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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 octobre 2007
Au-delà du portrait de groupe, Klapisch réalise celui d’une époque, d’un courant jeune qui a désormais disparu. Des tranches de vies, donc, lycéenne et sociale, à la fois drôle et grave durant lesquelles on s’attache bien plus qu’on ne le pense à la joyeuse bande, à leur insouciance, à leur envie de vivre. Belle époque, beau film.
Si les années relatés par Klapisch semble un peu dépasser, elle n'en reste pour le moins plutôt passionnante et agréable. En effet, Klapish à sans doute voulu démontrer qu'à travers le temp qui passe, "Le Péril jeune" reste le même malgré les générations, la mode et les expressions qui l'accompagnent. Les risques et les préoccupations qui sont la drogue, l'alcool et le sexe ne changent pas. Les bons moments, les hontes et les inquiétudes que cette jeunesse éprouve sont évoqués avec précision et justesse en mêlant humour potache, réflexion et étude profonde des sentiments et comportements quelque peu spéciale de ces ados. Klapisch, instaure en parallélle une prise de conscience à ses personnages en les regroupant lors de l'âge adulte, ou ces derniers se remémorent avec émotion et recul, les souvenirs qu'il soit bon ou mauvais de leurs "années lycées". Entouré par un casting talentueux, où Romains Duris se distinguait dors et déja, l'oeuvre reste un bel exemple dans le genre par son ambiance et sa parfaite reconstitution des années 70s. Habile et sans clichés.
Celui qui ne se reconnait pas dans ce film n'a jamais mis les pieds dans un lycée normal ! Le péril jeune est un fabuleux film nostalgique porté par ses jeunes interprètes, tous excellents et dont trop peu ont réellement fait carrière. Un film à voir, à revoir, et à revoir encore tant il est drôle et nous rappelle de si bons souvenirs.
Klapish signe ici son meilleur film. En effet, tous les personnages du film sont très attachants et c'est avec plaisir qu'on assiste à cette histoire d'adolescence entre comédie et drame.
Film culte ? Indéniablement pour la plupart qui l’ont visionné lors de leur adolescence, comparant la leur a celle des années 1970. D’où vient pourtant cette sensation de l’intemporalité de ce film ? En détournant tous les clichés qu’il use pour dépeindre cette génération, Klapisch arrive a dépasser l’histoire singulière de cette bande de potes et a la recadrer dans les dualités propre de cet âge, entre la joie et la souffrance, entre le fantasme et la réalité. C’est également la première génération frappé par la désillusion politique et la prégnance de l’individualisme que (ne) peuvent combler (pour un temps) l’aventure collective. En tout cas, avec le péril jeune, Klapisch a su inventer un style et lancer de nombreux acteurs qui seront prometteurs.
Une comédie entre une bonne de potes lycéens peut paraître vu et revu dans le cinéma français mais en redoublant d'inventivité, Cédric Klapisch livre un film bourré de charme. La plus grande force du métrage réside dans la capacité de Klapisch à dépeindre des personnages vrais et attachants. Chaque personnage est dépeint en profondeur avec beaucoup de justesse et sont, chacun à leur manière, terriblement attachant. Lez film parvient avec simplicité à séduire le spectateur en mêlant émotion et humour. Ce mélange manque toutefois parfois d'équilibre et le film se révèle un peu inégal. De plus, l’aspect politique du film n'est pas toujours très bien exploité et son traitement se révèle un peu superficiel, ce qui est bien dommage car leur film aurait ainsi pu passer d'une chronique sympathique d'une bande jeunesse, à une fresque plus globale de cette jeunesse et de sa place dans la société. Ainsi le film possède un certain charme mais manque un peu de justesse et d'équilibre dans sa narration pour dépasser son statut de comédie sympathique.
Un bon petit divertissement très "seventies" ! "Le Péril Jeune" est un film sympathique, idéal pour les nostalgiques et rempli de clichés (le "jem'enfoutisme" ambiant, l'antagonisme stéréotypé entre les sexes, la drogue omniprésente...). Ceci dit, l'histoire est plaisante à suivre avec des passages drôles. Soulignons surtout les décors d'époque qui sont excellents. Mais, l'ensemble reste assez superficiel avec quelques longueurs parfois lassantes. Quant aux personnages, leur débilité est effarante... Il faut enfin insister sur la remarquable prestation de Romain Duris qui ne fait plus qu'un avec son personnage complètement idiot et qui éclipse totalement les autres acteurs... Au final, on passe un bon moment de cinéma, mais pas mémorable.
Dans la lignée directe de virgin suicide en plus explicite,le peril jeune est le regard sauce aigre douce d'un realisateur qui a parfaitement digeré les leurres de sa jeunesse.Tableau desabusé d'une periode charniere dans la construction de l'identité de l'individu ( la projection de soi dans l'avenir,les ideaux utopiques de la jeunesse )le film de klapich resume parfaitement la desillusion inherente au passage à l'age adulte,rendant hommage par là meme,à tous ceux qui n'ont pas pu ou voulu,sortir de cette chimere.La jeunesse est une vague agreable à surfer mais qu'il faut savoir quitter à temps pour eviter de se fracasser sur le corail.Eloquent du debut à la fin.
Très bonne comédie de Cédric Klapisch qui m'a d'abord fait un peu penser à des comédies du genre "les sous-doués" ou "PROFS", mais heureusement le film s'en démarque rapidement. Romain Duris est étonnant pour son premier rôle, Vincent Elbaz est excellant et on sent la touche de Cédric Klapisch. Il nous transmet sa nostalgie des années de sa jeunesse : les 70's, et traite de manière à la fois très frontale et très drôle les dangers de la drogue. Drôle, le film l'est également, par exemple quand il montre à quel point l'implication des lycéens en politique peut être futile et ridicule.
Un film qui parle de l'adolescence des années 70. C'est une description assez juste du passage a l'âge adulte. La plupart des acteurs qui figurent sont eux aussi devenus grands. Romain Duris est d'ailleurs aujourd'hui l'acteur Français le plus à la mode en ce moment. Il y a beaucoup de scènes de rigolade, d'impertinence de la part des adolescents et de jolies moments des années lycée. Un film très sympa et qui se laisse regarder.
Un film épatant tant il parle de sujets graves et/ou communs à toute les jeunesses. Cet aspect intemporel confère à ce film un intérêt sur lequel le temps n'a aucune emprise. Un fond triste et sombre, et des personnages attachants et caractériels s'entremêlent sur fond d'humour et de construction social et de quête d'identité. Le péril jeune se regarde, encore et encore, et toujours avec la même gourmandise.
Même si ce film a pris un sérieux coup de vieux aujourd'hui, notamment au niveau des dialogues (le coup des étudiants coco post-68, ca se voit plus vraiment), tout comme au niveau du jeu d'acteur, Le Peril Jeune respire l'innocence et la naïveté ce qui en fait une comédie qui met de bonne humeur. Sorte de 400 coups post-enfance et post-68, avec Romain Duris et Vincent Elbaz amusants pour leurs grand début, ce film est moins intéressant aujourd'hui mais se laisse toujours bien regarder.
quatre amis se retrouve pour l'accouchement d'une de leur amie, et en attendant de pouvoir lui parlé, les quatre homme vont se rappelé leur jeunesse, leurs anné lycée, leur de delire, leur deboire, leur souvenir... cedric klapisch alors néo realisateur fait de son premier film un excellent film. romain duris qui par la suite deviendra l'acteur phare de klapisch est dans un de ces meilleur role, multitude de dialogue culte, de scene memorable, on se souviendra egalement longtemps de vincent elbaz en chabert