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    Touchez pas au grisbi
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    128 critiques spectateurs

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    Bodler
    Bodler

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2024
    Le film est visuellement beau et Gabin fait du Gabin. Cependant ça a quand même pris un coup de vieux. Mais j'ai pas vu le temps passer, et rien que pour les costard, les gueules, l'argot, le bruit des talons sur les pavés d'un Paris méconnaissable, ça vaut le coup de le revoir.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2024
    Quoi que l'on en pense, "Touchez pas au grisbi" n'a rien d'anecdotique dans le cinéma français. Puisqu'il s'agit du film qui a relancé la carrière de Jean Gabin, qui embrassera ensuite ces personnages de sachant charismatique. Et c'est aussi le premier rôle de Lino Ventura, qui se fera repérer en inquiétant gangster.
    Sur le film en lui-même, je comprends qu'aujourd'hui on puisse décrocher. L'argot parisien est amusant, mais il n'y a pas vraiment la verve des films dialogués par Audiard. Et le rythme est assez lent, pour une histoire marquée par un fatalisme relativement prévisible.
    Néanmoins, "Touchez pas au grisbi" bénéficie de ses acteurs de caractère. De quelques choix originaux, dont le fait de ne pas montrer le braquage dont le magot attire tout le monde. Et d'une jolie ambiance noire qui fait la part belle au développement des personnages.
    Car l'intérêt du film ne sera pas tant un règlement de compte entre gangsters. Mais plutôt comment Max, truand en fin de carrière, peut encore gérer ses affaires... et surtout ses amitiés et son honneur.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    Ce film date, et n'a pas très bien vieilli, avec ces gangsters en costume cravate, ces femmes à baffes soumises, et sa première demi heure un peu lente avant que ne se mette en place la véritable histoire. Restent le charme du N&B, le jeu de Gabin, celui moins convaincant de Lino débutant, l'atmosphère des bistrots et cabarets d'antan, et les rues de ¨Paris avec ses lampadaires poussifs, ses tractions-avant et sa faible circulation
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    20 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    "Touchez pas au grisbi" classique du cinéma français. Pour ma culture, je me devais de visionner ce film hyper connu.
    Chose faîte. Et quelle déception.
    Cette réalisation monotone à filmer des plans banals. Aucune touche, aucun style. Logique quand le casting est plat dans leur jeu (Jean Gabin ne peut pas toujours entrainer et sauver les autres : parfois la tâche est impossible)
    C'est mou, cela comble avec des scènes comme spoiler: celles du manger du pâté sur des biscottes ou du lavage de dents
    .

    Oui ne touchez pas au grisbi mais ce film n'est pas du grisbi.
    rocky6
    rocky6

    31 abonnés 1 730 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Un polar savoureux qui met en vedette un Jean Gabin parfait. Il incarne un truand qui a réussi un gros coup en dérobant une belle quantité d'or. Malheureusement son complice a trop parlé et un caid de la drogue (Lino Ventura) a découvert ka vérité et veut mettre la main sur le magot. Reflet d'une époque, le film nous replonge dans le milieu criminel des années 50. Le casting est très bon, dominé par un Gabin plus vrai que nature en truand à l'ancienne.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Belle surprise que ce film de 1954 qui est regardable aujourd'hui avec plaisir. Cela n'est pas toujours le cas pour les films de cette période. Gabin, encore assez vert, a la stature et la gouaille pour jouer Max, le menteur. Il s'agit d'un chef de bande, qui a volé des lingots d'or pour pouvoir prendre sa retraite. Les dialogues sont savoureux avec l'argot des gangsters. C'est vif, sans violence excessive et le dénouement est presque moralisateur.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    Assez difficile de rentrer dedans si on a pas l'habitude des films de cet époque, d'ailleurs plus a cause du son que de l'image qui est très belle bien qu'en noir et blanc. Grands acteurs, beaux éclairages. Le film monte crescendo en intensité avec des scènes d'action assez prenante La fin est assez forte. Évidemment les rapports hommes femmes ou le vocabulaire ont des siècles de retard.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Le film de Jacques Becker se distingue des films noirs français de l'époque par son refus d'une certaine esbroufe et des clichés sur le milieu des truands. Les portraits des personnages sont brefs mais les quelques indices qui éclairent le caractère de chacun nous les font paraître pour vrais. Au long de cette histoire dans le milieu de la pègre, où le truand Max (Gabin) est menacé de se faire dépouiller de son dernier larcin par le gangster plus malhonnête et moins scrupuleux Angelo (Ventura), sa rigueur et son observation juste des moeurs des truands - qu'on devine dès les premières scènes du film dans un night-club parisien- détournent Becker de l'artifice dramatique et de l'action rocambolesque. La simplicité et la sincérité exigées par Becker se retrouvent dans le statut des personnages qui ne sont, pour les "bons", ni d'invulnérables héros ou modèles, ni, pour les "méchants", des brutes épaisses.
    La justesse du ton et des dialogues (en dépit de la désuétude, charmante, de l'argot de Paname) constitue la singularité de cette néanmoins classique histoire de mauvais garçons. Jean Gabin, sobre et humain, n'en était pas encore à ses monolithiques compositions de truand patriarche.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2023
    Gabin a 49 ans. Il est svelte, pas de ventre. Pas de cheveux blancs non plus. Sept ans avant il a joué "Miroir", le prototype des films policiers qui feront la réputation de sa seconde carrière. Ici c'est Jeanne Moreau, 24 ans, qui tremble devant Max alors que la fois d'avant c'était Martine Carol, 27 ans. Max est un tombeur, les filles lui tombent dans les bras. "Comment tu fais, Max" lui demandent ses copains de bistrot. La fusillade finale est assez sommaire. C'est le boitillant Frankeur, ni sportif ni guerrier, qui règle son compte à coups de fusil mitrailleur au méchant Lino Ventura. A noter que ledit Ventura au générique est écrit en plus petit que Dary, Frankeur, ou Jeanne Moreau. Alors pourquoi cela a t-il marché cette fois-ci ? Plusieurs explications. La simplicité de l'histoire, le style cinématographique propre et net, la musique bien connue à l'harmonica qui revient comme un leitmotiv au juke box, les acteurs secondaires dont Ventura excellents, et peut-être surtout les dialogues à la Simonin en argot parisien littéraire qui collent complètement à la personnalité de Gabin. Pourtant il y a des longueurs dont la scène de lavage de dents, mais cela passe parce que c'est Gabin dit Max. Je me demande tout de même s'il ne faut pas avoir connu le Paris des années cinquante, ses bistrots à la bonne franquette, ses dancings ringards, ses tractions avant noires, ses rues mal éclairées, ses téléphones à cadran, pour apprécier ce film. Bon souvenir pour les vieux cinéphiles.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    un film qui a vieilli et qu'il faut regarder d'un point de vue "historique". Noter que la version restaurée en DVD est superbe. Cela dit, et contrairement à beaucoup, je n'aime pas trop Jean Gabin car il ne sait jouer qu'un seul personnage et toujours de la même façon : prenant toujours les mêmes poses, bourru, quasi antipathique mais aimé (et je me demande bien pourquoi). Mais bon, oublions Gabin. Le scénario est original et intéressant: un polard, mais sans policier, et une sorte de tranche de vie de truands, où on se beurre la biscotte et on se lave les dents en pyjama. On n'échappe malheureusement pas aux clichés : Gabin qui tombe des filles (dont il pourrait être le père), les femmes vouées aux rôles de secretaires ou de riche veuve esseulée... A voir malgré tout comme un témoignage des années 50.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    Attention, plongée dans les années 1950. Les vraies, avec des hommes virils et des femmes à leur place (oui cette phrase choque la morale de 2023, mais c'était comme ça que ça se passait à l'époque). Jean Gabin est somptueux, respecté, craint. Sa voix profonde se dégage entre toutes. Son personnage a aussi ce petit côté coquin des hommes de son temps et qui ne déplait pas aux femmes, comme par exemple lorsqu'il caresse la poitrine d'une de ses maîtresses : "Dis-donc ça te fatigue pas trop de porter tout ça ? Je pourrais te donner un petit coup de main !" Ou encore, contemplant le décolleté d'une autre : "Ça fait plaisir de retrouver ses petits amis en bonne forme." On pourra sourire aussi de voir dans un bar des Toilettes-Téléphone. Ils avaient déjà tout compris ! Aujourd'hui on fait pareil avec nos smartphones lorsqu'on va aux WC ! À noter la première apparition de Lino Ventura dans un film, qui se distingue déjà, préfigurant sa superbe carrière.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2023
    « Des clients comme ça, il en faudrait beaucoup. »

    Avec des dialogues qui n’ont rien à envier à ceux d’Audiard, avec une réalisation classique mais propre, ce film est le premier volet adapté des aventures de Max le menteur, trilogie d’Albert Simonin qui comprend aussi Le Cave se Rebiffe (Gilles Grangier, 1961, dialogues d’Audiard) et Grisbi or not Grisbi/Les Tontons Flingueurs (Lautner, 1963, dialogues d’Audiard).

    Le casting nous met en présence de Gabin, en pleine reconstruction de son personnage de caïd philosophe, une toute jeune Jeanne Moreau, un Paul Frankeur parfait et Lino Ventura dans son tout premier rôle, déjà solide. On regrettera que René Dary et Dora Doll ne soient pas au niveau.

    Lent dans sa narration, ce Touchez pas au Grisbi n’en est pas pour autant soporifique, grâce à la souplesse de la caméra et à la fresque du milieu, cette description d’un caïd gentilhomme et protecteur, voire paternaliste, généreux et tombeur, et des autres personnages qui gravitent autour de lui. L’ensemble est soutenu par une musique récurrente qui colle à la perfection au scénario, quelque part entre la Force du Destin de Verdi par Toots Thielemans et Summertime.

    Ce Touchez pas au Grisbi est un film de gangsters attachant, très bien équilibré, lent, centré sur les personnages et leurs relations plus que sur l’action elle-même mais ne manque pas de moments plus violents, comme une introduction au cinéma des années ‘70 qui, en France et aux Etats-Unis va venir bouleverser les codes.

    Un classique.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2022
    A voir et à revoir, ce film en N&B de 1953 démontrant beaucoup de qualités. Un polar à l'ancienne, au scénario solide signé Albert Simonin, une mise en scène sans faille de Jacques Becker, une bande musicale envoûtante avec la musique devenue culte de Jean Albert Wiener. Quant au prestigieux casting, il nous offre pas moins que Mr Jean Gabin, comme toujours impérial, Melle Jeanne Moreau que l'on vois hélas trop peu, et Lino Ventura qui assure parfaitement pour son premier rôle de cinéma.
    Sur un émouvant retour dans les années 50, ce drame nous délivre action et suspense, une belle histoire d'amitié nous montrant des personnages attachantes, et des malfrats de classe se disputant pour le grisbi, soit huit barres de joncaille.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2022
    J'ai vu un film... un grand classique, un excellent classique, une magnifique prestation de Jean Gabin, the King, et un face-à-face avec Lino Ventura, le Boss... Ce film est une histoire d'amitié et d'honneur dans ce monde fantasmé des truands, autour desquels gravitent des "p'tites pépées" au touché soyeux et aux épaules dénudées... Ce film montre comment un truand vieillissant (Jean Gabin) va être engagé, après un coup fumant de vol de lingots d'or, à perdre son "grisbi" pour préserver une amitié, avec son complice embarqué par un rival. Le film est très noir, intense et la réalisation de Jean Becker est intense. Les dialogues contribuent à faire de ce film une une réussite totale ! Une certaine nostalgie fleure bon les années 50, le banditisme à la papa, les règlements de compte à la sulfateuses, les décapotables ouvertes au vent et aux balles... Un grand film...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    « Touchez-pas au grisbi » tient un peu du miracle, qui aura réuni pour une seule et unique fois Jacques Becker et Jean Gabin. Jacques Becker vient d’essuyer deux échecs au box-office avec « Casque d’or » et « Rue de l’estrapade », il cherche alors avidement un sujet pouvant plaire au public. En lisant « Touchez pas au grisbi », le premier roman d’Albert Simonin paru en 1953, il est certain qu’il peut entrer à nouveau dans le jeu.
    Pour le premier rôle, Jean Gabin n’est pas le premier choix de Becker qui pense tout d’abord à Daniel Gélin qu’il connaît bien pour l’avoir dirigé trois fois. L’acteur alors jeune premier en vogue, refuse. François Périer un temps envisagé est finalement jugé trop jeune pour le rôle. Le producteur/éditeur Gino Del Luca avec qui Gabin est sous contrat, le propose à Becker qui est tout d’abord réticent, pensant qu’il représente un cinéma révolu. Effectivement, depuis son retour d’Hollywood en 1946, Jean Gabin a tourné dans quatorze films qui ne lui ont pas permis de se replacer au premier rang, son image étant brouillée en partie à cause d’un vieillissement prématuré.
    Le réalisateur finit tout de même par se dire qu’il peut tirer profit de ce qui a été jusqu’alors un handicap pour l’acteur effectuant son retour. Le roman de Simonin qui participe avec Jacques Becker à l’écriture du scénario, s’intéresse à un tandem de truands sur le retour aux tempéraments opposés qui vont devoir faire face durement à une fin de carrière qui ne se passera pas du tout comme Max (Jean Gabin), le leader du duo, l’avait organisée. Un refus du déclin, ajouté à une faiblesse de caractère amènent Riton que Max surnomme amicalement « ma petite tête de hérisson » à trop parler sur ce qui devait être leur « dernier coup » à une jeune cover girl pour laquelle il en pince (Jeanne Moreau). Les deux hommes vont devoir affronter un jeune loup de la nouvelle garde qui ne s’embarrasse pas de grands principes ou d’un soi-disant « code d’honneur », en la personne d’Angelo (Lino Ventura dans son premier rôle à l’écran).
    L’intrigue classique, parfaitement menée, sert essentiellement de support à l’intérêt que porte Becker à la relation des deux malfrats qui comme les cow-boys de Sam Peckinpah un peu plus tard, refuseront de renoncer au mode de vie d’un Ouest finissant, niant pour l’un que les ans doivent lui dicter leur impitoyable loi, écartant pour l’autre l'idée de tirer le rideau en abandonnant celui qu’il a toujours tiré par la manche. Jean Gabin en interprétant Max dit le menteur (en raison de ses talents de séducteur) avec toute l’humanité et le talent qu’il porte en lui, s’ouvre une porte royale pour les deux décennies à venir où il sera jusqu'à son dernier souffle « le parrain » du cinéma français.
    Il faut le voir trimballer gaillardement sa silhouette légèrement alourdie et ses traits marqués par les nuits sans sommeil pour donner encore le change avec dans le fond de ses yeux humides, la petite étincelle qui vacille mais lutte encore pour rester allumée. Acteur grandiose dirigé par l'un des plus grands cinéastes de l’après-guerre, le résultat ne pouvait qu’être au rendez-vous. Le spectateur n’est pas déçu, soixante ans après sa sortie le film n’a pas pris une ride, dévoilant imperceptiblement une noirceur que la lumière des bars, restaurants et cabarets où ces malfrats d'un autre temps déambulent, ne parvient pas à masquer.
    René Dary qui avait tenu les rôles dévolus à Gabin pendant son séjour à Hollywood et conseillé à Becker par ses soins, est lui aussi prodigieux avec un regard inquiet et désespéré qui ne le quitte jamais. Lino Ventura débutant, plante sa fourchette dans le plat comme s’il avait toujours été assis à côté de Gabin. Paul Frankeur, juste comme une horloge suisse, s’affirme comme le parfait pendant de Gabin qui ne cessera de l’imposer par la suite à ses côtés. Jeanne Moreau, Dora Doll, Gaby Basset (la première femme de Jean Gabin), Denise Clair dans des rôles un peu mineurs au sein de ce que l’on peut sans trop se tromper nommer un film d’hommes, renvoient parfaitement la balle. Jean Gabin le plus grand acteur français de tous les temps ? Comment ne pas répondre par l’affirmative ? De la musique de Jean Wiéner, on retiendra la célèbre rengaine à l’harmonica qui si elle n’occupe qu’une place minime comme toujours dans les films de Jacques Becker, donne sa marque de fabrique au « Grisbi ».
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