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    L'Empire des sens
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    3,2
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Très mauvais porno bien incapable d'émoustiller qui que ce soit, surtout vers la fin où ce sera carrément la débandade... et un maudit film d'horreur... Chapeau à l'acteur qui se démène avec ce qu'il a, et ça doit pas être facile tous les jours (bah ouais pour nous, occidentaux, ça nous en touche une sans faire bouger l'autre, au moins une en guise de solidarité ou de commisération) parce que par ailleurs, il se tape quand même une grosse et une vioque... banzaï mon gars !

    Quant à la nympho, on lui donnerait volontiers même si... elle est un trop nympho quand même, quand elle vire pas directement sado-maso. Et puis, je suis un peu déçu : aucun bukkake ! pourtant on m'avait dit que c'était la spécialité de la maison du soleil levant. Et pourtant, il aurait bien fallu, regardez dans quel état elle est : un volcan insatiable. Appelez les pompiers. On s'étonne après, si c'est le drame...

    En tant que film... intello-psycho (?) avec des scènes pornographiques, l'Empire des sens du milieu tombe don à plat et ne saurait être pris pour autre chose que ce qu'il est, c'est-à-dire un sinistre film de boules, peu importe la récupération que peuvent en faire Télérama, Positif ou des étudiants en histoire de l'art.
    tonton29
    tonton29

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2020
    La 1ère fois que j'ai vu le film, je n'ai pas accroché car trouvé laid et manquant d'amour et de passion alors que c'est théoriquement les thèmes principaux du film...
    Plusieurs années plus tard, je lui accorde une 2e chance, l'âge et la "culture" cinématographique personnelle pouvant permettre de mieux l'appréhender...
    Bon... Pas le cas... Les 2 acteurs semblent peu investis dans cette passion amoureuse destructrice... Heureusement qu'ils sont beaux, ça compense la platitude des relations et des situations...
    Quelques scènes intéressantes pour montrer l'évolution des sentiments, des exigences amoureuses et la montée de la "folie" (le regard très expressif et profond de la demoiselle à la fin compense la platitude générale)
    Des scènes inutiles ou ridicules (la psychologie nipponne est-elle si retenue ?) ou rien n'est montré mais intériorisé... Comme pour remplir en durée... Pourquoi ne pas alors avoir mieux personnalisé les personnages et 2nds rôles ? Pourquoi ne pas avoir développer les scènes erotiques pour les diriger vers le beau ? Comme si l'amour et la passion étaient associés à une forme de laideur et que c'est pour mieux nous préparer à la scène finale ?
    Le film n'a rien de pornographique mais il manque cruellement d'érotisme et de sensualité. Ils sont beaux mais pas mis en valeur. Les corps ne parlent pas et ne diffusent que peu l'envie.
    Un sujet difficile (adaptation d'un fait divers réel) mais mal traité... Dommage...
    L'amour à mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 novembre 2010
    Contreversé,très érotique,"l'empire des sens" est l'un des plus grands films que le Japon nous ait donné,a coté des "septs samouraïs".
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2008
    Belle oeuvre romantique pleine de ces détails quasiment incontournables : Il est clair que ce film nous entraîne tout le long de sa durée par son halo presque irréel!..
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juin 2007
    L'ambition du cinéaste est de restituer ce fait divers en accentuant l'isolement, le désir sexuel et la folie, avec la durée du film. Si les thèmes abordés fonctionnent à merveille, le rythme lui s'essouffle, et on est difficilement subjugué par ce délire sado-masochiste d'une lenteur pas assez envoûtante et d'une redondance devenant ennuyante. Cependant Oshima est un personnage car il fallait oser : déifier le sexe de l'homme par les paroles et actes de cette jeune femme nymphomane tout en le montrant de nombreuses fois à l'écran. Il en résulte une oeuvre intéressante dans le bagage du cinéaste japonais car il a le don de susciter la controverse... Et l'érotisme n'avait jamais été aussi bien filmé au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juillet 2007
    Sulfureux et sensuel, L’Empire des Sens n’a rien de son charme bien que quelques fois trop désuet.
    DreamyFramesSeeker
    DreamyFramesSeeker

    10 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 avril 2024
    "L'Empire des Sens" est un film qui vous fait réfléchir… principalement à quel point il serait plus agréable de regarder n'importe quoi d'autre. Avec plus de scènes de sexe que de dialogues (et c'est un euphémisme), ce film semble avoir été réalisé par quelqu'un qui a confondu l'art avec une séance de gymnastique érotique. Si vous cherchez un moyen rapide de vous rendre inconfortable lors de votre soirée cinéma, félicitations, vous l'avez trouvé !

    Les personnages semblent avoir oublié qu'ils ont une vie en dehors de leurs ébats passionnés, et le spectateur pourrait bien se demander s'ils ont même un semblant de personnalité. Et ne parlons même pas de l'intrigue, qui semble se résumer à une série d'escapades sexuelles sans queue ni tête (enfin, surtout sans tête).

    Bref, si vous cherchez un film pour impressionner votre "date" par votre sens de l'aventure cinématographique, assurez-vous d'avoir un plan B prêt à l'emploi, à moins que votre rendez-vous n'ait une obsession particulière pour l'art érotique japonais des années 70.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    "L'empire des sens" est incontestablement le chef d'oeuvre le plus marquant du cinéma érotique. A travers la passion amoureuse entre deux personnages, le réalisation nous montre une très bonne réflexion sur les pulsions de l'être humain. Datant de 1975, c'est une vraie image de la libération sexuelle. Tout pouvait paraître choquant à cette période du cinéma. Nagisha Oshima a d'ailleurs eu de très gros problèmes avec son oeuvre. Il est évident que avec cette réalisation, on n'est vraiment à la limite de la pornographie. "L'empire des sens" a été interdit de diffusion au Japon jusqu'en 2001.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juillet 2016
    Difficile d'établir une critique d'un film dans lequel on passe par tous les états. D'une romance interdite, assez touchante, on passe à la chair et à ses excès. Le vice n'éprouvant aucune limite quand on est animé par lui, on touche vite à des pratiques innommables. Le fait que tout soit montré rajoute au dégoût que peut inspirer petit à petit l'addiction fatale. Ce qui ne semblait qu'un film pornographique sans grande importance prend tout son sens par la suite et l'on peut comprendre où voulait en venir le réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des films les plus troublants et les plus dérangeants de l'histoire du septième art. Pourquoi ? Pour l'érotisme général et le pornographique de certaines scènes (éjaculation buccale filmée en insert, c'est osé). Cette réflexion sur la sexualité et l'art qu'elle constitue n'est pas dénuée d'intérêt : c'est pourquoi L'Empire des Sens se laisse apprécier sans difficultés, non pas par vice ou par manque sexuel, mais simplement parce qu'il constitue à lui seul une branche dans l'arbre qu'est le cinéma. Oshima, hélas (il y en a toujours un), s'attarde parfois trop sur les coïts et pas assez sur une intrigue, souvent délaissée. Ce, jusqu'au dénouement tragique, qui révèle toute la pensée de l'auteur. Certes, les acteurs laissent à désirer (normal, pour des acteurs pornos, de profession ou pas), et certes, le réalisateur s'égare par moment : mais, toujours, la pensée est là, et l'engagement aussi (sans quoi, le film n'aurait évidemment pas vu le jour). Simplement à déconseiller aux âmes sensibles, mais les cinéphiles sont encouragés à connaître un nouvel aspect de l'art cinématographique.
    Karim B.
    Karim B.

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    j'adore le porno, c'est un fait mais en voir dans un film traditionnel je trouve ca choquant, donc chaque chose a sa place, l'érotisme, par contre c'est cool, mais l'idée d'une femme qui est obsédée sexuelle au point de tuer son mari en l'étranglant et de trancher ses parties intimes, c'est insoutenable mais c'est un bon film quand meme et j'adore la musique japonaise tellement envoutante
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2011
    Depuis l’antiquité grecque jusqu’à Georges Bataille, Eros et Thanatos, le sexe et la mort, sont intimement liés.
    D’ailleurs, n’appelle-t-on pas l’orgasme la ‘petite mort’ ? La mort, comme le sexe, est une sublimation de notre condition de mortels.

    Un film en particulier a su retranscrire, avec une troublante fidélité, les ébats de ce couple fatal, L’empire des sens. Le titre japonais est Ai no corrida, textuellement, la corrida de l’amour. La métaphore est juste puisque c’est à un véritable combat, qui s’achèvera par la mise à mort de l’un d’entre eux, auquel se livre les deux amants, Sada Abe, une ancienne geisha et Kichizo qui, dans ces ‘amours de fauves’ y perdra la tête… et la bite !

    Ce film japonais, de Nahisa Oshima, sorti en 1976, resta pendant longtemps interdit dans certains pays puisque le sexe n’y est pas simulé. Les personnages ne jouent pas à faire l’amour. Ils font l’amour. Alors que pour les gens en général, ils ne baisent pas, ils ‘jouent à baiser’.

    Inspiré d’un fait divers authentique qui se déroula au Japon en le 18 mai 1936 et où une femme coupa le pénis de son amant et se trimballa avec dans les rues d’Ogu, le film montre comment deux personnes font fi des conventions sociales pour aller jusqu’au bout de leur logique qui est, non pas sexuelle (le sexe n’est que le moyen) mais métaphysique.

    Selon Saint-Augustin, l’on ne peut pas faire confiance à nos sens. Dans le film d’Oshima, au contraire, ce sont les sens qui deviennent l’horizon de l’être. Le voile de cette illusion qu’est la réalité est levé et le couple va au-delà du principe du plaisir. Hesse l’avait déjà bien illustré dans Narziss und Goldmund où ce dernier en voyant la douleur sur le visage d’une mère qui met au monde un enfant fait le parallèle avec le plaisir qu’éprouve la femme au moment où elle jouit. Ce qu’Oshima a essayé de rendre compte dans le film, c’est que douleur et plaisir se réduisent tous deux à des sensations physiologiques, et celles-ci nous révèlent l’existence. Le film décrit un monde où l’empire des mots s’évanouit (leurs dialogues sont presque inexistants laissant place à un silence angoissant), et où l’emprise du langage expire, ce qui est aussi le corollaire à la disparition de toutes normes, quelles qu’elles soient… la fission du mot est aussi puissante et dévastatrice que la fission de l’atome (au japon cette comparaison est d’autant plus prégnante): les deux amènent à rien de moins qu’à la destruction de la réalité !

    Les protagonistes ne vivent pas dans un monde chrétien où les idées platoniciennes règnent ; ils sont conscients qu’ils ont été Geworfenheit, comme dit Heidegger, « projetés » dans ce monde… un monde où il n’existe pas de vérités et de morales universelles, mais où la vérité est aletheia… « dévoilement » de notre être. Aujourd’hui, contrairement à l’époque de Freud, ce n’est plus la sexualité qui est refoulée, mais la « volonté de puissance »… Celle-ci est libérée par la fission du verbe, verbe qui se fait chair… en somme, c’est un peu un mélange entre l’évangile de Jean, et le livre de l’Apocalypse. On peut ainsi dire que le film décrit un microcosme post-apocalyptique et postmoderne… Post-apocalyptique car les protagonistes vivent dans un monde, leur monde, où toute norme est morte, et postmoderne car pour eux, les grands récits ont pris fin !

    Il y a une vie après le sexe. Cela s’appelle la folie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 juin 2009
    Pas de fausse pudibonderie. En regardant "l'Empire des sens" je ne m'attendais pas à un film sur la cérémonie du thé ... Cependant je ne m'imaginais pas non plus une telle abondance de scènes de sexe. Cette surenchère d'étalage de chair nuit grandement à une histoire qui aurait pu, par ailleurs, être bouleversante si elle avait été mieux traitée. Car le film n'est constitué que de cela, l'union répétitive de deux amants à qui leur passion échappe et qui pousse l'héroïne à la démence.
    Ces fameuses scènes d'ailleurs, parlons-en. Pas vraiment obscènes, malgré certaines scènes "choc" inutiles (un viol, des attouchements sur un enfant, des jeux avec de la nourriture, une fellation explicite...), elles sont plutôt froides et plates. Si leurs sens semblaient en émoi, les miens sont restés de marbre devant une telle absence de volupté. Ce qui a, tout naturellement, mené à un profond ennui. Entendre les gémissements plaintifs de l'actrice sur fond de musique monocorde devient rapidement insupportable.
    Un film qui, à mon avis, a beaucoup fait parler de lui par son caractère pornographique qui a fait passer au second plan l'histoire passionnelle de ces deux êtres.
    Ce film mérite toutefois une étoile pour le jeu subtil des héros, qui ont réussi à ôter toute trace de vulgarité à leurs personnages.
    Un film culte transgressif, qui en voulant se démarquer, n'est parvenu qu'à provoquer de l'ennui et parfois même un peu de dégoût.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Une succession de scènes érotiques voire porno (au moins pour celle qui se termine en éjac buccale) bien filmées et ambiancées sur fond d'une histoire de passion obsessionnelle finalement décevante. On y reviendra pas...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2010
    Certaines personnes ne verront dans ce film que sont aspect pornographique et trés osé pour un film non destiné au circuit du film porno mais "L'empire des sens" est bien plus que cela. Certe le film est choquant par ses scène de sexe car les plans sont souvent trés rapproché et les actes sexuels sont la plupart du temps non simulé (ce qui est rare dans le cinema classique). Le film montre surtout un amour poussé à l'extrème, un amour fusionnel, toujours à la recherche d'un plaisir plus intense. La réalisation de Oshima est sans faute et sublime encore plus cette histoire d'amour entre les deux protagonistes, on peut aussi feliciter les acteurs pour leurs prestations sans limites.
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