plan (il remporta le Turner Prize en 1999), est une œuvre coup de poing à la puissance certaine. Relatant les conditions de vie des prisonniers de l’IRA et de l’INLA dans la prison de Maze en Irlande du Nord au début des années 80, Hunger évoque la grève de l’hygiène puis la grève de la faim menée par plusieurs prisonniers réclamant un statut politique à leur détention, se concentrant finalement sur le parcours du nationaliste irlandais Bobby Sands. Superbement mis en scène, le film nous plonge dans une ambiance très particulière : mis à part une séquence d’échanges nourris d’une vingtaine de minutes entre Sands et un prêtre catholique, le long-métrage est quasiment sans dialogue. Un très bel objet, à la violence psychologique indéniable, qui raconte l’histoire de l’ultime résistance à l’oppression carcérale, celle des corps, du sang, de l’urine, des excréments, des poils et des cheveux.
    Jerome92
    Jerome92

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Dérangeant, important pour narrer l'histoire de l'Irlande du Nord et du combat entre loyalistes et unionistes. L'acteur (Michael Fassbender) qui joue Bobby Sands fait une prestation remarquable. Le long échange avec le prêtre est le moment clé du film. L'intensité y est forte dans les jeux de regards et les plans du réalisateur.
    The French Munster
    The French Munster

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Entre les murs

    « There is no such thing as political murder, political bombing, political violence. There is only criminal murder, criminal bombing, criminal violence. There will be no political status ».
    Irlande du Nord, 1981. Face à l’intransigeance de Margaret Thatcher, inflexible, les détenus de la Maze Prison, anciens membres de l’IRA pour la plupart, décrètent qu’ils ne se laveront plus tant que leurs vêtements civils ne leur seront pas rendus. Parmi eux, Bobby Sands , figure révoltée aussi inflexible que la Dame de fer, décide d’entamer une grève de la faim.
    Le spectateur de 2008 connaît l’issue de ce combat. Sands est mort. Thatcher n’a pas faibli. McQueen se déleste ainsi d’un poids pesant : il n’a pas à ménager la surprise, car chacun connaît cette histoire. Pourtant, dès les premières minutes du film, il perd le spectateur.
    En effet, la première partie de ce triptyque est flottante : qui est qui ? Qui est cet homme lavant ses mains meurtries ? Qui sont ces jeunes détenus dont on oublie vite les noms ? Où est Bobby Sands ? Le fil narratif se déroule, se coupe, s’emmêle. Le spectateur croyait connaître mais ne reconnaît pas. Les seuls dialogues sont des échanges de cris, les seuls bruits des coups martelés. McQueen brouille les pistes.
    On assiste seulement à la lutte de deux entités, deux masses désincarnées, seulement reconnaissables par leurs attributs : les barbus hirsutes, enroulés dans leurs couvertures, face aux porteurs de matraques et d’uniformes. Ces personnages ont pourtant une histoire, ces hommes ont des épouses, des mères, des choses qui les attendent hors de ces murs dont la caméra refuse de s’échapper. Steve McQueen pratique en somme une forme de hors-champ narratif. Ces instants ne sont que des fragments de vie, isolés d’un ensemble que l’on devine plus vaste mais que le réalisateur refuse de nous montrer. Comme la caméra, les prisonniers et les gardiens, nous sommes entre les murs, au coeur de la lutte. Ces murs sur lesquels la caméra se fige, glisse, ces murs maculés de sang et de merde.
    De toutes parts, le spectateur est agressé. Les coups l’assourdissent, les escarres le répugnent, l’odeur des excréments lui reste dans le nez. Le rapport que le réalisateur entretient avec son film est sensible, tactile : il nous traîne de force devant ce spectacle insupportable, abject, atroce. Avec une précision documentaire, sans artifices, il filme les fluides s’échapper des corps, sur les murs ou sur le sol, il enregistre les sons des coups, sur le bitume ou sur les os, notamment ceux de Sands qui se révèle, après une demi-heure, caché sous une épaisse tignasse.
    Au centre de ce triptyque, un dialogue. Au cours d’un plan séquence de plus de vingt minutes, Sands bavarde avec un prêtre de tout et de rien (surtout de rien à vrai dire), discussion d’une banalité déconcertante qui nous perd, nous égare, et s’amuse à nous saisir dès qu’elle se recentre sur le sujet principal du film, le sacrifice de l’individu pour la communauté.
    Bobby Sands, déterminé, décide d’utiliser la seule arme qu’il lui reste, son corps d’être humain, pour lutter au cours d’une dernière demi-heure particulièrement crue. Au fil des ellipses, le corps se dégrade, révélant la maigreur et les escarres, et le film, devenu pratiquement muet, prend des allures métaphoriques. Face au sacrifice de ce martyr moderne, qui meurt aux côtés de sa madone, McQueen adopte un style plus épuré, plus sage, moins révolté : une plume signifiant la légèreté du corps et le passage du temps, une photo d’enfant sur le bureau du médecin qui, hors-champ, dresse aux parents un diagnostic froid et formel, …
    L’oeuvre de McQueen est avant tout celle d’un plasticien, jouant avec la matière et l’objectif, mais aussi avec le spectateur qu’il entraîne au fond de l’enfer le temps d’une projection. Si la fausse complexité de sa structure narrative, sa lutte quelque peu manichéenne et sa dureté peuvent rebuter plus d’un spectateur, Hunger reste avant tout une expérience hors du commun, violente et haletante, un voyage peu plaisant aux confins de la brutalité humaine.
    Adrien
    Adrien

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Un chef d'oeuvre ! Si vous êtes amateur de ce réalisateur, ce film vous délivrera une émotion crue comme sait si bien le faire Steve McQueen.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Pour un premier film, Hunger est bon long-métrage de la part de Steve McQueen (le futur réalisateur de l'excellent 12 Years a Slave, qui sortira cinq ans plus tard).
    Le film va porter sur un personnage marquant du conflit entre l'Angleterre et l'Irlande : Bobby Sands, meneur d'un mouvement de grève contre la faim.
    Michael Fassbender est une véritable révélation dans ce film (quelques années avec son ascension grâce à la saga X-Men). L'acteur déjà extrêmement talentueux, pour son troisième film et premier dans le rôle principal, incarne à la perfection son personnage et dégage énormément de charisme.
    Après le rythme du film n'est peut-être pas son point fort et on s'ennuie un peu par moment, mais sinon la thématique du film est assez passionnante en soi.
    Petit film sympa.
    Hi2816J.
    Hi2816J.

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Le film n'est pas mauvais, ou c'est peut-être que je l'ai vue dans de mauvaises conditions, mais je l'ai trouvé trop lent, et très peu explicatif. Le sujet est intéressant de base, mais Steve McQueen en a fait un film trop bancal.
    Gwendal
    Gwendal

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2020
    Je recommande très fortement ce film. Bien que ce soit le tout premier de ce réalisateur (2008) c'est un véritable chef-d'oeuvre, Steve McQueen met la barre très haute pour cette première réalisation.

    En effet, le film dure 1h37 et on a l'impression qu'il dure le double. Et honnêtement, si ont est attentif à cette troublante histoire il est impossible de s'y ennuyer. Surement l'une des plus fortes performances de Michael Fassbender qui joue ici un prisonnier se lançant dans une grève de la faim de 2 mois. Dans la première partie du film on observe, impuissant, la détresse des prisonniers qui vivent dans leurs excréments entre quatre murs, et les quelques minutes où les gardiens les sortent c'est pour les tabasser à coups de matraques. Aillez le coeur accroché pour supporter les dizaines de plans fixes interminables mettant le focus sur les expressions des visages. Vous serez cependant happés par un plan séquence en caméra fixe de 10 minutes qui suit une conversation sans coupure, une sacré performance dramaturgique ! Enfin bref, les images sont très fortes et en même temps très belles. Soyez patients il n'y a peu de dialogues, mais les images parlent d'elles même.
    Baptiste Ansé
    Baptiste Ansé

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Dès son premier long-métrage, Steve McQueen nous propose une œuvre choc. S’inspirant de la réalité, Hunger est un témoignage historique du conflit nord-irlandais appelé « les Troubles » (1968-1988). Cette période d’agitation politique est la conséquence d’actions belliqueuses menées entre le Royaume-Uni et une Irlande scindée. Pour rappel historique, l’Irlande est divisée en deux parties, l’Irlande du Sud (catholique) et du Nord où catholiques et protestants y sont encore mélangés. L’un des deux blocs religieux arrive à tirer son épingle du jeu. Ce sont les Loyalistes protestants qui grâce à leur proximité du pouvoir britannique dominent les Nationalistes (catholiques qui veulent réunifier le Nord et le Sud). De plus, les loyalistes à proximité de la législation, énoncent des lois en leur faveur.

    Face à ces inégalités, les Nationalistes amorcent dès la fin des années 1960 une période d’agitation politique (« les Troubles »). Ces manifestations pacifiques tournent au champ de bataille. Barres de fer, pierres mènent à une violence bilatérale et la création de groupes paramilitaires. Parmi eux, l’IRA (armée républicaine d’Irlande) provenant des citoyens nationalistes, qui ont pour but de se débarrasser de la présence britannique. Leur mode d’action : assassinats et attentats à la bombe (dont un qui a visé l’ancienne ministre anglaise Margareth Thatcher).

    Ces événements nous rapprochent de plus en plus de l’œuvre de Steve McQueen, en effet de nombreux activistes sont enfermés sans procès (statut politique enlevé). Parmi eux Bobby Sands, incarné par Michael Fassbender qui a été enfermé à partir de 1977 dans la prison de Maze.

    Le drame historique nous montre les différentes protestations pacifiques des prisonniers. La force esthétique du film prouve le crescendo des conditions de vie inhumaines des détenus. La longueur de certaines scènes nous enferme avec les résidents de la geôle. L’insertion du spectateur est intense puisqu’elle nous met face à des scènes de souffrance des prisonniers. spoiler: L’abjection se traduit à travers des scènes où les 4 murs de la cellule sont peints par les excréments de ces locataires ou par la souffrance de la grève de la faim qui intègre la dégradation physique
    . Le registre pathétique du film incite le spectateur à se placer du côté de l’IRA malgré leurs actions discutables.

    McQueen utilise sa caméra comme une arme politique. Le cinéaste honore la mémoire des morts et questionne le spectateur puisque les tensions perdurent encore. Aujourd’hui à Belfast, il existe des centaines de murs fortifiés entre les quartiers catholiques et protestants avec certains qui ont des couvre-feux.
    Tony Fofo
    Tony Fofo

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Nul.. des scenes inutiles interminables, des dialogues à faire dormir, scenario mal cousu, mc queen arrete le cinema pour notre bien stp
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Un film poignant, dérangeant des plans magnifiques un acteur de génie et une histoire vraie voilà la recette d'un film très marquant bref un très bon film.
    T-Tiff
    T-Tiff

    92 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Steve McQueen réalise un véritable tour de force pour son premier long-métrage, "Hunger", évoquant la grève de la faim entreprise par des prisonniers membres de l'IRA en 1981. Le film est assez court, un peu plus d'une heure et demie, et se décompose en réalité en trois sections. La première montre la grève de l'hygiène des prisonniers, notamment deux d'entre eux vivant dans la même cellule. Etrangement, le personnage de Bobby Sands ne fait son apparition que tardivement, interprété par le brillantissime Michael Fassbender, qui deviendra d'ailleurs l'acteur fétiche de Steve McQueen. Le film ne nous épargne rien pour montrer la crasse dans laquelle vivent les prisonniers, n'hésitant pas à être réellement choquant à plusieurs reprises. Après une rapide séquence où on sort de prisons pour assister à un terrible attentat d'un gardien de prison, probablement par un membre de l'IRA, le film se lance dans une longue scène de dialogue entre Bobby Sands et le prêtre interprété par Liam Cunningham, afin de mieux exposer le contexte et les motivations du personnage principal qui décide alors de démarrer une grève de la faim. Si cette longue scène est très bien mise en scène, elle est peut-être insuffisante pour saisir la complexité du conflit irlandais et l'entièreté des motivations du personnage. La dernière section expose, avec une nouvelle fois beaucoup de dureté, la grève de la faim entrepris par Sands, où Steve McQueen montre sa virtuosité pour filmer le corps humain, ici le corps de Fassbender qui se décompose lentement sous nos yeux. Lorsque le générique final de "Hunger" apparaît, nous étions encore abasourdis par le film auquel nous venions d'assister. Seul regret, le contexte aurait pu être un peu plus étoffé.
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Disons-le d’emblée : « Hunger » est un film choc, à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour son premier long-métrage, Steve McQueen s’intéresse aux Républicains Irlandais emprisonnés en Irlande du Nord, qui, au début des années 1980, se sont lancés dans une grève de la faim pour réclamer un statut de prisonniers politiques. De manière surprenante, le réalisateur met rapidement et complètement de côté l’aspect politique du scénario. Non pas pour éviter de traiter ce sujet sensible, mais pour aborder le thème qui lui tient vraiment à cœur : les conditions de détentions et la psychologie de ces prisonniers hors-normes. Dotés de convictions très fortes, ces hommes subiront sacrifices et agressions en tous genres, tout en défiant en permanence une autorité intransigeante et implacable. McQueen laisse régulièrement place à l'absence de parole, se focalisant sur les détails sordides de la détention (issus de la répression britannique ou des choix extrêmes des détenus), et le climat violent et anxiogène de la prison. Plans fixes ou lents travelings, image grisâtre et froide, éclairages artificiels, acteurs très impliqués : la mise en scène décortique méticuleusement la démarche extrême de ces hommes qui ne vivent plus que pour leurs idéaux. En contraste et en plein milieu du film, le réalisateur nous livre un impressionnant plan séquence statique et bavard de plus de 15 minutes, qui permet de développer les enjeux et la détermination d'un protagoniste déterminé. Ce dernier est incarné par un incroyable Michael Fassbender, transformé physiquement et pleinement habité de son personnages extrémiste et jusqu’au-boutiste. Une prestation qui fera d’ailleurs connaître l’acteur et lancera sa carrière. Film très difficile (âme sensible s’abstenir !), « Hunger » est donc un beau début de carrière pour Steve McQueen, et une œuvre qui fera date dans la catégorie des films sur l’univers carcéral.
    Sébastien D
    Sébastien D

    105 abonnés 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Un pré-shame qui à la place du sexe, utilise la violence et les corps en fin de vie pour choqué et faire parler. C'est très très très très long, alors que la durée est très convenable. Mais il ne se passe tellement rien que le temps semble interminable. Et cette façon de tout faire pour se démarquer, ça en perds la valeur du film. Des longues minutes de silence, pour ensuite 20 minutes de blabla non stop dans la même pièce, pour repartir sur du silence avec des scènes dures. Mais malheureusement, le combat mené par les héros ne m'a pas touché du tout. Sans doute à cause de tous ces artifices insupportables.
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