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annastarnomberon
136 abonnés
239 critiques
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5,0
Publiée le 4 juillet 2011
Voilà une comédie française contemporaine qui tient la marrée ! L'époque où Klapisch était d'une grande justesse. Loin de l'humour excessif de Ma part du gateau (son dernier film qui est à mes yeux un véritable navet), dans le Péril jeune il nous donne des personnages vraisemblables, minituieusement étudiés, auxquels le spectateur s'identifie. Et c'est cette sensation qu'il y a un peu de nous dans chacun des personnages, cette impression pour le spectateur de se retrouver dans leurs aventures et leurs 400 coups, qui fait je pense en grande partie la qualité du film. Klapisch nous offre là une bande d'amis plus que crédibles, dans un film rempli de dialogues et de situations bien trouvés et hilarants. On s'attache beaucoup à cette bande de joyeux lurons. On termine le film avec nostalgie, l'impression que cette bande de copain à laquelle succède le générique est un peu la notre... Un très beau film sur l'amitié et la jeunesse, et qu'il est drôle de retrouver les acteurs fétiches du cinéma actuel 15 ans en arrière !
Aaaaah... Le lycée, le pote grand gueule, le grateux, le timide, les parties de flipper, le surgé qu'on traitait de nazi, les cours chiants, le demi de bière pour 5, le bachotage, l'assistante d'anglais qui nous faisait fantasmer, les grands idéaux, l'humour potache, les féministes qui prennent tout au 1er degré, les manifs, les pétards, bref, la liberté... On suit avec nostalgie les aventures de nos héros, car chaque scène, on l'a vécue. On s'attache à chaque personnage, car on les a tous côtoyé au lycée (vous savez, quand on avait les cheveux longs et des boutons plein la gueule...). Le fait que cela se passe en 75 donne même un petit côté historique, même si finalement les adolescents n'ont pas beaucoup changé. Un film juste, vrai, qui réussit à nous faire sourire et à nous arracher une p'tite larme, bref, du grand Klapisch (Comme d'habitude j'ai envie de dire...).
La jeunesse française des années 70 qu’évoque Cédric Klapisch est celle d’une génération post-soixante-huitarde dont l’esprit de rébellion ne trouve plus à quelle cause se rattacher. Mais c’est plus que sur une période en particulier que l’on n’a pas forcement connu que nous renvoie ce récit que l’on devine en partie autobiographique mais bien aux souvenirs de nos années de lycées, notre propre jeunesse, et ce avec une nostalgie qui rendrait presque le long-métrage émouvant car même si la transition idéologique de l’époque, les délires entre copains en plein âge bête sont encore aujourd’hui bien les mêmes. Le péril jeune est bien un film de potes, au ton désinvolte et donc particulièrement amusant à suivre, notamment grâce à ses personnages attachants interprétés par de jeunes acteurs dont certains deviendront des stars (Romain Duris, Vincent Elbaz, Hélène de Fougerolles…) tandis que d’autres ne perceront malheureusement pas dans le métier. Ce film à la fois générationnel et intergénérationnel, est plus qu’un bête divertissement pour ados puisqu’il cherche avant tout à nous faire réfléchir sur le sens profond de la quête de liberté qui les anime.
Film retracant avec sensibilité et justesse la jeunesse de toute une époque, il est peu dire que ce "Péril jeune" se fait des plus plaisants à regarder. C'est notamment la première partie de l'oeuvre qui s'avère être un véritable régal, que ce soit au niveau des dialogues absolument jubilatoires que les rapports souvent cocasses entre les différents protagonistes, tous formidablement joués par des acteurs en état de grâce (Romain Duris, qui est pourtant loin d'être mon acteur de prédilection, s'avère ici particulièrement brillant.) De plus, Klapisch ne semble pas avoir son pareil pour exprimer les enjeux de toute une époque, et ce à travers différentes scènes illustrant parfaitement le contexte politique du moment, tout cela toujours à trvaers le regard de ses héros, rendant alors le film encore plus sincère et touchant qu'il ne l'était déjà. Dommage que certaines longueurs apparaissent alors par ci par là (défaut régulier chez Klapisch hélas), et que la deuxième partie de l'oeuvre, plus dramatique, n'arrive pas à convaincre que cette première heure assez mémorable. Cela dit, ne faisons pas la fine bouche : "Le Péril jeune" reste une oeuvre à apprécier dans son ensemble, très complet et savant tout de même se faire des plus savoureux : il serait donc bien dommage de s'en priver. Une belle réussite.
Cédric Klapisch à toujours été le cinéaste de la jeunesse,de la communauté,des idéaux et des voyages. Beaucoup de ses thèmes fétiches se retrouvaient déjà dans ce deuxième long-métrage aussi nostalgique et mélancolique,que drôle et potache. "Le péril jeune"(1994) rappelle inévitablement notre période lycée,avec son lot de premiers amours,de copains à la vie à la mort,et d'actions plus ou moins inconscientes... L'occasion ici de découvrir les talents fulgurants et naturels de Romain Duris,Vincent Elbaz,Elodie Bouchez et Hélène de Fougerolles. Si formellement,cette comédie dramatique a beaucoup vieillie,son propos reste évidemment d'actualité et ses personnages résolument attachants.
Film surestimé car film ciblé pour nostaliques et pseudo-rebelles... Le film est bon mais beaucoup moins ambitieux qu'on veut le faire croire. Sympa mais sans réel message il ne s'agit ni plu ni moins qu'une comédie douce-amère emprunt de nostalgie. Pas un grand film mais c'est plaisant.
Une histoire banale, des personnages banals, une photographie hideuse; rajoutez à ça un Romain Duris irritant et des dialogues vulgaires et vous obtiendrez un film tiède et au final sans grand intérêt...
J’aime bien Klapisch, mais même si j’apprécie son son ton et son propos, je trouve malgré tout qu’il souffre ici quelque peu d’un regard trop proche de celui du téléfilm de reconstitution, ce qui enferme quelque peu ses personnages dans des caricatures. Après, je l’avoue, c’est bien joué et il y a quand même un certain savoir-faire dans la mise en scène, ce qui fait que ça passe. Mais bon, je dois bien le reconnaître : ce « Péril jeune » ne fait clairement pas partie de mes films culte de cet auteur.
Un film culte. Véritable référence en matière de cinéma d'auteur français, Le Péril Jeune a la particularité d'être le film des nouveaux espoirs : Romain Duris, Vincent Elbaz ou encore Elodie Bouchez trouvent dans cette tranche de vie rafraîchissante leur premier rôle de comédien. Singulièrement bien dosé, emprunt de nostalgie et d'émotion, le second long métrage de Cédric Klapisch est un divertissement intelligent et salutaire pour les amoureux du cinéaste. Après son décevant Riens du Tout, le réalisateur entame une formidable étude sur la jeunesse ( qui se poursuivra avec le diptyque L'Auberge Espagnole - Les Poupées Russes ) tout en prolongeant son travail sur la structure narrative dite " film choral "... Cela dit, les personnages du Péril Jeune ont tous un lien - affectif, parental ou professionnel - les uns par rapport aux autres, ce qui diverge en partie de l'ensemble des oeuvres du genre. Toujours est-il que ce petit bijou possède le don de nous émouvoir, accompagné qui plus est d'une excellente bande son. Charmant, vraiment !
Vingt ans après sa sortie et relatant le quotidien d'une certaine jeunesse en 1976/77, "Le péril jeune" apparaît presque comme un documentaire social de l'époque.
Je trouve que ce film est nul. Je ne me suis pas senti concerné par le sujet, ni même reconnu dans un des protagonistes. C'est pas drôle, mal joué, la photographie est moche, on s'ennuie devant, et surtout le film a très mal vieillit.
Le péril jeune...Tout est compris dans ces trois mots! Un des premiers long-métrages de Klapisch et aussi un chef-d'oeuvre. Le casting est brillant, la réalisation est plus que convenable. Le scénario tient la route. Il ne s'agit pas seulement de relater les dangers de la drogue chez les jeunes, ce film représente toute une génération de déprimés, sans but, désorientés après le tsunami Mai 68. Que reste-t-il à faire? Contre quoi se battre? Que remettre en question? La recherche à tout prix d'un mode de vie original nous entraîne dans la spirale infernale du nihilisme et de la langueur. Une tragédie vue par un optipmiste (le film ne manque pas d'humour, bien au contraire il se place sous l'auspice de la légèreté). Mention spéciale à la scène de révision du bac par Vincent Elbaz qui se révèle...sportive ;)