anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 15 octobre 2013
Que d'incohérences dans ce film... Mais malgré tout, on rentre très bien dedans et on passe un bon moment car tout le reste est excellent. La musique, la réalisation, le jeu des acteurs, ... tout est réussi. Dommage car le scénario dans son ensemble est excellent et l'ambiance et plus que réussie.
Un chef d’œuvre ça se fait aussi sur les détails.
3,5
Publiée le 11 octobre 2013
John Carpenter s’inspire du succès de « Alien » pour nous livrer son huis clos mettant en prise un groupe de scientifiques avec une entité extraterrestre. Si le film n'a pas eu le même succès à sa sortie, il a acquis son statut de grand classique avec le bouche-à-oreille, la vidéo et la télévision.

A l'instar de son modèle, le rythme n'est plus au standard d'aujourd'hui et les effets spéciaux commencent à être vieillissants, bien que toujours honorables. Cela n'empêche pas une ambiance stressante et oppressante qui prouve bien que le réalisateur sait filmer des couloirs souterrains et des paysages glacés. Les personnages sont plongés dans un véritable cauchemar où le sang va couler fort justement à flot. Avec les capacités de « La Chose » de se transformer en n'importe qui, on ne peut pas savoir qui est qui. Cette ignorance impactant les protagonistes et les spectateurs est le point fort du film notamment en délivrant une tension palpitante chez les personnages interprétés par des acteurs impeccables. Néanmoins, cela n'omet pas certaines faiblesses scénaristiques comme la fin qui ne m'a pas semblé bien aboutie.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 7 octobre 2013
Le meilleur film de J. Carpenter. Une tension du début à la fin, des FX franchement efficace (même si ceux de la préquelle sont les plus beaux vus depuis un bon moment) et une base scénaristique SF exemplaire.
5,0
Publiée le 21 juin 2014
Un des meilleurs films qui mélange à la perfection science-fiction et horreur en la matière . " The Thing " est un irrésistible chef-d’œuvre . John Carpenter signe un film génial aussi bien sur le papier et dans sa mise en forme. Le film nous plonge dans cette intrigue horrifiques , ou une expédition scientifique est confronté à un caméléon extraterrestre qui peut prendre forme humaine . Commence alors une terrible chasse , dans lequel tout le monde se soupçonne les uns et les autres. La créature les décimes les uns après les autres . Mac , unique survivant , affronte la bête et parvient à la tuer . Kurt Russell est brillant dans la peau d'un pilote qui tente à tout prix de survivre face à l'inconnu . On retrouve une nouvelle fois , l'esprit rebelle et insolent des films du cinéaste . La mise en scène coupe le souffle , la bande son angoissante est superbe , le casting est parfait et les scènes de massacres cauchemardesques , flippantes à souhait . Un grand film angoissant et d'une incroyable efficacité . Plein de frayeurs , " The Thing " est incontournable . En 2011 , Matthijs Van Heljningen réalise un prequel qui place l'histoire quelques heures avant le film de John Carpenter . " The Thing " de Carpenter , est renversant . Frissons et horreurs garantis .
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 septembre 2013
Très bon film de SF, le scenario est original, les transformations et les animations de la Chose sont tres bien faites, et on jurerais que le film se passe reelement en Antarctique, alors qu'il a été tourné dans un studio !! La paranoïa et la peur constate de la Chose sont parfaitement ressenties dans ce film, on se demande à chaque instant si tel ou tel personnage est en realité l'alien, et on est le plus souvent surpris lorsqu'il apparait, la scène du "Test sanguin", iconique du film, est la meilleure et la plus reussie car elle resume en quelques minutes tout l'esprit du film !!!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 décembre 2013
ATTENTION : CETTE CHRONIQUE CONTIENT DE TRÈS NOMBREUX SPOILERS !

The Thing s’impose sans conteste comme le meilleur film de Carpenter (devant Escape from New York) et comme un chef d’œuvre PLASTIQUE. Il suffit de voir l’attention remarquable que porte le maquilleur (quel génie !!!!) Rob Bottin (qui jouait le chef des fantômes dans Fog) à la « chose » : jamais au grand jamais le latex ne m’a paru aussi magnifique. Car malgré tout le dégoût que nous inspire la « chose », une sorte de beauté émane néanmoins de ses spectaculaires apparitions, au nombre de quatre.
Mais je vous propose de commencer par le début : le film de Carpenter commence sur un plan-séquence impressionnant sur l’antarctique vue depuis un hélicoptère. Une sorte de masse blanche s’étend à perte de vue sur le son de la musique lancinante de…Ennio Moriconne (ça vous en bouche un coin, hein ?) ! Alors que la plupart des films de Carpenter sont longs à démarrer, The Thing fait manifestement exception, à contrario de Assaut, Halloween, Prince of Darkness, They Live ou Christine.
Par conséquent, il s’agit d’un film qui se détache remarquablement de l’œuvre du cinéaste. Et je vais modestement essayer de vous dire pourquoi ce film est si spécial, tout en restant cohérent avec les autres œuvres du metteur en scène. En plusieurs points.

Commençons par cette ouverture, pour le moins unique en son genre. Il faut savoir qu’à l’origine, The Thing devait débuter par un flash-back dans la station norvégienne qui a « réveillée » la chose, enfouie sous la neige depuis plus de 100 000 ans ! Finalement, comme je le dis plus haut, le film démarre par un superbe panoramique sur la neige d’une blancheur éclatante qui s’étend à perte de vue sur la surface de l’Antarctique. La musique d’Ennio Moriconne accompagne la « chevauchée » aérienne aux allures de western « anti-monument valley » d’un hélicoptère à la poursuite d’un chien à travers ce désert glacé, qui semble avoir été abandonné par l’humain. Car c’est bien une réflexion sur les réflexes de l’humain et sur sa nature solitaire que pose The Thing. Le film tente de prouver à quel point l’homme n’est pas fait pour vivre en société. Certains critiques bas-de-plafonds y ont directement vus un simple film de SF anti-communiste de plus alors qu’en réalité, le film de Carpenter va bcp plus loin…
Au-delà de cet vision très pessimiste de l’humanité (réflexion qui n’est pas sans évoquer le Prometheus de Ridley Scott), John Carpenter réalise enfin à l’écran la seule, l’unique adaptation inavouée et pourtant géniale de L’Île du Docteur Moreau d’HG Wells, livre dans lequel Moreau disait rechercher « l’extrême plasticité de la forme vivante ». C’est exactement ce que tente et réussit à faire le créateur de Body Bags en compagnie de son maquilleur irremplaçable, Rob Bottin, avec les séquences (au nombre de quatre) d’apparition de la chose.
Ces séquences sont de très loin les plus terrifiantes et les plus abouties du film : la « chose » y imite en effet les particules de son hôte, humain ou animal, pour créer un être hybride et repoussant qui intègre en lui les organes et la composition approximative de l’être qu’il possède, si l’on peut dire les choses comme ça. Par conséquent, cela donne des (et non pas une, d’où la différence avec Alien, en permanence cité) créatures distordues, flasques, désarticulées, quotidien de nos cauchemars, et semblant issue, comme le faisait très justement remarquer Télérama, d’un tableau de Francis Bacon.
La race humaine est donc mise en danger par cette « chose » dont on regrette de ne pas connaître l’origine exacte. Carpenter nous laisse fantasmer sur sa planète d’origine et sa genèse…

Mais revenons à l’introduction du film, si spéciale. On y voit, après l’atterrissage de l’hélicoptère norvégien, un homme fou à lier tirer au fusil sur le même chien qu’il poursuivait depuis les airs. Il est abattu par le « shérif » de la station américaine (à proximité de laquelle il a atterri) dans un plan qui rappelle furtivement Assaut du même cinéaste. Ce film, coup d’essai de Carpenter, est sans arrêt cité, par exemple dans la scène où Windows tente de s’emparer des fusils dans le couloir « en forme de T » comme dit Carpenter. Cette station abrite des hommes (pas de femme…) de caractère et d’âges différents, lâches, peureux, allumés, virils, idiots etc. Mais ce qui se révèle intéressant chez cet éventail de personnages aux antipodes les uns des autres, est la façon dont ils réagissent à la « chose », avec d’un côté les savants fantaisistes et de l’autre les héros matérialistes. Je crois choisir plutôt bien mon mot, car The Thing construit son monstre comme un ennemi de la matière, pouvant se « créer » à partir d’un chien, d’une plante ou d’un homme. Si Alien était une parabole déguisée sur le sida où la bête naissait en accouchant d’un « hôte » humain après que ce dernier ait été « fécondé » (violé) dans son sommeil, The Thing propose une vision bcp plus complexe et à plusieurs niveaux.
Néanmoins, il faut avouer qu’il existe tout de même une ressemblance flagrante sur le plan de l’écriture du film, notamment avec la découverte du monstre dans la station norvégienne. Cette scène, parmi les plus célèbres du film (avec évidemment le massage cardiaque gore qui a fait la renommée du film) nous montre effectivement deux hommes dont Kurt Russel, héros malgré lui de l’histoire, découvrir la station norvégienne craspec et mise à sac par une puissance sur laquelle The Thing ne met pas de nom. On pense un peu à Alien 3 et à ses gros plans sur les tâches de sang et les cadavres mutilés, sorte de marque de fabrique moins originale que l’on pense, de David Fincher (marque de fabrique que l’on retrouve de manière encore plus évidente dans le culte Se7en).
Les deux hommes ramènent la chose à leur station et le savant le plus aguerri de l’équipe (qui détruira par la suite son laboratoire dans une scène à la The Conversation) pratique un dégoûtante autopsie qui fait écho au cours d’SVT trash de Starship Troopers.
Peu après, c’est la première apparition de la « chose », apparition qui semble être un personnification unique et inoubliable de la peur : le chien des norvégiens est mis dans un chenil avec les autres chiens (par un gros bonhomme émouvant mais benêt, qui sera tué par Macready (Kurt Russel) pour rien, juste par réflexe meurtrier. On se croirait dans Assaut encore une fois !) quand soudain ses congénères se mettent à montrer les dents, à grogner. La scène est filmée dans le noir, avec un montage serré mais plein d’ellipses sur le visage interdit du responsable du chenil, nous évitant pas mal de plans sur la « chose ». Qu’importe, ce qu’on voit suffit, et donne aux âmes sensibles un aperçu de ce que le maquillage des 80’s pouvait être, et à quel point il surpasse les SFX et CGI d’aujourd’hui. Le chien norvégien voit s’échapper de son corps des sortes de tentacules rosâtres (quoi que ce soit difficile de bien reconnaître une couleur dans l’obscurité…obscurité qui va parfaitement avec la vision de la peur du cinéaste ! À part dans Shining, qui a déjà vu des scènes terrifiantes en plein jour ?). Je disais donc, oui, les tentacules rosâtres, qui agrippent les autres chiens, et la « chose » commence à tenter ce que la savant appelle « l’imitation » des autres chiens de l’enclos, pour créer un monstre abominable, qui surpasse en créativité tout ce qui a jamais été fait au cinéma ! Et là encore, Carpenter tente de s’affranchir des codes classiques : un chien est l’animal fidèle par excellence, alors comment faire de lui un monstre ? Jamais un chien n’a été utilisé dans les films d’agression animale, ou alors volontairement pour créer un climat de danger « à domicile », un tempo de film de maison hantée, comme c’est le cas dans Cujo. Mais ici, le fait que la chose soit un chien est une fois de plus une preuve du nihilisme complet et abyssal de The Thing.
Pour en revenir à Alien 3, cette scène semble avoir également été reprise par Fincher lors de la première apparition de l’alien : dans la version cinéma, l’alien sort d’un chien (d’un rotweiler) dans une scène que j’adore pour la tronche de son proprio (« qui peut faire ça à un animal ? » s’exclame-t-il en voyant son chien mutilé, probablement car il s’est battu avec le xénomorphe pendant le viol) alors que dans la version unrated, éternellement supérieure, c’est d’une vache que sort l’alien. Cette vache est attachée sur des crocs de bouchers dans un hangar dégueulasse respirant, rien qu’à l’image, la pourriture et la crasse incroyable. Et c’est dans la même obscurité, avec la même suite d’ellipses que dans The Thing sur la tête du propriétaire du chien et dans Alien 3 sur la bouche de Collins (le prisonnier qui lit la Bible lors de l’incinération de Newt) que l’accouchement de l’alien s’effectue !
Par conséquent, cette rapide et modeste analyse comparée sur ces deux chefs d’œuvres indispensables est une démonstration efficace de l’influence de The Thing sur le cinéma fantastique, et ceux plus de 15 ans après sa sortie. Sortie qui ne s’est pas soldée par un concert de louanges, puisque The Thing est probablement le film le plus conspué de la carrière du cinéaste, en partie (comme quoi le dicton « le public a toujours raison » est un mensonge éhonté) à cause de son échec commercial, vu la rivalité : E.T, Poltergeist, Evil Dead, Creepshow etc.
Ironie du sort, les deux plus gros échecs de l’année 1982 sont deux des perles du cinéma : The Thing et Blade Runner.
Voilà pour l’impact plastique, visuel, purement artistique de The Thing. Par conséquent, tout ceux qui affirment que le film a vieilli se trompent et peuvent se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’à la cheville !

D’un autre côté, ce qui fascine dans The Thing est l’ampleur humaine du récit. Chacun veille sur soi, et le film enlève tout de suite le cliché du cinéma américain avec tous les gentils qui se liguent contre l’adversité. Carpenter montre ici la vérité des choses, l’hypocrisie des standards. Et c’est ce qui fait de The Thing une grande claque, indispensable ! Finalement, c’est comparable à la méthode d’action de la « chose » : chaque partie de notre corps devient une entité organique. C’est comme pour la société. Vertigineuse et magnifique mise en abyme de…la race humaine ! Un thème que reprendra d'ailleurs Carpenter dans un autre de ces films maudit : un certain Los Angeles 2013...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 27 août 2013
Le chef-d'oeuvre de John Carpenter. Visionnaire jusqu'au bout des ongles. Prédicateur sur la psychose qui s'est installée dans les année 80/90 avec cette saloperie de sida. Impossible de faire mieux. Seul John McTiernan l'a égalé avec son PREDATOR.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 août 2013
De nombreuses critiques excellentes ont déjà été publiées sur ce films dans les 4 ou 5 étoiles et je les rejoins totalement.

"The Thing" de Carpenter : un film qui fait partie de ceux qui m'ont fait le plus flipper, tant l'ambiance est oppressante et malsaine, et tant on redoute à chaque moment de voir surgir la créature de cauchemar qu'est "la chose". En effet, les effets spéciaux qui caractérisent la chose sont exceptionnels pour un film de 1982. Je crois même que le concepteur de ces effets a du prendre une année de repos suite au tournage du film tellement il avait bossé dur lors de la réalisation, c'est dire !

Même si en 2013 le film a un peu vieilli, et si les passages dits "terrifiants" font un peu moins peurs après les avoir visionnés une première fois (car on sait à quoi s'attendre), certaines scènes font quand même sursauter à chaque visionnage, en particulier lors de la scène du test avec le sang contaminé...

J'ai lu dans une critique qu'en fait la chose n'est intrinsèquement pas malveillante, mais qu'elle le devient dès qu'elle se sent menacée par les humains, et, en revisionnant le film on s'en rend en effet un peu compte : c'est surtout par instinct de survie qu'elle devient vraiment mauvaise...

Peut-être un mini point négatif pour ce film qui est tout de même un chef d'oeuvre du genre : pourquoi McReady (Kurt Russell) décide-t-il de faire sauter toute la base au moment où les survivants s'aperçoivent que la chose a coupé le générateur de chauffage ? Dans le film, il explique que cela a pour but d'éviter que la créature ne puisse hiberner et attaquer à nouveau plus tard une fois d'autres humains sur place. Mais n'aurait-il pas été plus judicieux de réparer ledit générateur ?, car en détruisant la base, Mc Ready assure une mort certaine aux quelques rares survivants (mort par le froid...).

Mais bon, en dehors de ce très léger bémol (à mes yeux), on est globalement en présence d'un film quasi parfait : un suspens et une angoisse énormes qui vont crescendo, des effets spéciaux excellents qui n'ont quasiment pas pris une ride depuis 30 ans, des acteurs qui jouent à la perfection, un très bon acteur principal en la personne de Kurt Russell, un scenario en béton niveau angoisse et stress (être physiquement obligé de cohabiter avec une créature capable de prendre des traits cauchemardesques à tout moment) et une bande-son qui, sans être parfaite, nous met bien dans l'ambiance.

Bref, une référence du genre.
5,0
Publiée le 6 août 2013
Le meilleur film de carpenter pour ma part. Le film ne tombe pas dans ce coté blockbuster beaucoup trop exploité en ce moment. Non, il n'y a pas d'images de synthèses, non il n'y a pas de grosses cascades, non il n'y a pas de superhéros,...En bref, un film de science fiction d'horreur, quoique davantage basé sur la tension du spectateur...Suspense aussi ! Mais qui est la chose ? J'aime beaucoup l'ambiance générale du film, stressante à souhait et de fort bonne qualité. A voir en bref, à savoir aussi qu'il y a deux fins différentes, et oui les hauts placés aiment bien les "happy end". Personnellement je préfère celle de carpenter, du moins l'initiale. Un film culte qui a bien marqué le début des années 80, et qui a très bien vieillit !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 6 août 2013
Un chef-d'œuvre des films d'épouvante de S.-F. Obligatoire pour tous ceux qui veulent revoir les classiques de l'horreur.
4,0
Publiée le 28 juillet 2013
Un classique de l'horreur SF du début des années 80. Kurt Russel, acteur charismatique de cette époque n'est pas étranger à la qualité du film, qui d'ailleurs est un des chefs-d’œuvre absolus de John Carpenter. Le film est lent, l'ambiance de plus en plus oppressante à mesure que les minutes défilent, la mise en scène est brillante de bout en bout, un must de l'époque qui mérite d'être visionné par tout bon cinéphile qui se respecte.
3,0
Publiée le 25 juillet 2013
Même si sa n'est pas trop mon genre de film, j'ai bien aimé en général. Les effets spéciaux sont excellents pour l'époque.
4,5
Publiée le 16 mai 2014
Pour me faire adhérer à un film d'horreur, il me faut un concept de science-fiction (Alien, The Fly, ...) ou un concept fantastique (Poltergeist).
Car sinon le principe de peur de ces films ne m'atteignent pas comme The Conjuring sauf peut être le mythique The Exorcist.
Ça tombe bien, The Thing, réalisé en 1982 par Big John Carpenter (Escape From New York, They Live, ...) mêle horreur et science-fiction. Ce film est souvent cité comme le meilleur film de son auteur voire comme le meilleur film d'horreur de tous les temps. Et ce n'est pas pour rien : ce film est génial !
La réalisation de Carpenter est excellente et reflète ce huit-clos glacial (le film se passe en Antarctique) et claustrophobique. Le plan d'ouverture avec le husky contaminé est juste sublime.
Les acteurs sont très bons, en particulier Kurt Russell et sa mythique barbe.
Le scénario est vraiment brillant et inattendu (pourquoi ce husky se fait-il tiré dessus en début de film ?). Il décrit parfaitement la paranoïa de l'homme face à lui-même (n'importe qui peut être contaminé par la chose, comme le montre la scène des tests sanguins).
Les effets spéciaux, du génial Stan Wiston, ont bien vieillis et sont assez impressionnants surtout ceux de la chose.
La musique d'Ennio Morricone (Carpenter en est un grand fan) très carpenterienne ici, est parfois moyenne, parfois sublime (le thème de fin entre autres).
Un grand film sans aucun doute !
5,0
Publiée le 1 juillet 2013
Le plus grand film d’horreur fantastique qui soit ; 1h48 de stress, d’angoisse, de paranoïa ; qui est qui, qui fait quoi, d’ou viens cette chose ? Bref, il n’y pas plus efficace comme film, inutile d’en dire plus, y a rien à en dire tellement je connais ce film par coeur, c’est une merveille que je regarde à nouveau avec plaisir, au moins une fois par an, à la période de Halloween par exemple : à noter que la version Full HD du Blu Ray est vraiment terrible, et que Kurt Russell restera toujours le meilleur dans ce rôle ; un look superbe ^^
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 février 2015
Un scénario bien ficelé qui installe une forme de doute permanent dans l’esprit du spectateur. Des acteurs qui jouent avec précision. Une musique quasi absente qui vient néanmoins souligner les instants de suspense. Une photographie un peu à l’ancienne mais qui se révèle diablement efficace.

Quant aux effets spéciaux, il s’agit de la vraie surprise du chef. On voit que le film a vieilli mais on est quand même souvent surpris de voir que pour l’époque, ils sont méchamment flippants. Certaines scènes, excessivement gores soulèvent les tripes des moins avisés d’entre nous.
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