Je n'en attendais rien, j'ai relativement été servi. C'était même un peu moins pire, quelques scènes et décalages, aussi peu subtils soient-ils, m'ayant fait sourire. Mais bon, Charlotte de Turckheim, quoi... Je n'ai rien contre l'actrice, plutôt bonne, en revanche, niveau réalisation, on frôle le néant. Il n'y a vraiment rien. C'est un tout petit peu mieux niveau scénario. Un tout petit peu. J'aurais d'ailleurs sans doute fait preuve d'une (relative) indulgence s'il n'y avait pas quelques scènes proprement honteuses : toutes celles impliquant Cauet sans exception (rien que d'y repenser, je suis consterné) ou encore
l' « agression sexuelle »
la plus gênante de l'Histoire du cinéma entre le fils et sa présumée future femme : du gros, gros niveau. Dans l'idée, je trouvais ça plutôt sympa, pourtant, ces « Aristos ». Dommage également pour Julia Piaton, charmante. M'enfin, un point de départ rigolo et quelques bons mots ne suffisent pas à faire un film, surtout lorsque ce dernier est aussi pauvre dans l'écriture et parfois aussi lourd dans l'humour. À noter la présence dans l'un des premiers rôles de Rudi Rosenberg, futur réalisateur du sympathique « Le Nouveau », et visiblement nettement plus doué pour choisir ses réalisations que ses interprétations.