Quel terrible ennui ! je me demandais pourquoi dans une salle de la défense j'etais seule.... car ce film n'a que tres peu d'intérêt la photo est belle est maîtrisée, mais le reste.... j'ai baillé au corneille durant toute la séance n'osant partir en me disant que le dénomment serait peut être mieux... hélas non !
quel bonheur de sortir de la salle pour prendre un petit café pour se réveiller ! n'oubliez pas votre oreiller :-(
La première partie intéressante mais la seconde est nettement mieux. Peut-être que j'en attendais trop de ce film. En tout cas, je trouve que les aspects intéressants de l'histoire n'ont pas été assez exploités.
J'ai été agréablement surprise en allant voir "L'homme sans âge". Le thème de la jeunesse eternelle n'est pas facile à aborder mais je trouve que le film s'en sort avec les honneurs, cela paraîtrait même crédible qu'un homme retrouve sa jeunesse après avoir été foudroyé. De plus il retrouve une deuxième fraîcheur avec l'apparition de la jeune femme vers le milieu du film, ce qui l'empêche de tourner en rond. Bravo à Tim Roth qui joue à la perfection...
Coppola se prendrait-il pour Lynch? On pourrait le croire avec ce récit sombre et romantique où l'espace-temps se perd dans les limbes. Pas facile à suivre cet homme sans âge, surtout dans les dernières minutes où les paradoxes s'enchaînent à toute vitesse, balayant toute tentative de compréhension. On y décèle pourtant quelques thèmes passionnants comme le choix cornélien entre l'amour et le travail, le désir d'une jeunesse éternelle et son corollaire, la peur de la mort. C'est fort bien filmé, remarquablement joué et passionnant de bout en bout. A voir et à revoir... de nombreuses fois!
Quel film navrant ! Seule l'extrême naïveté, pour ne pas dire niaiserie, de cette véritable croûte m'empêche d'éprouver autre chose que de la pitié ! J'ai eu du mal à y croire : on a l'impression qu'un gamin immature et exalté s'est essayé à la philosophie, avec de gros morceau de profondeur à l'intérieur. Détailler plus ce navet me fatigue tellement...Je suis accablé par ce que je viens d'endurer.(soupir).
Un nouveau film de Francis Ford Coppola est toujours un évènement, surtout quand celui-ci n'a pas tourné depuis près de dix ans. Mais je dois dire que ce nouvel opus me laisse perplexe. On arrive pas vraiment à savoir où le metteur en scène a voulu en venir. Le film navigue entre plusieurs genres, tour à tour drame, fantastique, histoire d'amour, ésotérisme et métaphysique, tout cela est abordé mais sans vraiment être traité à fond, aussi bien qu'au bout d'un moment on ne sait plus trop dans quel direction ça va. La première partie est assez intéressante depuis le coup de foudre jusqu'à la rémission et le départ de Dominic vers sa nouvelle vie. Après cela se gâte un peu, et avec l'arrivée du personnage féminin on commence à perdre pied. On assiste alors à un long cours de langues orientales mortes auxquels le spectateur ne semble pas avoir été invité, et du coup on reste un peu sur le côté de la route. Sur la forme par contre, c'est plutôt du beau travail. La photo est très belle, les décors et costumes aussi. Ils sont en fait assez intemporels, bien que l'histoire se déroule de 1938 à 1969, elle pourrait aussi bien se dérouler aujourd'hui. Les repères de temps sont donnés par des coupures de presse et des dates indiquées sur des panneaux dans une gare par exemple. Cela est sans doute voulu pour accentuer encore l'effet d'histoire hors du temps. La mise en scène elle-même n'est pas vraiment innovante ni très prenante, le réalisateur semble un peu rouillé par rapport aux chefs d'oeuvres qu'il nous a donnés par le passé. L'interprétation est quant elle très honnête. Tim Roth s'en sort très bien, il défend parfaitement son rôle et son personnage. Voilà un acteur qui n'a plus rien à prouver et malgré les faiblesses d'un film arrive à se transcender et à offrir toujours une prestation de qualité. Belle révélation que celle de Alexandra Maria Lara, jeune actrice roumaine aussi belle que talentueuse certainement promis à un bel avenir...suite sur mon blog
J’essaierais de vendre un scénario comme celui-là à une prod, on me l’enverrait en pleine gueule, tout en me conseillant de retourner à mes études. Un début inexistant, un second acte paresseux et un troisième… je ne sais pas… mentalement je n’étais plus dans la salle.
Coppola ne nous épargne aucun cliché, c’est bavard, bourré de deux ex machina, sans conflit… c’est se foutre de la gueule des spectateurs un scénario comme celui-là.
Il filme l’inutile, évite les scènes à faire…. Bref… un très mauvais souvenir et un film que je vais vite oublier.
Traîter de la linguistique, des origines de la conscience, du concept de "conscience globale" et des relations entre ces trois? Voila un point de départ passionant pour un scénario; mais surement pas celui d'un film de 2h.
Coppola nous propose ici un film soporifique, blindé d'erreurs en tout genres; et totalement dénué de sens. Les personnages ne sont pas du tout développés, l'histoire d'amour et ses conséquences sont totalement abstraites et l'intrigue est (bien évidemment) non résolue. On pour tout de même saluer la performance des acteurs principaux; mais aucun jeu n'aurait pu sauver un film avec un tel scénario
Pour résumer, Coppola à voulu traîter de sujets qui, même séparés, ne tiendront jamais dans un film de 2h. Il nous offre donc un film plat et sans réel intérêt, qui pone serait-ce qu'un début de réponse..
A Eviter, profitez plutôt de ces deux heures pour lire un ouvrage sur le sujet.
Mettre une étoile à un film d'un de ses réalisateurs préférés, disons le d'emblée, ça fait mal. Ca fiche le cafard. Surtout quand le film en question a, sur le papier un tel potentiel, qu'il peut devenir un très grand film puisque il est servi par un très grand réalisateur. Mais alors quoi? Qu'est-il arrivé à Coppola pour qu'il nous serve cet objet absolument inidentifiable, qui se cherche, entre film d'aventures, de science fiction, d'espionnage, philosophique? Pour que certaines scènes s'enchainent sans aucun liant? Pour que des images apparaissent sans aucun but? Soyons clairs, s'il n'était réalisé par le Maitre, l'Homme sans âge passerait totalement inaperçu, classé dans la catégories des projets gâchés par des réalisateurs qui se voient plus beaux qu'ils ne sont. Mais voilà, l'auteur c'est Coppola et on lui trouvera forcément des excuses ou des raisons. Ce n'est pas un mauvais film,c'est juste un objets bizzaroïde, confus et alambiqué qui réserve à quelques moment son lot de frissons et d'émotions, grâce à des comédiens parfaits (Tim Roth, comme à son habitude). Mais c'est quand même une énorme déception.
Un film de Coppola, c'est toujours un évènement. Je dois dire que je suis resté un peu sur ma faim. Les images sont magnifiques, les acteurs convaincants mais l'histoire est languissante. Il ne se passe pas grand chose, mis à part au début et l'ensemble est plutôt fumeux.
Voici un film nul comme on en fait pas souvent. Le scénario est vide, l'image est moche... un fil qui vous emmènera jusqu'au bout de l'ennui... Un 0-0 PSG - Guingamp à plus d'intérêt que cette chose horrible qu'est l'homme sans age. C'est dire ! A réserver pour votre pire ennemi.
Après dix ans d’absence Coppola revient, pas avec une grande fresque comme le furent Apocalypse Now ou le parrain, mais avec un film plus personnel. Avec son scénario alambiqué, « L’ homme sans âge » brasse des thèmes qui concerne plus ou moins le réalisateur ; le rapport entre un homme et son œuvre, la difficulté de mener à bien ses projets ou encore la contrainte du temps. Comme un môme qui assemblerait les pièces d’un puzzle, Coppola construit une histoire en entremêlant les situations, et en teintant le tout de mysticisme. L’homme sans âge a deux niveaux de lectures, la quête du personnage principal peut-être vu comme élément indépendant ou on peut faire l’analogie avec le parcours du réalisateur. On peut dès lors chercher à séparer la réalité de la fiction et débusqué les allégories du récit, mais le film se suffit aussi largement à lui-même. En effet les acteurs au diapason (Tim Roth en tête) servent cette histoire de rajeunissement, enveloppé dans des plans aussi beaux qu’originaux. Et si au début on interprète les événements, on cherche une sorte de fil rouge, très vite on se laisse porter par le temps avec e héros, pour finalement n’avoir qu’un mot à la bouche, celui de poème. Car « Youth without youth” est, plus qu’une ode à la connaissance, une balade onirique où Coppola, en grand enfant, nous souffle à l’oreille que la jeunesse c’est peut-être cette capacité à s’émerveiller du monde.