Derniers Avis : The Thing - Page 14

On comprend aisément pourquoi The Thing est une référence en matière de SF. Les plans, la "chose", les effets spéciaux... En 1982, John Carpenter pose déjà les bases de ce qu'est la science-fiction d'aujourd'hui. Il est clair que le film a vieilli, que la bande sonore n'est plus de toute première jeunesse, mais malgré ces menus défauts le film reste un exemple en la matière, sans pour autant égaler son rival, j'ai nommé "Alien le Huitième passager".

Si vous vous penchez un peu sur les filmographies de John Carpenter et de Kurt Russel, The Thing sort clairement du lot. L'histoire m'a bien emballé, même si j'étais plus préoccupé de savoir si le film avait prit un tel coup de vieux que le moindre trucage m'arracherait plus un rire étouffé qu'un frisson de dégoût. bah pour le coup j'ai été surpris. The Thing n'a pas vieilli. Il possède en lui un fond mystérieux, abordant des thèmes comme la confiance, ce qui renforce un suspense déjà étouffant depuis que la Chose a révélé sa capacité/pouvoir majeur(e) qui est de se transformer en ce que bon lui semble. La scène du chenil était dégueulasse, d'un coté choquante et de l'autre sacrément bien foutue, elle est le prémisse à une série de meurtres sanglants. Le doute étant l'élément clé du film ( avec le jeu de " qui est qui ? " et de " qui est posséder " ), Carpenter joue avec ses personnages, les faisant s'entre déchirer pour faire régner la discorde et l'horreur. Kurt Russel sort habilement son épingle du jeu, en dévoilant une interprétation énergique et accordant ainsi une grande lucidité à son personnage.

J'ai beau l'avoir regardé une bonne quinzaine de fois, The Thing est de ce genre de films (malheureusement de plus en plus rare de nos jours) qui parvient à plonger le téléspectateur dans une atmosphère de doute permanent, une forme de prolongement à travers le réel de la paranoïa dont est victime l'équipe menée par l'excellent Kurt Russel.
Qu'y a-t-il de plus angoissant que d'être piégé au milieu de nulle part, entouré d'individus en qui vous ne pouvez avoir confiance mais qui, surtout, n'ont pas non plus confiance en vous ?
Ajoutez à cela un monstre qui ne peut pas réellement être décrit, tant les phases de transformation le rendent difforme —c'est d'ailleurs là que l'on se rend compte que si les effets spéciaux des années 80 peuvent être vus comme ringards par certains, ils n'en sont pas moins efficaces— ainsi qu'un casting bourrés d'acteurs aux jeux aussi crédibles les uns que les autres, et vous obtenez une des perles de la SF comme on n'en fait plus, véritable chef d'œuvre de sa décennie, comme Alien dans les "seventies".
Pour la faire courte et simple, une tuerie du début à la fin.

Pilier du genre SF/Horreur, aux côtés des premiers volets d'Alien et de Predator, « The Thing » de John Carpenter est un quasi huis-clos suffocant où un groupe d'une expédition scientifique en Antarctique va devoir survivre aux éléments et à la folie qui les guette tout en affrontant une créature extra-terrestre diabolique et insaisissable. Car là où Carpenter fait très fort, dans ce qui restera Le chef d'oeuvre de sa carrière, c'est de rendre la Chose impalpable, invisible, presque fantomatique, moléculaire, alors qu'elle est bien présente, très hostile, et va envahir progressivement les têtes et un terrain glacial, isolé, mortel. Avec son sens aigu de la mise en scène, Big John livre un film à l'ambiance unique, aux effets gores réussis et aux décors parfaitement adaptés au contexte de mort latente. Emmené par un excellent Kurt Russell, dans un rôle badass et charismatique, Carpenter réalise plus qu'un simple remake du film de Nyby, il s'en détache, se l'approprie et le sublime, ce qui est assez rare dans ce type d'exercice. Tout simplement l'un des meilleurs films du genre.

The Thing est sans conteste le film d'horreur le plus dingue et dérangeant que j'ai jamais vu. La scène d'introduction nous interpelle : qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ça se passe ? On sent le danger, on a tous les éléments, mais on ne voit rien ! On ne comprend pas, mais on veut savoir. Tout comme cette équipe de chercheurs américains, blottis bien au chaud dans leur station, elle-même perdue au beau milieu de terres gelées et couvertes d'un manteau blanc immaculé. Le décor est planté et bougrement efficace, l'angoisse rendue presque palpable grâce à un thème sobre mais incroyablement stressant, composé d'une simple corde de basse qui s'accorde à nos battements de coeur. Kurt Russel et sa bande de (plus ou moins) joyeux drilles apportent une vraie chaleur dans cette immensité figée et hors du monde. Le mystère apporté par la scène d'introduction semble vouloir se résoudre lorsque les protagonistes partent en expédition pour trouver des réponses... mais au final, ils ne font que revenir avec encore plus de questions, et une énorme inquiétude, qui va peu à peu gangrener toute l'équipe. Effets gores à l'extrême et sueurs froides sont au programme, tandis que la paranoïa s'empare peu à peu de tous les membres de l'équipe, et que l'immonde créature se manifeste sous des aspects toujours plus répugnants les uns que les autres. Carpenter allie avec une justesse extrême les sentiments d'incertitude, de désorientation, de mystère et d'horreur pure, et nous livre avec The Thing l'un de ses plus grands films, si ce n'est son plus grand. C'est un chef-d'oeuvre de tension et d'ambiance viscérale, avec des effets spéciaux organiques et poisseux à souhait, à vous faire faire des cauchemars pendant des semaines, nuit après nuit. Aucun effet spécial numérique actuel ne serait capable de rivaliser avec les atrocités innommables que vous verrez dans ce film. A voir d'urgence.

Ce film n'a pas pris une ride!! Il n'y a pas une avalanches d'effets spéciaux mais ceux là n'ont rien à envier aux effets d'aujourd'hui!! :-)
C'est l'atmosphère du film qui est importante et on est dedans de la première seconde à la dernière !!
Un film à voir absolument pour les amateurs du genre!!

Un film terrible sur la paranoïa ou la présence d'un monstre terrifiant amène les individus dans leurs derniers retranchements à s'entre-déchirer. La sobriété exemplaire objective avant tout de la mise en scène de Carpenter fait encore une fois des merveilles. Le pessimisme outrancier du film/cinéaste se confirme définitivement dans son final ouvert quasi nihiliste fait froid dans le dos...

Un film de genre important , très impressionnant du point de vue des effets spéciaux , toujours aussi dégeus et efficaces longtemps après , mais également par une ambiance oppressante , rempli de sursauts , de suspicions permanentes et de terreur . Tout comme Alien ( 1 ) ce huit clos montre à quel point l'homme peut se retrouver démuni face à des phénomènes naturelles et des êtres qui le dépasse mais qu'il est allé chercher lui même ; Les acteurs sont bons dans The Thing et c'est également ça qui en fait un film de qualité car on a malheureusement l'habitude d'assimiler le film horrifique à la série B , alors que ce n'est pas toujours le cas ( dans un tout autre registre et beaucoup plus récent on a Hostel qui est très bien ) ; Sans pour autant être un chef d'oeuvre incontournable The Thing est un film à voir , tout comme le premier Halloween d'ailleurs si l'on reste sur John Carpenter

Hibernatus chez Alien !
Ça résume le film un peu vite, mais en gros c'est ça ! Bon, Louis de Funès a refusé le rôle du monstre à l'époque, mais le casting tient la route quand même !
Trêve de plaisanterie, il s'agit d'un film d'horreur/SF, remake d'un film des années 50. Un alien monstrueux et féroce est extrait de la glace par des scientifiques, il se réveille de mauvaise humeur et se met à zigouiller tout ce qui passe à sa portée à grands coups de dents et de tentacules. Et bien sûr, à la fin il ne peut en rester qu'un ... Euh, je mélange peut être un peu avec Highlander !
L'ambiance est bien lourde, mais vraiment lourde et glauque, bref, rien à voir avec Hibernatus. La paranoïa s'installe très vite et c'est plutôt bien rendu de ce côté là. C'est même à mon avis le seul intérêt du film.
Parce que la bestiole qui sort du glaçon 100.000 ans après, qui flingue tout le monde, qui se multiplie à la vitesse de la lumière, qui grossit à vue d'oeil et qui a un vaisseau spatial qui démarre au quart de tour après 100.000 ans passés sous la glace ... bof, j'accroche pas trop et je trouve ça un peu téléphoné.
Les effets spéciaux ne sont pas mauvais, loin de là, même 30 ans après (dans 100.000 ans on verra !) et c'est tout à fait regardable. Par moments c'est gore à souhait et je trouve la bestiole vraiment "too much", à force d'en faire des tonnes on a du mal à y croire et ça ne fait plus vraiment peur.
Les personnages sont trop superficiels, pas assez fouillés et c'est dommage, mais les acteurs jouent juste.
Un film regardable, pas mauvais, loin de là, qui ravira les amateurs du genre (beaucoup de commentaires dithyrambiques d'ailleurs) mais qui plaira moins aux autres car le filon a déjà été exploité brillamment (Alien) et que le film ne réserve pas vraiment de surprises. Et puis on en a marre de voir des E.T. visqueux bourrés de dents et de tentacules dégoutantes et qui ne pensent qu'à bouffer de la chair humaine. Pourquoi pas des Aliens pleins de fourrure ou de plumes, mignons à croquer et bien sûr végétariens ? Bon, c'est sûr que le film deviendrait un peu moins palpitant ...
On notera qu'un épisode de la première saison de X-files, "projet Arctique", s'inspire largement du scénario et de l'ambiance de The Thing ... c'est d'ailleurs un de mes préférés !

Paranoïa, suspicion , angoisse ,effets spéciaux excellents pour l époque , génial

J'ai beaucoup aimé The Thing !
Un film d'horreur qui date certes mais n'a pas vraiment vieilli : c'est beau, angoissant, gore, fantastique, psychologique. Les tensions entre les personnages, la peur de l'inconnu, la paranoïa sont des thèmes incroyablement bien abordés. Tout comme dans Alien, on a cette sensation que c'est l'ennemi qui nous trouve et non nous qui trouvons l'ennemi, alors la peur est très présente car on sait que ça va mal tourner mais on sait pas quand, où, comment, et sur qui ça va tomber.
Les décors sont très bien choisis, parfaitement adaptés au scénario de ce film, qui est froid, sombre, morbide, dépressif, silencieux.
Les effets spéciaux sont vraiment réussis, c'est recherché et travaillé minutieusement.
Les scènes de gore font presque plus réalistes que certains films actuels où on fout de l'image de synthèse à gogo et où les créatures ressemblent plus à du plastique qu'à de vrais monstres !
En tout cas, c'est un film que je recommande pour tous les fans du genre.

Avec un hui-clôt ainsi qu'un scénario rappelant Alien, The Thing, est un film d'épouvante qui a un peu vieillit, mais qui conserve un vrai charme et qui continue à faire froid dans le dos.

"The Thing" est un film culte, qu'on ne présente plus. Un très bon film d'horreur, dans la lignée d'"Alien" (d'ailleurs, une scène finale y ressemble fortement) notamment. Une atmosphère typiquement films d'horreur 80's, soit poisseuse et malsaine (à l'instar du "Maniac" de Lustig, par exemple), qui participe pour beaucoup au suspense émanant de ce métrage. Les scènes gores sont assez dérangeantes (dans le sens "positif" du terme) et les comédiens sont bons. La bande son est à l'image du film: inquiétante à souhait! Même si le film connaît quelques baisses de rythme lors de sa dernière partie, force est de reconnaître que "The Thing" est à hisser dans le haut du panier des films d'épouvante.

Un très bon choix de localisation, en effet le huit-clos antarctique est une réussite. L'ambiance est omniprésente, rappelant Alien premier du nom par moments.
Cependant le film qui a déjà 32 ans a pris un petit coup de vieux et quelques soucis de décors peuvent peut être déranger (comme les murs en cartons sur une base antarctique mais passons).

Un bon film donc, qui mise beaucoup sur son ambiance.

The thing est, malgré les années, un très bon film d'épouvante-horreur, de part sa créature multiforme qui menace tous les chercheurs, de part la musique psychotique et de part toute l'angoisse que l'on accumule. Certes tout n'est pas parfait, comme quand on ne sait pas s'il peut y avoir plusieurs créatures en même temps ou de savoir qui est contaminé ou pas, mais cela fait aussi partie du suspense. Parfois, il n'y a pas de transition entre certaines scènes et cela est dommage. A voir, en sachant que la créature à beaucoup vieillit.