Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
christophe117
8 abonnés
251 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 24 novembre 2007
Enorme déception ! c'est long, long et long. Il y avait du potenciel, un tim roth en forme, mais franchement la sauce ne prend pas et c'est dommage parce que le sujet était bon. Mais vraiment à aucun moment l'oeuvre ne prend réelement de la profondeur.
Dur d’adhérer au dernier film du grand Coppola qui n’essaie pas de donner une unité à une valse de concepts et de clichés. Les bonnes idées (la recherche de la forme la plus primitive du langage comme un travail de toute une vie, comme un énorme compte à rebours vers le premier instant de la conscience humaine, l’autoportrait du cinéaste en homme revigoré) côtoient allégrement, parfois dans une même scène, les mauvaises (vouloir rendre hommage au cinéma hollywoodien – « Oh ! Un oiseau dans une île de Méditerranée, c’est un faucon maltais », Rosebud remplacé par des roses, les effets technicolors retentés avec une caméra HD…-, jouer avec les clichés des serials d’antan et d’une imagerie empruntée à Kafka). Coppola s’est senti rajeuni par son sujet au point de réaliser son film comme s’il s’agissait d’un premier essai, à tout vouloir y mettre il y perd une rigueur thématique et s’emmêle les pieds dans les changements de ton.
Il est bien difficile de reconnaître le savoir-faire de Coppola dans cette histoire abracadabrante. Au jeu du nom caché du réalisateur, on serait tenté de répondre Aronofsky, pour l’aspect à la fois mystique et ludique, ou bien un débutant du cinéma indépendant américain, pour les audaces formelles, comme si le vieux maître redécouvrait le plaisir de la caméra. Certains cadrages sont renversants (dans tous les sens du terme), hypnotisants, hallucinants. Quelques spectateurs et critiques allant chercher des schémas classiques dans la lignée de ce qu’a toujours fait l’auteur du Parrain, seront déçus par ce qu’ils prendront pour des gamineries, des effets de style spectaculaires mais inutiles. D’autres seront séduits par l’aspect inventif, bouillonnant d’idées, presque joyeux malgré l'âpreté du scénario qui lorgne du côté de Dorian Gray, ou des récits fantastiques des maîtres du genre. Incontestablement, Coppola s’est amusé comme un petit fou à raconter cette histoire, faisant partager son plaisir aux spectateurs sans à priori et sans volonté d’y voir autre chose qu’un spectacle sombre et merveilleux.
Certains moments sont passionnants (la réflexion sur le langage), d'autres presque ennuyeux (notamment le début). Trop long, le film aurait sans doute gagné à être plus clair. The Fountain, auquel L'Homme Sans Age m'a fait penser, allait plus loin dans le symbolisme et engagait une plus grande réflexion. Tim Roth est encore un fois bluffant, la mise en scène splendide, le film mérite 3 étoiles rien que pour cela.
Si vous hésitez à aller voir ce film, abstenez-vous ! Pendant la première moitié du film je me suis dis "quand est-ce que ca commence vraiment ?", et pendant la deuxième moitié c'était "est-ce que ca va durer encore longtemps ?". C'est lent, bavard, pédant et on ne voit pas où veut en venir Coppola. Peut-être qu'il faut être un chercheur en linguistique de plus de 68 ans pour apprécier...On a du mal à croire que c'est le même homme qui a réalisé Apocalypse Now.
Ouh la la que c'est long et confus ! Et pourtant ça démarre plutôt bien, on se laisse prendre à cette histoire fantastique de rajeunissement miraculeux, avec vieux professeur gentil (Bruno Ganz) et méchants nazis. Puis tout d'un coup, pouf : on change de film ... en quelques tours de caméra, on se retrouve en 1955 et on entame une deuxième histoire (toujours autour du temps , quand même), de métempsychose cette fois, dont l'héroïne est justement le sosie de la femme qu'a aimée Matéi dans sa jeunesse (vous suivez toujours ?). Là déjà on décroche ... après, ça part vraiment en vrille : ennui mortel à Malte pour une histoire d'amour maudite parce que liée à la quête de l'origine du langage, donc de l'humanité, pour finir en 1969 par une scène dans l'arrière-salle d'un café de Bucarest, où Matéi expose à ses vieux amis chenus des années trente (?!) son avis sur la probable future destruction de cette même humanité. Et là, vous avez compris comme moi, comme on est revenu à Bucarest, la boucle est bouclée , et le héros re-veillit en un instant et meurt. Voilà. Bon. Coppola nous donne une leçon de cinéma, les cinéphiles apprécieront le traitement approprié à l'époque : pastiche d'expressionisme allemand pour les années nazies (on s'attend presque à voir l'ombre de M. le Maudit se profiler sur les pavés luisants et la prostituée a des allures de Marlène), glamour hitchcockien pour les années cinquante, ennui antonionien pour le huis clos à Malte ... Bref, Francis s'est fait plaisir, Tim Roth est énimatique à souhait, mais moi j'ai beaucoup regardé ma montre
trois roses - mais une manque - les mots manquent - quand on aurait voulu aimer - aimer plus longtemps - le temps - péripéties du temps - une vie - plusieurs mondes - mais un seul amour - meurtri - réincarné - une femme - brune devenue blonde - vertigo - lost highway - cette maison au bord de la mer - où l'on parle une langue qu'on ne connaît pas - où l'on enregistre les sursauts d'une mémoire totale - réminiscences d'autres vies - battements d'autres coeurs - l'amour est à ce niveau là - inconnu - qui nous revient en une nuit - on le savait depuis toujours - mais on avait oublié - comment aimer - et de s'en souvenir - nous fait mourir - l'homme sans âge est sans réalité - seul - dans la connaissance - dans les rues du troisième homme - convoité, espionné, trahi - l'homme sans âge a mille langues - mille identités - mais il ne peut aimer qu'une fois - alors il s'enfuit - et revient au même endroit - l'éternité plus tard
Alors là je suis partagé. L'homme sans age est un film troublant, dont la thématique fait un peu penser à The fountain: un Homme qui ne vieillit plus. sauf que dans ce film, cet homme est connu dans le monde entier, traqué, examiné. Je met donc trois étoile pour l'originalité, et pour la réalisation particulièrement travaillée.
Maintenant je vous avouerais que je n'ai absoulment rien compris! Passé une demi heure c'était terminé, impossible de savoir ou le film va, et le message du film (s'il y en a un) est trop caché pour moi. C'est bien dommage parcequ'on atend avec impatience une fin qui pourrait expliquer toute cette folie, mais en vain.
Si quelqu'un a trouvé un sens caché au film, à la vieillesse de sa deuxième femme, et à la fin avec la rose, envoyez moi un message j'aimerais bien avoir le fin mot de l'histoire...
C’est incontestable : on est tout de suite soufflé par la maîtrise de Coppola et séduit par l’originalité du ton donné. Pourtant, même si ce film pourra plaire parce qu’il a une personnalité indéniable, on ne pourra s’empêcher de regretter ce propos décousu, s’éparpillant à droite à gauche dans un patchwork d’idée parfois peu cohérent. On ressent tout le long un potentiel énorme qui n’a pas été mené jusqu’au bout. On ressort donc mi-figue mi-raisin d’un film qui, vraisemblablement, n’a pas su rester rigoureux jusqu’au bout.
Vide, prétentieux et long, en un mot un film raté et ennuyeux. Quand on ne comprend rien à l'ésotérisme, faut pas faire semblant, on se ridiculise. A ne voir à aucun prix. Mr Coppola, vous m'avez profondément déçu, mais je m'en remettrai.
Nouveau Coppola... Etonnant, insipide, surprenant, "auteurisant", vivifiant, réfléchissant...non sens des mots ? oui tout comme le film. On nous surprend, on réussit à s'interroger, à se demander si et si... Voilà pas un OVNI mais un objet trop attendu par son auteur pour laisser de côté un narcissisme créateur voulant parler de trop de sujets profonds (origine du langage, science, amour, déroulement du temps...) on en sort confus et déçu d'un tel "broua organisé"...en résumé et pour être paradoxal (dans les mots précédents) tout comme le film l'est : bof le nouveau Coppola...
Je sais que je ne fais pas partie de ces gens qui aiment se masturber le cerveau quand ils vont au cinéma... Et maintenant, j'en suis sûre ! J'apprécie les films qui donnent à réfléchir (Dans la Vallée d'Ellah m'a beaucoup plu) mais là, je vais être honnête, j'ai rien compris : ni les intentions du réalisateur, ni l'histoire du film. J'étais larguée au bout de 10 mn et je suis restée uniquement parce que j'étais au milieu du rang et qu'il y avait des gens des 2 côtés. Nul...
La bande annonce était alléchante! L'histoire prend beaucoup de temps à décoller, mise en scène pas terrible à mon gout. D'ailleurs, j'avais un arrière gout amer en sortant de la salle. Et j'ai pas compris la dernière scène donc la fin!! Extrêmement décu, malgré la bonne performance de Tim Roth.
Voilà, une fois de plus Francis Ford Coppola marque le cinéma mondiale d'une œuvre géniale!!! L'histoire est est fantastique ( à tous les du terme ), la mise en scéne maitrisée; les images sublimes et les acteurs talentueux : c'est merveilleux..... Certes, je n'ai peut-être pas décodé tous les messages mais cela va me faire réfléchir! Et dans tous les cas je reverrai ce film et je lirai le roman qui l'a inspiré!!!!!
Film majeure ? Oeuvre grotesque ? Je ne sais véritablement que penser de L'Homme Sans Age. Ce qui est sûr, c'est que le dernier Coppala a le mérite d'être déconcertant !