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    Touchez pas au grisbi
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    Je me réjouissais de revoir ce polar en noir & blanc truffé d'argot. Mais j'ai trouvé que ce film pêche par son manque de rythme. On met quasi une heure avant que cela ne "bouge". L'intrigue est pauvrissime. On voit trop bien par certains plans bien lourdement insistants que le film est fait pour ses protagonistes. Non vraiment, par rapport à "Le Deuxième souffle" (malgré une invraisemblance), Touchez pas ne tient plus la route !
    Fabios Om
    Fabios Om

    53 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    un très bon film très bien écrit et magnifiquement interprèter à l'époque les film était tellement bien écrit et m'était en valeur les acteur . En plus avec des acteur comme gabin qui en impose c'est forcément plus facile de faire un bon film . Un film qui réuni des grand acteur de leur génération Gabin et Ventura que tous le monde attendais enfin ! un bon film très rythmé et une scène de claque culte !
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2017
    Du polar français à l'ancienne qui n'a pas vieilli tant il semble représenter une période du banditisme parisien presque rentrée dans l'inconscient collectif. Jean Gabin et Lino Ventura roulent des mécaniques comme ça n'est pas permis avec des dialogues qui reflètent l'idée de ce que l'on se fait du parler de la rue de l'époque. Le film a une vision très pessimiste de ses personnages et de leur destinée. En effet aucun ne donne l'impression de pouvoir atteindre ses buts à long terme, justement par appât de l'argent facile et des raccourcis. Du coup on se demande vraiment comment tout cela va finir, le gangster à moitié dandy et moitié gorille joué par Gabin ne paraît pas immunisé contre la scoumoune. Un film du passé sur une époque révolue mais dans laquelle on se plonge avec plaisir.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2017
    Je croyais que ce polar me plairait davantage mais Touchez pas au grisbi ne m'a pas emballé, polar réputé du cinéma français pour différentes raisons notamment ayant relancer la carrière de Gabin qui allait se spécialiser dans les rôles de patriarche bougon ayant bon cœur ou encore de faire connaître Lino Ventura dans un véritable rôle.
    Touchez pas au grisbi ne fait pas partie de ces polars secs et nerveux comme je les apprécie alors que je pensais que ce serait le cas, je trouve la première heure assez longue et ne proposant pas une intrigue très passionnante à suivre ; reste les acteurs qui apportent de la saveur à un film qui en manque ainsi qu'un charme désuet dû en partie à l'argot de l'époque.
    La dernière demi-heure privilège l'action mais arrive trop tard pour remonter le niveau selon moi d'un film un peu mou et traînant par moment.
    A découvrir cependant Touchez pas au grisbi ne marquera pas mon esprit.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Toute la mythologie des gangsters des années cinquante en un seul film. Loi du milieu, amitiés viriles, sexisme caricatural, rien ne manque. Evidemment, ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité sordide de la pègre, dont pas mal d'éléments avaient fait leurs classes et leur beurre en collaborant avec la Gestapo. La scène d'interrogatoire dans une cave est à ce propos singulièrement soft. Gabin fait du Gabin avec une relative sobriété. Paul Frankeur est à son habitude excellent et Ventura fait une apparition massive très remarquée. Jeanne Moreau et Dora Doll ne sont pas trop gâtées mais sont impeccables dans leurs rôles - limités - de souris à truands. En revanche, les autres comédiens manquent de présence. Le scénario est très conventionnel mais l'image est belle et les dialogues en argot d'époque de Simonin restent savoureux. Touchez pas au grisbi, bien que ringardisé par les films noirs américains qui tiennent beaucoup mieux la rampe soixante ans plus tard, reste un document sur l'idéologie propagée par les truands reconvertis comme Simonin, Bastianni ou Giovanni. Et quel plaisir de revoir ces comédiens qui ont marqué le cinéma.
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2017
    Gabin est au plus grand de son art dans cette histoire de truands entre deux vies. D'ordinaire si pudique, voilà notre Gabin national tantôt plaquant ses mains grandes ouvertes sur les seins d'une des "cocotes" qui lui tourne autour, en embrasser à pleine bouche une autre... et on y croit. Gabin, le distingué, le gentleman, amant d'une aristo séduite parce qu'il lui est mystérieux. Et pour cause, elle ne sait rien de ses affaires. C'est qu'il n'y a pas de retraite dans le banditisme et quand on a envie de se ranger des voitures il faut tenter le dernier "coup", le gros. C'est là la naïveté du bandit, la même naïveté qui mène le joueur de casino plein aux as à jeter tous ses jetons sur le tapis pour les multiplier, mais qui en sort toujours perdant. Les jetons de Max, c'est le grisby, un grisby bien planqué, de l'or que toutes les polices recherchent, et d'autres malfrats aussi (Lino Ventura débutant) parce que Josy a trop parlé. Josy (la très jeune Jeanne Moreau) est le micheton de Riton (René Dary) ami de toujours et associé de Max. Il en est mordu, elle pas. Une histoire qui se construit scène après scène, bien tenue et formidablement menée qui donne à penser que tout de même le grand banditisme des années cinquante en tout cas tel qu'il est décrit dans le film où la violence ne s'exprime qu'entre malfrats tranche avec celui d'aujourd'hui bien plus impitoyable et pervers. Enfin, les dialogues - qui ne sont pas de Michel Audiard ! - sont si exquis, si drôles même dans le tragique qu'on pourrait presque se passer d'images... à condition d'accepter de se priver de voir les costumes époustouflants d'élégance des personnages que, Gabin particulièrement, porte à la perfection.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Un film de gangsters très réussit réalisé par le cinéaste Jacques Becker très inspiré !! Ce long métrage est surtout connu pour son interprète principal Jean Gabin qui entame, selon la légende, comme une seconde carrière de comédien qui jouera par la suite beaucoup de polars chez des grands metteurs en scène mais il ne fera pas que cela . "Touchez pas au Grisbi" , le dernier mot du titre pouvait ètre une curiosité mais qui signifie un paquet de lingots d'or signalé quand on en parle ou qu'on le voit par une musique courte à l'harmonica. Max, le personnage central et son ami et collègue Riton veulent prendre aucun risque à leurs ages avec l'or caché et prendre une retraite paisible. Sauf qu'un certain Angelo, mafieux comptant des gommes sous son aile, kipnappe Riton contre le Grisbi et Max va avoir fort a faire. Un polar qui possède un bon scénario et une mise en scène qui vieillit bien de Jacques Becvker. Les scènes de fusillades et course poursuite sont impressionnantes. Impressionnant comme le jeu de Jean Gabin qui est une fois de plus admirable avec d'excellents comédiens à ses cotès comme Lino Ventura dans la peau du méchant ou la jeune et belle Jeanne Moreau. Un classique du cinéma Français.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2017
    Presque un policier solaire!!! Aucune action à part la dernière course poursuite, des dialogues contenus et réduits mais une présence et une ambiance absolument réussie malgré une histoire plutôt peu développée et simpliste.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Un film de Jacques Becker (à qui on doit entre autres "La grande illusion" et "Goupi Mains rouges"), lequel a co-écrit le scénario avec Maurice Griffe (qui a aussi signé le script de "Razzia sur la chnouf") à partir du roman éponyme de l’écrivain et scénariste Albert Simonin ("Mélodie en sous-sol", "Les tontons flingueurs"). La tête d’affiche revient à Jean Gabin, décidément très charismatique dans la peau d’un truand vieillissant, si convaincant qu’on croirait que son rôle lui a été taillé sur mesure. Un rôle qui lui aura rapporté un prix de meilleur acteur à la Mostra de Venise 1954. Un rôle qui va lui en amener quelques-uns du même genre dans les années suivantes. Quand on écoute les dialogues de "Touchez pas au grisbi", on pourrait les penser sortis de la plume de Michel Audiard, pour la seule et unique raison que l’argot (souvent lié au monde des truands et à celui des policiers) a été utilisé. Eh bien sachez que l’argot a été quelque peu édulcoré par rapport au roman (un peu trop même d’ailleurs, car les dialogues manquent parfois d’envergure), l’auteur de ce dernier s’étant vu contraint de rajouter un lexique en fin de l’œuvre littéraire afin d’en faciliter la compréhension. De plus, et c’est là que se démarque ce long métrage de ce qui se faisait avant, c’est le fait que l’histoire se place du point de vue des gangsters, tout en se démarquant du genre polar noir en prenant plus un air de thriller qu’autre chose. L’aspect policier est toujours là, mais de façon très légère, alors que le thriller se pose plus sur l’affrontement entre deux générations de bandits : les anciens contre les plus jeunes. Pour matérialiser tout cela, nous avons bien sûr Jean Gabin, à qui on a associé René Dary pour interpréter un Riton rendu un peu gaga sur les bords par la beauté étourdissante de sa belle (Jeanne Moreau si jeune qu’elle aurait pu être leur fille). Plus de vingt ans de différence, ça parait trop beau pour être vrai, surtout pour Riton. D’autant plus qu’apparait une nouvelle sorte de truands, plus motivés que jamais pour prendre la place des vieux, avec de nouveaux marchés comme la drogue. Il n’en faut pas plus pour tourner la tête aux femmes atteintes de vénalité. Pour incarner la génération montante assoiffée de pouvoir, un jeune acteur fait semble-t-il sa première apparition. Il s’agit de Lino Ventura, alors crédité sous son véritable nom : Angelo Borrini. Quoi de mieux que de débuter au cinéma avec un personnage qui porte le même prénom que lui ? Il n’empêche qu’il ne semble pas vraiment impressionné par l’aura de Jean Gabin. Mieux : il lui donne parfaitement la réplique ! Tout en étant différent de ce que le public avait alors l’habitude de voir, c’est de nous faire prendre en sympathie les bandits. Comment ? Eh bien c’est simple : en nous faisant partager leur quotidien. Outre le fait qu'on les voit en pyjama, prendre leur petit déjeuner, aller au restaurant comme des gens normaux, on découvre ainsi un univers où les liens peuvent être fraternels, donnant une dimension humaine à des personnes qu’on ne pensait alors que seulement obsédées par l’appât du gain quel que soit le moyen utilisé. Entre les deux générations, outre la différence d’âge, on peut voir la différence dans la façon de procéder. Les plus expérimentés croient en un code d’honneur, les morts de faim ne jurent que par la fourberie et la trahison. Tout cela donne une profonde réflexion sur la sagesse acquise par l’âge, et sur l’amitié. "Touchez pas au grisbi" est assurément un grand film, soigné jusque dans les moindres détails, d’une bien belle photographie à l’ambiance tendue juste ce qu’il faut spoiler: (et qui atteindra son paroxysme lors de la scène de l’échange)
    , malgré une lenteur qui peut ne pas être appréciée aujourd’hui si on ne regarde pas ce film avec un œil ancien. Non seulement c’était un effet de style de l’époque, mais cela permet aussi de donner une présence incroyable au personnage de Gabin, doué d’une lucidité et d’une maîtrise à toute épreuve. Tout comme le jeu d’acteur de Jean Gabin, du reste, même si ce n’est pas ici son meilleur rôle…
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un des grands classiques du film policier français, qui annonce par ses thèmes (un truand qui veut se ranger et fait passer l'amitié avant l'argent) et sa manière (personnages laconiques, rythme ralenti imposé par un Becker au sommet de son art), toute une série de films policiers français à venir, et en particulier ceux de Melville. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2016
    Ce film a marqué plus que les habituels drames de Gabin. Alors pourquoi ? Déjà, c'est un des rares opus réalisés par Jacques Becker (tandis que ses confrères ne juraient que par le caractère prolifique de leur carrière, il n'aura réalisé qu'une quinzaine d’œuvres).

    Ensuite, c'est sans conteste le témoin de l'évolution dans la manière de mener un scénario, puisque la fin tarde. Il y a même des rebondissements à l'heure où un film du même genre est normalement fini depuis longtemps.

    Autre particularité qu'un habitué au vieux cinéma français notera à coup sûr : pour une des premières fois, un film s'attarde sur des activités du quotidien auxquelles on ne voyait pas l'intérêt de s'attacher jusque là : la scène de brossage de dents et de coucher de deux hommes parle d'elle-même dans ce sens. Bref, pas trop de différence du côté Gabin, mais de quoi le sortir un peu de son moule.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2016
    L'un des films avec Jean Gabin que je préfère. Les costumes sont de rigueur, la cravate est serrée et toujours élégante chez Gabin. Les dialogues sont délicieux, les pétoires sonnent authentiques, l'histoire et l'ambiance sont magiques. Sans compter les dialogues, les prises de vue, les vieilles voitures et les règlements de compte à l'ancienne, façon gentleman. Un chef d'oeuvre, pour moi, que j'ai vu et revu sans me lasser.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Grand classique du film noir à la française, Touchez pas au grisbi possède de nombreuses qualités qui le rendent absolument délicieux : acteurs superbes – Jean Gabin en tête, tout comme Jeanne Moreau dans un rôle secondaire – musique magnifique, dialogues excellents. Un pur moment de plaisir.
    Loskof
    Loskof

    392 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2015
    Un vrai bon film de gangster à l'ancienne, avec tout ce que cela peut comporter de qualités et de défauts. Les qualités? Des gueules de cinéma, Gabin en chef de la pègre, qui se déplace lentement, qui donne une impression de maîtrise totale, d'emprise sur les autres. Lino Ventura dont s'était le premier film, un des mes acteurs fétiches. On a doit aussi à une plongée presque documentaire dans le milieu mafieux, bien loin des films actuels avec 50 scènes d'actions, où tout est affaire de relation, tout se fait discrètement, lentement. Mais le film a aussi ses défauts. Je ne lui reprocherai pas sa lenteur car c'est propre à l'époque et car cela sert le propos, jusqu'à un final haletant. ce qui m'a dérangé c'est plus l'abus de scènes inutilement longues qui alourdissent le film. C'est un peu contradictoire de vanter et lui reprocher sa lenteur, mais je pense qu'il manque une scène au milieu qui redonne du rythme, avant l'attente finale. Car là finalement le film est juste une longue attente. Mais ça reste un classique !
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Avec le temps le film est presque devenu un documentaire sur le grand banditisme de ces années-là, la première partie est à cet égard très curieuse où toute éclipse est gommée : on se met en pyjama, on se lave les dents, on mange du pâté étalé sur des biscottes et tout ça en prenant bien son temps, afin de contraster avec le déchaînement de violence de la dernière partie. La distribution est dominée de très loin par Jean Gabin, impérial (ce n'est pourtant pas son meilleur rôle, mais quel talent), Lino Ventura dont c'était le premier film est assez transparent. On notera la présence de Jeanne Moreau dans un petit rôle, parmi d'autres jolies femmes dont Dora Doll mais aussi l'époustouflante inconnue Marilyn Buferd jouant le rôle de Betty; la maîtresse entretenue par Gabin. Un film policier sans flic, un film sur l'amitié, un film sans fautes.
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