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    L'Empire des sens
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    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Rarement l'audace dans l'érotisme aura été poussé aussi loin que dans cette oeuvre audacieuse où l'incroyable frénésie sexuelle des amants du film est contrebalancée par l'élégance visuelle de la mise en scène de Nagisa Oshima. Rien n'est épargné à l'image pour donner plus l'impression au spectateur de ne pas être un voyeur mais plutôt un témoin des événements, de cette quête de la jouissance suprême qu'on ne peut que trouver soit dans le sexe, soit dans la violence ou soit en réunissant les deux comme ce sera le cas ici. La musique ensorcelante et les jeux des deux acteurs qui se donnent à fond dans leurs rôles achèvent de rendre "L'Empire des sens" comme une oeuvre indispensable du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Je me disais bien qu'ils oublié le "érotique"... Car oui ce film est un porno mais "haut de gamme", c'est à dire qu'on trouve une histoire derrière, une critique, c'est plus intelligent que tous les films qu'ont trouve maintenant (dans ce genre hein!). Mais bon, à quoi bon. C'est plus "poétique" que la normale mais ça reste vulgaire. Le but est atteint. Mais j'ai été choqué par la scène des enfants (comment a-t-il pu...?) qui sous-entend un acte pédophile. Et une peu comme Salo, je n'ai pas été emporté par les désires sado-masochistes du réalisateur, surtout que ça tourne en rond et devient littéralement chiant...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    Véritable scandale à sa sortie au Japon, L’empire des sens du japonais Nagisa Oshima est couramment présenté comme un sommet de l’amour passionnel. En effet, on peut y voir une démonstration de la fusion impossible entre deux êtres habité par le désir. Malheureusement, la forme plus proche de la pornographie de part sa crudité que de l’érotisme au vu de son manque de sensualité, ennuie. D'ailleurs les scènes de sexes sont particulièrement fade. Si il est intéressant de constater une évolution parallèle entre cheminement de la passion et domination sexuelle, le tout manque clairement de beauté. Alors il y a bien quelques coup de génie mais c’est insuffisant pour prendre son pied. On parle bien d’une passion censé être dévorante. Alors pourquoi l’acte sexuel sombre t’ils dans une monotonie de la mollesse ? Ou est passé la fougue de la passion ? Le plus navrant c’est que cette mollesse n’arrive même pas à dégager une puissance érotique. S’abstenant de sensualité, le film devient presque une purge ou l’on compte les minutes. Bref, un film de sexe qui parle d’amour mais qui donne envie de s’abstenir.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    J'ai du mal à comprendre pourquoi ce film a eu un tel succès critique lors de sa sortie. Il a été très controversé de part son côté pornographique, notamment au Japon, mais la notoriété de ce film a plus que dépassé les frontières !
    C'est pour ça que quand je me suis lancé dans ce film je m'attendais à beaucoup, beaucoup mieux ! Le film est d'un ennui abyssal, répétitif, et les scènes pornos sont à la longue vraiment sans saveur ! La perversité est poussée à son paroxysme et la volonté de choquer est très présente. Mais le problème est que même cela ne fonctionne pas, le film ne choque absolument pas et on regarde les scènes sexuelles se répéter inlassablement tout en attendant sagement la fin. Celle-ci, avec une scène qui restera dans les mémoires (surement la seule de cette oeuvre !), étant quasiment le seul élément digne d'intérêt. Même l'ambiance musicale, pourtant l'un des gros points forts du cinéma asiatique, n'a pas été à la hauteur. Un film mineur.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Si j'avais publié une critique sur alloporno, j'aurais certainement mis 5 étoiles. Car pour un porno (techniquement, c'en ait un), "l'empire des sens" se place nettement au dessus de la moyenne des productions Marc Dorcel. Certaines scènes sont plutôt belles, et le cadrage n'est pas systématiquement ciblé en dessous du nombril. Mais, d'un point de vue cinématographique, on s'ennuie ferme ! Le film n'est qu'une accumulation de scènes de sexes répétitives, sans réel liens entre-elles. On pourrait monter le film dans le désordre, ça ne changerait pas la compréhension du récit. Mais bon, c'est toujours mieux qu'un téléfilm érotique sur NT1...
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Dans le film, le sexe est frontal certes, les scènes de sexe sont nombreuses (mais souvent très courtes), la nudité est bien là tout comme certaines pratiques devenues « normales » dans le genre mais en fait, ce qui fait toute la différence, c'est la transgression. Et quand je dis transgression, ce n'est pas tant au niveau des pratiques plus ou moins répugnantes, c'est la transgression par l'image et par le sens de cette image au sein de la narration. Ainsi, on peut dire que « L'Empire des Sens » est un vrai film, qui raconte une vraie histoire, avec de vrais personnages, au sein d'un cadre réaliste, et qui aboutit à un film qui a du sens parce que les scènes du genre font évoluer la psychologie des perosnnages, ce qui procure une émotion. C'est en cela qu'il s'agit d'une œuvre d'art et non d'un simple film aux vertues masturbatoires, vaguement sexy dans les années 70 et qui aurait mal vieilli. Bien évidemment, le tout n'étant pas signé par un t^cheron daltonien, les images sont sublimes, les cadres sont travaillés, les couleurs ont du sens, on ressent bien le côté charnel du sexe (le corps féminin a rarement été aussi bien filmé, quand bien même l'actrice Eiko Matsuda est magnifique), il y a des plans osés et sulfureux mais il y a surtout une vraie volonté de montrer ça de manière plus « artistique ». Alors certes, le film a quelques problèmes de rythme, le propos visait plus clairement la société japonaise de l'époque (même si le film fera scandale partout dans le monde à sa sortie), le personnage masculin est réduit à un simple godemiché procurant du plaisir aux femmes qui parle et qui marche mais ça reste incroyablement puissant, parfois assez excitant, ça dit beaucoup de choses sur l'amour fou et passionnel et c'est vraiment un film qui marque la rétine. Bon, évidemment, il y a cette fameuse scène de l'émasculation qui fera mal aux spectateurs masculins (pour ma part, j'aurai du mal à regarder une femme trancher un concombre désormais sans repenser à cette scène) mais ce n'est pas gratuit et c'est définitivement un classique entre les classiques... même s'il œuvre dans un genre bien particulier et qui mériterai d'autres œuvres de cette trempe. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    serb
    serb

    26 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai pas dû comprendre la subtilité et le message de ce film, dont j'ai ouï qu'il était culte.

    Je pense que les deux dernières lettres du mot "culte" ont dû s'égarer.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2011
    L'Empire des sens (1976) avait mérité son scandale, car il faut bien l'avouer, même s'il s'agit là d'une coproduction franco/japonaise, le film avait de quoi déranger les bonnes consciences, surtout dans un pays aussi puritain que pouvait l'être à l'époque le Japon.
    Inspiré de faits réels (!!), le film flirt entre l'oeuvre pornographique et le drame passionnel. On y suit les tribulations d'un couple hors norme, l'un ayant des pulsions sexuels, l'autre multipliant les expériences sexuelles. Une passion charnelle et destructrice qui les entraînent au fur et à mesure dans les limbes de la pornographie masochiste où la violence à outrance les emmènent vers le point de non retour. Une oeuvre qui marqua le cinéma des années 70, surtout au Japon, à cause du procès contre le réalisateur (pour avoir "réalisé une oeuvre pornographique", d'où sa censure et son interdiction pendant de nombreuses années), quoi qu'il en soit, le film dérange, choque, pousse à la réflexion, partage les spectateurs et il y a de quoi !
    Signalons enfin que le cinéaste réalisa quelques années plus tard, une suite intitulée L'Empire de la passion (1978), beaucoup moins explicite et essentiellement érotique.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Du mot "érotique", je ne sais pas trop ce qu'en a retenu Nagisa Oshima, en tout cas pas la partie qui indique "l'incitation au désir sexuel". Les scènes de sexe sont en effet souvent très froides parce que quasiment jamais filmées à la bonne distance, avec ces innombrables gros plans qui pourraient créer un effet sensuel (comme on l'a vu très récemment dans "Love" de Gaspar Noé) mais qui soulignent plutôt l’obscénité du cinéaste, laquelle sera étalée dans une dernière demi-heure interminable et dégoulinante de misogynie : la femme est en effet détraquée, nymphomane et bien évidemment castratrice. Enfin, parce que la critique ce n'est pas attribuer des bons et des mauvais points pour en faire un savant calcul scientifique, il ne serait pas judicieux de donner trop d'importance à la photographie et à la lumière qui, même si elles sont indéniablement soignées, ne sont mises au service de rien et ne sont donc qu'une forme vide. Trop peu de moments érotiques - quelques uns restent comme la scène de fellation en plan large pendant que l'homme fume - dans ce film qui prend une tournure assez détestable et demeure surtout effroyablement répétitif.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    19 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2011
    L'empire des sens devait être une petite bande cinématographique foutrement poétique et relevant d'un génie de réalisation. Il n'en est rien. Le film se rapproche plus du carré rose RTL9 que de l'art et essai réussi à la 9 songs.
    En 1936, une geisha s'énamoure du mari de la chef, et c'est enchaînement de partie (très soft, et parfois surjoué, tournant au film de cul asiatique avec la petite dame qui couine des sons suraigües, et monsieur qui ramonne tranquillement derrière. A savoir qu'avec son tout petit zizi, il la colle à l'orgasme avant même de l'avoir pénétrée. Si il pouvait me donner une leçon ...)

    J'ai lu que certains critiques avaient trouvé le film beau de la première et la dernière image. Je l'ai trouvé sérieusement laid. Esthétiquement, il n'y a pas grand chose à en tirer, et l'impassibilité des acteurs, voire leur manque de vie, m'a laissé de marbre. Plus proche du film pouvant passer la nuit sur XXL ou Paris Première que la bande pouvant être primée. Au bout d'une demi-heure, je commençais déjà à me demander quand ce foutoir allait se terminer. C'est parfois d'un ridicule ... Rarement atteint. Bref, un fait divers (réel, disent-ils) sur lequel vous pouvez sans regret passer votre chemin.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2023
    Chacun sait, aujourd’hui, le parfum de scandale dégagé par ce film. Il y a, d’une part, la crudité des scènes de sexe, avec des actes clairement non simulés. Il y a, aussi, le caractère licencieux de la passion amoureuse ce film, le personnage féminin poussant toujours plus loin le personnage masculin dans le vice. Sur ce dernier point, il est intéressant de noter que c’est bien le désir de Sada, ancienne prostituée devenue domestique, qui guide l’action du film, son patron Kichizo étant cantonné à un rôle assez passif, presque d’homme-objet, subissant l’appétit démesuré de Sada pour le sexe - le sien en l’occurrence.
    Mais on aurait tort de ne voir ici que des sexes d’homme et de femme en action. Cette libido sans limite s’incarne bien davantage en la bouche de l’actrice, Nino Metsuda. Une bouche qui, à l’instar de celle d’Adèle dans le film de Kechiche, n’a de cesse de soupirer, supplier, embrasser, en viendrait presque à dévorer son amant tout entier. C’est l’élément corporel qui est au cœur de chacun des plans - jusqu’à en occuper tout l’espace à un endroit du film. Bien plus que le pénis ou le vagin, dont on ne nous épargne aucun détail, c’est la bouche de Sada qui est au centre de la prise d’images, l’endroit par lequel Nagisa Oshima "attaque" chacune des scènes.

    Autre point du film intéressant : la façon dont le couple se retire progressivement du monde, dans des espaces qui semblent se restreindre au fil du récit, jusqu’à les couper complètement d’un extérieur marqué par le contexte militariste de l’époque - des soldats défilent dans la rue au tout début du film. L’action est donc ramenée à la stricte intimité de la chambre à coucher, souvent réduite à la seule présence d’un lit et d’une tablette pour le saké. Cette fois-ci, on pense à un autre film : le non moins scandaleux Dernier Tango à Paris (Bernardo Bertolucci, 1972), sorti quelques années auparavant et dans lequel le couple formé par Marlon Brando et Maria Schneider se réfugiait dans un appartement parisien pour s’adonner à des pratiques sexuelles sadomasochistes. Eux ne semblaient pas fuir le contexte politique mais peut-être davantage le climat sociétal (je fais ici référence au féminisme alors en pleine expansion). Dans cet appartement, ils s’interdisent d’échanger leurs noms ou tout ce qui a trait à leur identité sociale, comme pour y échapper. L’homme y règne en maître et impose son désir à une femme prête à tout accepter. Au début, ça a l’air d’un jeu mais on découvre que ce qui s’y joue est des plus sérieux : la tentative de rédemption d’un homme brisé à travers des pratiques peu en phase avec les évolutions du monde extérieur.

    Alors que la révolution sexuelle bat son plein en Occident, nous sommes donc en présence de deux films qui font de la sexualité un acte de dissidence, un refuge pour se protéger du dehors. Mais dans les deux cas, ce retrait du monde, qui se fourvoie dans les plaisirs de la chair, spoiler: se révèlera être une impasse, un jeu pervers à l’issue fatale. Chez Oshima, le piège semble se refermer lentement sur les deux amants, le feu de la passion les dévorant finalement tous deux ; chez Bertolucci, c’est l’impossibilité pour le couple de vivre sa passion dans la réalité d’une société changeante, où l’homme doit reconsidérer la place qu’il occupe.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2013
    L'empire du sexe jusqu'au-boutiste. Nagisa Oshima (Furyo), réalise et écrit ce qui reste et restera au fond de la chair et de l'âme. Rare de voir tant de manifestation de sentiments, de passion charnelle extrême (hormis dans un porno...). Deux personnes touchant le summum, le nirvana tant par leur physique que le mental. Eiko Matsuda et Tatsuya Fuji deviendront inoubliables. L'Empire des sens est aussi un fait divers réel et incontestable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 février 2011
    Je me suis décidé à regarder ce film car j'en entendais que du bien. Alors peut-être que j'ai placé trop d'attentes dans le film mais franchement je nai pas été sédui du tout!!
    Ce n'est pas le fait que le film soit choquant, dérangeant ou différent qui me gêne mais plutôt la manière dont est traité cette histoire d'amour entre deux êtres qui ont chacun des plaisirs extrêmes! Personnellement je n'ai vu que des scènes de sexes identiques sans fond ni messages à part nous montrer la réalisation des fantasmes morbides (je ne juges pas bien sur) des deux protagonistes! Le point culminant restant la scène finale que je trouve aberrante pour le symbole qu'elle veut représenter! Je ne comprends pas comment on peut y voir un autre message même en replaçant le film dans un contexte "historique"!

    Bref, je pense juste que je n'ai pas saisie le propos du réalisateur et je respecte bien évidemment ceux qui ont aimé mais si je l'ai regardé jusqu'au bout c'est parce-que l'image est très soignée, ce qui constitue pour moi le seul intérêt de ce film au demeurant choquant mais qui ne joue que là-dessus pour essayer d'attirer le regard du spectateur.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    Ayant profité d'une révolution des moeurs dans l'ère du temps, le cinéma érotique s'est logiquement développé dans les années 70, donnant naissance à quelques oeuvres qui aujourd'hui encore retiennent l'attention de bien des cinéphiles. L'un des plus célèbres (si ce n'est le plus célèbre) long-métrage de ce genre est bien évidemment "L'Empire des Sens" de Nagisa Oshima dont l'action se déroule à Tokyo en 1936. Pas de reconstitution d'époque et de décors artificiels mais un huis-clos passionnel traitant du thème de l'amour fou. Seulement voilà, si l'on s'attarde un peu sur la démarche du réalisateur, on se rend vite compte qu'il ne fait qu'empiler les lieux communs sur le sujet. Bercé d'un romantisme idéaliste (que les infidélités sexuelles contribueront paradoxalement à sacraliser un peu plus, en rendant l'amant(e) plus désirable encore pour son partenaire), le cinéaste tombe effectivement dans le piège de l'exaltation des grands sentiments dont il ne parviendra jamais à se défaire. Film physique plutôt que psychologique, "L'Empire des Sens" ne possède pour autant pas de relief : les scènes de sexe sont monotones et à la longue (il n'y a absolument que ça) relativement ennuyeuses dans la mesure où elles se ressemblent toutes. De plus, je ne suis pas franchement convaincu par leur pouvoir "provocateur", ne faisant qu'expliciter visuellement ce que beaucoup avaient brillamment suggéré avant lui, sans pour autant donner plus de force à l'oeuvre. A titre de comparaison, le célèbre gros plan d'une érection dans "Le Décameron" cinq ans plus tôt était autrement plus subversif (car drôle et s'inscrivant dans un contexte anticonformiste insultant violemment certains codes moraux) que ces multiples fellations, pénétrations et éjaculations. Cherchez l'erreur ! Alors, c'est vrai que "L'Empire des Sens" a bien vieilli et reste regardable, du fait notamment de la qualité de son esthétique imposante ; cela ne l'empêche pas d'être redondant jusqu'à entraîner des bâillements.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    L'empire des sens est réputé pour être le premier porno d'auteur plus que pour être un vrai bon film. Donc je ne m'attendais pas à grand chose et bon c'est certes pas extraordinaire, mais c'est assez sympa malgré tout grâce à de bonnes idées, un certain sens de la poésie et quelques scènes intenses, surtout vers la fin.

    Ce que j'ai aimé, c'était ces femmes qui avaient cette envie de pénis, cette envie d'être exclusive, jusqu'à menacer d'être violentes si jamais il y avait tromperie. Mais il y a surtout et avant tout la plus belle scène de fellation que j'ai pu voir, elle joue avec son sexe, le met en bouche, l'embrasse et chante en même temps, vraiment une scène d'une grande beauté et je vais doute radoter, mais Bonello avait fait dire à son Pornographe qu'il tentait dans tous ces films de faire au moins une scène vraie, une belle scène, une scène touchante et là c'est exactement ça. Parce que si l'on me disait que l'actrice était amoureuse de l'acteur, j'y croirai !

    Après, dans le "même genre", j'ai préféré la bête aveugle, qui allait plus loin encore dans ce désir du corps, dans cette volonté de se donner à l'autre, de jouir jusqu'à tomber dans des extrêmes assez terribles.

    En fait le souci d'un empire des sens, comparé à la bête aveugle justement, c'est que l'empire des sens, si on excepte la scène de toute beauté que j'ai déjà mentionnée, c'est un peu mécanique, ça ne me parle pas outre mesure, ça ne me touche pas plus que ça et ceci même si le film n'est pas pénible à regarder... J'ai néanmoins toujours ce problème, je ne sais pas qui est qui... Je ne sais pas, je n'y arrive pas... j'ai vraiment du mal à reconnaître les personnages s'ils n'ont pas un signe distinctif... et vu que là elles sont nues...
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