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stans007
23 abonnés
1 307 critiques
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2,0
Publiée le 5 avril 2021
« Le grand chemin » sans la poésie. Récit autobiographique besogneux, malgré une belle distribution (Denis Podalydès, Annie Girardot, Lorànt Deutsch), une bonne photo et une reconstitution soignée.
"Le temps des porte-plumes" un beau film, qui raconte l'enfance du réalisateur Daniel Duval. Sorti en 2006, le film a été tourné dans le Bourbonnais, en Auvergne dans le Lyonnais. Une reconstitution de la vie rural en 1954 très fidèle, c'est bien documenté, pas de caricatures, pas de fausses notes. Architectures, objets, machines agricoles, meubles ... Daniel Duval restaure ses souvenirs et les référents sur place ont conseillé l'équipe du film et prêté les objets qui convenaient à la période. Une belle histoire. Un film contemplatif, calme, simple, sans pathos excessif. Une bonne distribution, Jean-Paul Rouve, Anne Brochet, Denis Podalydès, Lorànt Deutsch, Annie Girardot. Un jeu très en retrait pour le duo Rouve/Brochet. Une bonne direction d'acteur pour le jeune Raphaël Katz dans le rôle de Pippo. Musqiue de Vladimir Cosma. Un petit film très bien fait et qui ne caricature pas bêtement la ruralité française.
Comme souvent, la bande son est pitoyable. Une leçon de prise de son et de cours d articulation en Angleterre ferait le plus grand bien à nos réalisateurs et acteurs
Daniel Duval a porté "Le temps des porte-plumes" (2005) pendant des années avant de pouvoir enfin le réaliser. Ce récit autobiographique décrit son enfance dans une famille d'accueil au coeur de la belle campagne française. J'attendais donc de ce film un vent de nostalgie sur un ton mélancolique, façon "Le grand chemin" de Jean-Loup Hubert. Hélas, si cette dimension est bel et bien présente, le manque de rythme se révèle vraiment préjudiciable, et les personnages ne sont pas forcément attachants. Une déception.
Dans les années 50, un jeune enfant de la ville nommé Pippo se retrouve dans une famille d'accueil en pleine campagne, ses vrais parents ne pouvant plus l'élever correctement.On découvre un gamin très taciturne, refermé sur lui-même et peu enclin au dialogue. Il erre dans sa nouvelle vie sans vraiment donner l'impression de ne jamais trouver ses marques. Pourtant son père de substitution, Jean-Paul Rouve, tente de se montrer sympathique envers le môme alors que la mère, Anne Brochet, est réticente quant au comportement du bambin. Celui-ci lui donnera raison tout le long du film tant il se montrera irrespectueux, violent et tricheur dans son école. Mais tout ceci est filmé d'une manière trop plate, on a l'impression que jamais rien ne se passe à l'écran et finalement on s'ennuie à suivre les péripéties de ce chérubin pas forcément attachant. La campagne telle quelle est montrée à l'écran ne nous invite pas non plus à l'allégresse, Daniel Duval la filme comme une nature morte et aucun plan ne nous restera en mémoire à la fin du générique... On aurait pourtant aimé être subjugué par ces vastes champs et ces beaux paysages verts.Et que dire de toutes ces petites histoires secondaires qui parcourent le film comme un ange traverserait une salle de cinéma endormie. Finalement une oeuvre assez pauvre...
J'ai eu le temps de féliciter Daniel Duval par Facebook interposé pour ce très joli film "qualité française", n'en déplaise aux pisse-froids qui préfèrent le cinéma intellochiant. Délicat, juste, touchant, merveilleusement interprété. Normal que les critiques trouvent ça fade...
C'est l'enfance de Duval et toute une aventure d'un enfant adopté de ce temps là.... touchant et plein d'émotions. Le couple est pas mal et les acteurs interprètent bien spoiler: ce qu'était la vie paysanne, un enfant espiègle à découvrir : c'est très différent d'élever un enfant d'eux ou un enfant déjà un peu grand, avide d'attention et de tendresse.. .... j'avais été touchée par ce film et me suis empressée d'acheter le dvd. à vos mouchoirs.
C'est Daniel Duval qui se penche sur son enfance avec ce film d'une grande humanité qui emboîte le pas pris 20 ans plus tôt par Jean-Loup Hubert avec "Le grand Chemin". Le film porté par le magnifique jeune comédien Raphaël Katz est l'occasion pour des acteurs de seconds rôles comme Jean-Paul Rouve, Anne Brochet ou Laurent Deutsch de montrer toute l'étendue de leur talent. Duval parle avec justesse et tendresse de sa propre histoire dans un film où il apparaît, homme d'âge mur parlant à l'enfant qu'il était. Il n'y a que le cinéma qui permette de tels moments de magie. L'enfant qui se croit mal aimé par ses parents adoptifs trouve un refuge affectif auprès d'une vieille femme rejetée comme lui qu'il entreprend de protéger. Annie Girardot dont les yeux sont déjà partis de l'autre côté du miroir de la raison joue encore merveilleusement ce dernier rôle mue par les automatismes d'un métier qu'elle connaît sur le bout des doigts. Le petit pipot apprendra que c'est quand risque de perdre les choses que l'on comprend à quel point on y est attaché. Un apprentissage de la vie qui permet à Daniel Duval de nous offrir une autre vision du monde rural qui n'est pas fait que de sentiments frustres comme l'imagerie populaire aime à la perpétrer. Magnifique.
Le Temps des porte-plumes aurait pu être un récit auto-biographique touchant mais souffre malheureusement de gros défauts qui finissent par lasser le téléspectateur.D'un côté, beaucoup d'histoires sont abordées sans jamais être approfondies.D'un autre,il est impossible de s'attacher aux personnages tellement la mise en scène enchaîne les différents moments de vie de Pipo au sein de sa nouvelle famille.Enfin,trop de films ont déjà abordé cette période en ayant pour thématique l'enfance,ce qui fini par donner un gôut de déjà-vu..
Récit autobiographique de Daniel Duval, "Le temps des porte-plumes" n'a rien de bien enthousiasmant. Axé sur la thématique de l'éducation d'après-guerre, il ne fait guère le poids face aux "Choristes". La faiblesse du film tient avant tout à la mollesse du scénario. Linéaire, il ne comporte aucune surprise. Le peu d'attachement que suscitent les personnages tire un peu plus le film vers le bas. Inexpressivité, tel semble être le maître-mot. A cet égard, l'affiche du "Temps des porte-plumes" est fidèle à son contenu. On croirait voir la photo d'une famille amish. Les questions abordées le sont de façon superficielle : les orphelins, la vie agricole, la guerre d'Algérie, le rôle des curés dans les campagnes. On reste dans le domaine du descriptif pur et dur, du coup la frustration laisse finalement place à l'ennui. A oublier donc.
Moi qui adore Daniel Duval l'acteur, je suis heureuse de le découvrir aussi réalisateur. Certes ce film a plus le rythme d'un téléfilm et les dialogues sont un peu ternes mais l'histoire est sympathique et le fait que ce soit autobiographique rend celui-ci émouvant. C'est un film tout simple, plein de tendresse qui nous fait passer un bon moment, Annie Girardot y est merveilleuse.
Malgré la naïveté qui se dégage de ce film, on tombe quelque peu sous le charme de l'histoire. Décrivant la vie à la campagne à travers l'arrivée d'un enfant de la ville, et sa difficile intégration, on aurait pu quand même espérer un peu mieux, et plus de contenu, pour éviter d'avoir l'impression de se retrouver devant un téléfilm. Le Temps des porte-plumes n'atteint ainsi pas le niveau de "A la gloire de mon père" et "Le château de ma mère".