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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 septembre 2009
un très bon polar francais, bien interprété par Jean Dujardin. On est pris dans l'histoire de bout en bout grace a un scénario qui réserve son lot de surprises.
Une sacrée claque: déjà par la prestation de jean DUJARDIN, que l'on découvre dans un tout autre registre. Une claque aussi avec cette histoire où l'on peut tous s'identifier: le désir de vengeance suite à la disparition de notre enfant. Ce poison qui submerge notre héros et que nous partageons. On rentre dans l'histoire rapidement et c'est parti: on ressent sa douleur, sa solitude, sa colère... bref. Le cinéma c'est aussi ça: tirer le spectateur de son fauteuil pour l'amener à des émotions fortes.
Un très bon film, ça fait plaisir de voir Jean Dujardin ne pas jouer un rôle de nouille. c'est un film très intéressant, très beau, une histoire superbe.
Le début du film fait vraiment film Policier comme on en voit tout les jours. D'ailleurs c'est vraiment à partir du moment ou on se demande qui est le réel coupable Eckman ou Salinas, que le film devient réellement intéressant. Pour ma part, le meilleur moment du film est la fin que j'ai trouver vraiment inattendu.
l'histoire est relativement intéressante, la chute est pas mauvaise, mais il n'y a rien de bien terrible dans ce thriller, ça manque de suspense, c'est moyen.
Un policier qui ne prend réellement son envol que dans les vingt dernières minutes. C'est beaucoup trop long pour rester gravé dans nos mémoires. Néanmoins, le scénario est intéressant et le Twist final efficace. Jean Dujardin brille également dans un rôle où l'on ne l'attend pas forcément et nous prouve par la même occasion qu'il n'est pas que cantonné aux rôles de débiles en puissance et qu'il sait varier son jeu d'acteur.
Habile, un peu court mais intense, Contre-Enquête offre une jolie confrontation entre deux acteurs plutôt inspirés: Jean Dujardin, à contre-emploi mais très juste dans son rôle du père meurtri et Laurent Lucas, froid et ambigu en condamné suspecté du pire. Si le film n’échappe pas toujours aux lourdeurs d’une mise en scène inutilement poignante, il évite le pathos et réussit à surprendre jusqu’à son étonnant dénouement.
Ancien membre de la PJ, Franck Mancuso tente tant bien que mal à suivre le chemin d'Olivier Marchal, lui aussi ancien flic s'étant magnifiquement bien reconverti dans le cinéma et plus particulièrement le genre policier. Après avoir été consultant pour diverses séries policières et avoir co-écrit le long-métrage adulé 36 Quai des Orfèvres, Mancuso s'essaie à la réalisation de son premier film en adaptant une nouvelle du romancier américain spécialisé Lawrence Block : "Une arête en travers du gosier". Ainsi, il s'entoure de Jean Dujardin dans le rôle très convaincant, voire déchirant d'un flic aimant dont la fille a été tuée, d'Aurélien Recoing, du défunt Jean-Pierre Cassel dans une courte participation et de l'intrigant Laurent Lucas en suspect principal dans le viol et le meurtre de la fille de Malinowski incarné par Dujardin. L'histoire, à défaut d'être original, est plutôt sympathique, enquête prenante pleine de questionnements et de retournements de situations. Hélas, Mancuso s'engouffre peu à peu dans les méandres de son scénario et perd trop souvent le rythme soutenu pour agrémenter au long-métrage des lenteurs malvenues et surtout une fin en queue de poisson prévisible et ennuyeuse. Certaines scènes en palissent par ailleurs, d'autres étant tout simplement inutiles. Au final, dire que Contre-enquête est un navet serait mentir, le long-métrage étant bien réalisé, à la lumière éclatante en contraste total avec la noirceur du sujet, bien interprété et suffisamment bien écrit pour rester sympathique. Mais tout ce remue-ménage ne valait certainement pas une adaptation ciné, un téléfilm sur M6 avec un budget moins conséquent aurait été parfait pour le fan de séries policières classiques tant le long-métrage s'en rapproche considérablement au fur et à mesure de l'intrigue...
Ce film policier français ressemble trait pour trait à un polar étranger, américain notamment, évitant de singer les qualités, et s'accaparant ses défauts. Point de recherche visuelle, juste un réalisme typiquement français... au moins ça force l'identification? c'est sans compter le perpétuel couple stéréotypé: l'homme exerce une profession d'homme, et sauve le monde. Pour la femme on retiendra la symétrique, tout en sauvant le monde: elle sera médecin, ou plus précisément anesthésiste. Avouez que l'on aurait pu tomber sur moins polissé, moins gentil... au lieu d'un consensuel parisianisme. Mis à part ces griefs de forme, le film est tourné poliment, sans prise de risques... oups, je ne m'y ferai jamais... classique donc. L'histoire, banale et prévisible, réserve toutefois une fin qui rompt avec l'heure dix passée à trouver finalement peu d'intérêt à l'œuvre, laquelle puise son attrait dans l'interprétation et la psychologie des personnages, Jean Dujardin s'en tirant globalement très dignement.
Un film qui arrive tout de même à vous tenir en haleine... Dujardin y est comme à son habitude : pas terrible dans tout ce qu'il fait. Le regard noir n'est pas pour lui. Quand à la bande son du film, elle nous fait se poser cette question, qui ne va pas tarder à devenir existentielle pour la survie du cinéma français : "pourquoi avons nous toujours l'impression d'écouter la même musique dans ces pseudos films français, toujours aussi pourries ?!?!" Sachez que la bande son de ces genres de films est l'une des choses la plus importante. Prenez l'exemple de "Ne le dis à Personne", ou encore "Le Premier Jour du Reste de ma Vie". A noter la fin du film - c'est pourquoi j'accorde 2 étoiles tout de même - qui surprend. Heureusement que par le respect que j'ai envers le cinéma, j'ai regardé le film jusque dans ses dernières minutes...