Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DanDan
87 abonnés
272 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 mai 2020
Un classique du film noir français aussi bien que les américains!! Jean Gabin est notre Humphrey Bogart National! 1er Role de Lino Ventura au cinéma qui excelle en sale gangster véreux sous les traits "d'Angelo"...Jean Gabin en "Monsieur Max" est excellent..La jeune Jeanne Moreau en danseuse de cabaret exquise...Le film est très attrayant bien qu'il a plus de 65 ans....A noter le rôle d'une des maîtresses du "Nantais" en un second rôle réussi la belle et ravissante américaine Marilyn Buferd
Toucher aux intouchables c'est risqué. Et pourtant ... Mettre une seule étoile à Gabin, Ventura, Audiard et Jacques Becker, il faut être fou. Et pourtant... Tout simplement parce qu'avec ces immenses noms du cinéma Français, on s'attend à une oeuvre magistrale. C'est poussif, d'une lenteur ennuyeuse. Gabin fait du Gabin en serrant les mâchoires pour contenir la violence qui est en lui. Ventura est effacé et les dialogues d'Audiard sont argotiques certes mais ils ne sont pas percutants. La réalisation est assez convenue. Bref ce n'est pas le meilleur film de ces sommités du 7ème art.
le film qui a ressuscité gabin même si il a fait de très bon film en 45 et 53 mais jacques beker a permis a gabin de retrouvé le firmament d'avant guerre avec touchez pas au grisby
On a ici affaire à un classique du cinéma policier français des années 50. Réalisation de J. Becker, avec Gabin et Ventura et des seconds rôles comme P. Franckeur et J. Moreau. Pas mal pour un premier film et un premier rôle étoffé pour Ventura. Ce film relance la carrière de Gabin qui à 50 ans peut encore jouer les séducteurs et il le fait bien. Le scénario est bon, la mise en scène aussi et on plonge facilement dans ce Paris vieillissant mais charmant des années 50.
Un bon film de truand, bien noir comme on les faisait dans les années 50-60, avec un Gabin excellent et un Lino pas en reste, à ses débuts. Le scénario est parfait dans sa simplicité. Ce film nous plonge dans le monde des brigands et de leur jargon : délicieux. Sans compter les vues de Paris de ces années là... A voir par tous les amateurs de polar, de Gabin et de Ventura
« Touchez pas au grisbi » est devenu une légende. Il fut le film fondateur du cinéma noir français des années cinquante et des réalisateurs comme Verneuil, entre autres, lui doivent beaucoup. Jacques Becker fut bien sur très influencé par le cinéma américain, et beaucoup de critiques français attribuent à « Grisbi « le statut de chef d’œuvre. Difficile de se faire une idée de nos jours, car la comparaison avec « White Heat» (L’enfer est à lui) (1949) ou «The Enforcer » (La femme à abattre) (1951) tous deux de Raoul Walsh (1951) ou encore « Asphalt Jungle » de John Huston (1950), n’est pas en faveur du film de Jacques Becker, et de loin. En premier, un manque d’intensité et même d’atmosphère (pourtant un point fort du cinéaste) qui est une déception au regard de ses films précédents. Des rôles féminins réduits à des utilités décoratives (et même au propre comme au figuré pour Marilyn Buferd), Jeanne Moreau mise à part. Mais pas sur que sans la gifle que lui décroche Gabin, son interprétation retienne l’attention. Gabin lui même entame ce que sera le cabotinage Gabin, avec ses tics et son parler argotique. Les deuxièmes rôles sont mal travaillés et seul Lino Ventura, dont c’est le la première apparition à l’écran, offre une prestation (déjà) des plus convaincante. A retenir aussi la musique de Jean Wiener. Même si le film se laisse voir avec plaisir et en tenant compte de son impact sur le cinéma français, parler de chef d’œuvre semble tenir de l’euphorie cocardière.
Continuant ma longue traversée de la filmo de Jeanne moreau en désordre, Je m'arrête donc sur ce "Grisbi" et en profite pour saluer Ventura et Becker que j'apprécie beaucoup également. On est sur un dit "classique" en plus, bref que du bon on peut y aller les yeux fermé. Le problème c'est qu'il se ferment malgré eux passer 45 min, 1h de film. On s'ennuie beaucoup, c'est très conventionnel à s'en demander si c'est Becker qui réalise et pas plutôt Rohmer ou un autre lourdingue du genre. Jeanne est là mais ne fait pas encore rêver malheureusement, faudra attendre 4 ans et la rencontre avec Louis Malle, où elle retrouvera un certain Lino Ventura qui lui, déjà, impose son style à défaut d'être encore le grand Lino qu'on connaitra. Reste encore l'immense Jean Gabin qui dés qu'il l'ouvre c'est pour sortir un truc mythique, au mimiques inégalables. A voir pour ce dernier à la limite. Grosse déception !
Un très bon film de gangsters des années 50 en noir et blanc avec un impeccable Jean Gabin dans le rôle du gangster viril (et parfois bourru) qui aspire à prendre une retraite paisible avec son partenaire Riton (René Dary) après avoir réussi à dérober des lingots d'or lors d'un dernier casse couronné de succès. Malheureusement, Angelo (Lino Ventura déjà très convaincant et charismatique dans son premier rôle) un autre gangster, a connaissance de l'existence du magot et fait tout en sorte pour récupérer la mise. Les dialogues, sans être de la veine quelque peu comique d'Audiard, et le scénario sont également réussis... Peu importe si le rythme peut paraître lent par rapport à nos standards de époque actuelle. Une réussite.
Sans aucun doute un des plus beaux films policiers du cinéma français et un des derniers Gabin dans lequel il reste admirable de bout en bout, superbement dirigé par le réalisateur. Gabin à 50 ans, il bouge encore très bien et son pouvoir de séduction est intact. Ce film est incontournable pour ses admirateurs quelque soient leurs âges. L’action du film est en continue sur moins de 2 jours entiers ce qui n’empêche nullement de s’intéresser à tous les personnages, tous très bien décrits. Le classicisme sobre de ce chef d’œuvre saute aux yeux, l’utilisation du cinéma pour raconter le roman est un régal visuel : aucun effet spécial, de la maitrise, du raffinement, de la rigueur et constamment de la beauté autant dans les décors que dans les costumes. Sur le fond Becker n’attenue pas la misogynie de l’époque en France, il en rajoute même en donnant à Jeanne Moreau une tête de circonstance qui a du bien l’amuser. Seule l’étonnante séquence de la série de baffes rétablit avec humour ce déséquilibre.
Petit film sympathique de l'ère Gabin – Ventura. Le personnage de vieux truand de Gabin est très bien écrit (ses dilemmes, ses craintes, sa psychologie). On se prend d'affection pour ce hors-la-loi très attachant. Les scènes de fusillade – malgré un côté évidemment vintage du fait de leur âge – sont assez divertissantes. Gabin est évidemment excellent. On découvre un Ventura à ses débuts déjà très convaincant. Il y a quelques longueurs, mais c'est un classique bien sympathique.
On oublie un peu avec les années à quel point le Cinéma Français était une véritable pointure en terme de films de gangsters à une époque. En plus de donner un rôle clinquant à Jean Gabin, ce premier volet de la trilogie de Max le Menteur donne une dimension poétique au monde des affranchis. Le véritable danger ne se trouve pas chez les policiers mais uniquement dans l'entourage proche tant par erreur que par trahison alors qu'une tragédie peut vite arriver par manque de prudence dans ce milieu où la trahison fait loi. Les criminels sont vieillissants et expérimentés mais une banale erreur de débutant vient vite nous rappeler à quel point l'avenir est proscrit au milieu des grands pontes, l'amour et l'amitié sont des poisons à abandonner si l'on veut survivre. Incontournable.
"Touchez pas au grisbi" est l'adaptation fidèle du premier roman de la trilogie écrite par Albert Simonin. Suivront "Le Cave se rebiffe" et "Grisbi or not Grisbi" devenu "Les Tontons flingueurs" au cinéma.
Il y a toutefois un vrai gap entre ce film et ses deux suites. Cela s'explique par le fait que Michel Audiard a signé les dialogues des suites mais n'a pas participé à "Touchez pas au grisbi". Cela a pour conséquence que ce premier film est un film noir, assez éloigné de l'aspect comique et des dialogues ciselés de ses suites.
Pour autant, il n'est pas à jeter. Loin de là : "Touchez pas au grisbi" signe les débuts au cinéma de Lino Ventura et le rebond de la carrière de Jean Gabin. Rien que pour cela, il mérite d'être vu par quiconque s'intéresse au cinéma.
Pour les autres, ce sera un film de gangster efficace, avec des acteurs charismatiques et un goût de suranné délicieux. Un vrai film d'époque !
En revanche, il faudra faire avec des scènes qui n'apportent parfois rien à l'histoire et un scénario assez classique. Si vous êtes prêt à passer outre cela, vous devriez passer un bon moment.