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    L'Empire des sens
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    3,2
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2009
    Après avoir regardé Le Jouet de Weber avec Pierre Richard sur Paris 1ere, je fais un petit tour sur le web en laissant tourner la Tv, puis assez vite, des murmures et des cris de jouissance en provenance du petit écran attirent mon attention... Je me suis donc laisser tenter par ce film dont il me semble que j'avais entendu parler.

    Un film très esthétique dont le but est clairement la sensualité plus que la pornographie, mais qui à mon avis en choquer plus d'un(e). J'ai été particulièrement surpris de voir des sexes en gros plan et beaucoup de "tabous" franchis (même si les scènes restent furtives) dans un film seulement interdit au moins de 16 ans. Dans ce cas, des films érotiques comme Emmanuelle pourraient passer "interdits" aux moins de 14... Quand on voit que le thriller "In the cut", avec une pauvre scène de fellation filmée de loin, et avec un faux pénis, est de ce fait interdit aux moins de 18 ans, on se pose pas mal de questions...

    Un film culte pour sa singularité, mais pour public TRES TRES TRES averti donc.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 décembre 2007
    Grand classique du cinéma, L'Empire des sens ne doit son statut qu'à son objet transgressif. Car une fois admise l'hypothèse du film pornographique, il n'en ressort pas grand-chose. Pire encore, la sexualité présentée ici n'a strictement aucune substance, elle est terne, convenue, grossière, étonnement rapide et étonnement peu audacieuse. Pourquoi tout ce bavardage ? Pourquoi toutes ses obscénités ? Était-ce un moyen de palier à la photographie ennuyeuse, laborieuse, tout sauf sensuelle, de Oshima ? Le sujet, intéressant, de L'Empire des sens aurait mérité plus de sel, moins de vulgarité, plus d'amour, plus de passion, plus de désir auquel on ne croit pas une seconde pendant tout le film. Et les sens ? Quels sens sont sollicités lors de coïts si ordinaires ? Où est passée l'aliénation ? Où est passé l'originalité, la terre, le feu, le bouillonnement des corps lorsqu'ils sont mus d'un désir incompressible ? Si telle est l'extrémité d'Oshima dans l'amour avant la mort ; si telle est l'ultime manifestation de la sexualité, eh bien mourrons car nous n'avions plus à attendre de l'existence ! Pourquoi également toutes ces scènes ? Pourquoi tant de froideur ? Cela ne crée aucun contraste. Cela disloque le film en une masse de bobine fort peu excitante et – c'est le moins qu'on puisse dire – fort peu spirituelle. Un film sabordé de toutes parts, à l'audace superficielle. Hélas, Oshima ne se libérera pas plus de ses inhibitions (crainte d'en faire trop ?) dans Furyo, nettement plus intelligent toutefois.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    arg ! quel film ! j'ai été un peu dégoûtée, ça devient limite porno, mais bon ça date de 1979... enfin un film un pei space.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juin 2010
    L'histoire d'une boulémique de sexe qui finira par des actes sado-masochiste dans les années 30 de l'Asie... non ça ne passe pas. De belles images. Le titre originale est beaucoup mieux adapté au film, à savoir "ai no corrida" qui veut dire la corrida de l'amour dans le sens du sexe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2009
    " L'empire des sens", classique de Nagisa Oshima, s'inspire d'un fait divers sordide. L'histoire d'une passion charnelle qui tourne à l'obsession et fait sombrer une femme dans la folie la plus macabre. Le spectateur, sans jamais se sentir voyeur, prend part à cette odyssee furieuse. Le plaisir est le seul gouvernail de ce bateau à la derive, et les scènes explicites font oublier au spectateur la maigreur ou quasi absence de scénario .
    Pénétrations et fellations non simulées, insertions d'objets ( mémorable scène de l'oeuf), sado-masochisme, Geishas chantant pendant les ébats du couple polisson (et y participant parfois), gros plans vaginaux que n'aurait pas renies Gustave Courbet. Le réalisateur japonais ne se refuse rien. "L empire des sens" est-il un film porno ? Peut-être. Mais le premier film porno esthétique assurément! Oshima filme des scenes tantôt suggestives et fascinantes, dans la plus pure tradition du Shunga où les corps vêtus ne laissent apparaitre que les parties intimes, accroissant ainsi la tension érotique; tantôt des scènes explicites, brutales et voyeuristes. La nudité ne semble pas nourrir les fantasmes du Japon de l'époque et c'est moins l'accumulation et l'audace des scènes sexuelles qui surprend le spectateur que l'hypersexualité nouvelle de son insatiable héroïne, et dont elle est la première à souffrir...
    Objet de fascination et de répulsion , ce film est a l'image du sexe : il a la beauté de sa laideur, l'intérêt de sa vacuité , l'ineptie de sa facilité. Il atteint une forme de pureté visuelle absolue qui le rend indatable. Le coup de maître d'Oshima est de ne jamais rendre son sujet vulgaire. La psychologie des personnages transpire dans chaque scene, et la chair, vecteur d'unité, source de plaisir et de grands tourments, devient le seul langage désespéré de ce couple en perdition.
    Pilaga
    Pilaga

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2009
    L'empire des sens ou la rencontre de l'érotisme avec le cinéma, le vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2008
    Osé mais chiant, les interminables orgasmes rythmés par la monotone musique japonaise, qui sont les uniques péripéties du film, c'est d'un ennui mortel, jusqu'à la fin gore... Le prétendu "message" du film n'est qu'un prétexte intello, c'est un porno mou avec des engins moins impressionnants (à la japonaise) et des cris d'extase plus modérés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 octobre 2007
    Après avoir vu le second volet du dyptique, l´empire de la passion et son faux remake la véritable histoire d´Abe Sada de Noboru Tanaka; Je vois enfin L´empire des sens. alors est-ce que l´empire des sens contre-attaque?
    ...
    On en parle comme, non pas seulement un vulgaire film pornographique(car les scènes d´amour ne sont pas simulées et filmées assez crument) mais d´un très grand film, d´une oeuvre clef dans le panorama cinémathographique nippon, même si la plupart des investissement viennent de France. Du film le plus abouti sur le thème de la sexualité au Japon et mondial selon certains (dixit Gaspard irréversible Noé qui considère le final comme trop glauque).

    La trame scénaristique n´est pas très complexe, se basant sur un fait divers, le réalisateur (homosexuel, besoin est-il de le rappeler?) s´est bien sûr permis de broder autour d´autres éléments, une histoire d´amour entre un teneur de maison close et un geisha qui doit travailler pour embourser les dettes de son mari, l´évolution de leur relation, leur sexualité compulsive, l´intrusion d´autres élements comme la douleur pour sublimer la jouissance, le sadomasochisme, des demandes intrusions extérieures, leur totale absence de pudeur et fidélité, Sada guardant son statut et le début de la folie, la jalousie,...

    On pense bien sûr à la thématique de Freud sur les deux pulsions sexuelles et mortuaires (qui lui ont été en grande partie inspiré par les deux monarques aux pouvoirs à Vienne, à l´époque qui se sont donné la mort après un acte sexuel).

    Le métrage révèle une face extrème de l´archipel, il se veut bien sûr transgressif et politiquement incorrect, Nagisa Oshima s´inspire aussi de la démarche d´autres réalisateurs pornographiques bien plus underground que lui.

    Ethiquement le films dépasse beaucoup de limites, la scène avec les enfants et Sada, et celle avec la vielle femme m´ont choqués tout comme le final jusqu´au boutiste, hardcore. Il n´y a rien d´étonnant, donc à ce que les cens
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    ce film est tout simplemen un chef d' oeuvre du cinema asiatique, magnifique et très poetique en soi ce film revele la passion auto-destrutrice entre une geisha et son patron, des images extremement cru mes malgré tout nessesaire.
    Oshima nous realise ici un drame d' un realisme horrifiant ( enfin surtout la fin ) tirré d' un fait divers japonais de 1936 ce film et a voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 avril 2015
    C'était assez dur à regarder quand même. J'ai peiné à trouver de l'intérêt à ce film qui m'a juste paru redondant. Peut-être suis-je trop jeune. Seule la scène finale m'a ému, peut-être simplement parce que je ne connaissais pas l'histoire d'Abe Sada.
    clarisse Y.
    clarisse Y.

    54 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Partagee. Provocateur pour l'epoque et belle esthetique de certaines scenes, Mais la repetition machinale des scenes de sexe finissent par ennuyer un peu. Ne rentrera pas dans ma liste de film culte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Une pièce de théâtre japonaise se divisent en 6 parties ; si l'on appliquait une grille à ce film voici ce que cela donnerait ; Sexe, Sexe, Sexe, Sexe, Sexe et Sexe. Saupoudrée de romance et d'intrigues conjugales. Osez me contredire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un miracle. Dans un univers complètement pourri par le kitch, Oshima réalise une perle, LE film ultime en matière d'érotisme.
    La photographie est absolument magnifique, le parti pris de se réduire à la SEULE matière érotique, une réussite totale.
    Après L'Empire des sens, c'est à se demander si le film érotique est encore possible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2006
    L'érotisme à son stade extrême. Des images souvent bouleversantes, souvent choquantes, mais pour le moins envoûtantes. Un film unique sur la passion amoureuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Il s'agit de là de noter l'oeuvre plus que le thème bien que les deux soit indissociable. Là ou Lars Von trier c'était arrêter avec Anti-christ et le scandale qui lui est lier Oshima n'a pas hésité à aller plus loin 30 ans auparavant on peut imaginer le scandale lié à cette oeuvre à caractère érotiquo-pornographique mais tout de même esthétique. Car comme Anti-christ l'exploration du désir, du plaisir charnelle sous toutes ses formes est pour les deux réalisateur liés à une certaines formes de folies.
    Il s'agit également de replacer le contexte du film, les années 1970 sont des années charnières dans l'histoire du renouveau japonais car dans une société empreinte d'un américanisme dynamisant l'économie du pays "L"empire des Sens" représente le pilier fondateurs de la contre culture nippone. D'ailleurs cette contre culture visant à "libérer" les mœurs ne se limite pas qu'au Japon, en France "Emmanuelle" bien que subversif rencontre un succès populaire phénoménale.
    Enfin cette année 76 resteras sans doute l'année la plus dérangeante car on peut ajouter à "l'empire des sens" le "Salo" de Passolini.
    Une oeuvre qui est tout de même à voir, pour se forger sa propre opinion.
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