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justineg
59 abonnés
906 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Sans exagérer, j'ai ri 1h30 sur 1h40 de film. Les personnages sont géniaux et interprétés brillamment, mention spéciale à Romain Duris qui est époustouflant. On aimerait faire partie de cette bande de jeunes qui vivent la vie comme elle vient, on aimerait partager leur insouciance. Le film trouve le ton juste, rythmé par des dialogues vifs et frais. A voir absolument !
moi je trouves cette comédie de Klapish très bonne. bon je vais dire la même chose que je vous dis dans mes autres critique. réalisation correct, scénario bon. n'empêche qu'on suit bien ces ados dans leurs vie un peu bizarre. les scènes de drogues et de sexe sont très bien faites
Vous n'écouterez plus jamais Ten Years After de la même façon ! Les acteurs sont tous excellents, avec un Vincent Elbaz complètement déchaîné. La reconstitution de l'époque fait un sans-faute. Film bourré de pep et d'énergie, le meilleur de son réalisateur.
C'est lent, profondément inintéressant, sans aucune ambition visuelle ou scénaristique. Les jeunes comédiens sont corrects, mais cette lourdeur enfumée abrutissante donne à l'adolescence toutes ses tares les plus stéréotypées. Pas plat, pas même creux, inexistant.
Révélé avec ce Péril jeune et 8 ans avant L'auberge espagnole, Klapish utilise le principe de la bande de copains. Marqueur d'une époque, avec une certaine insouciance, l'insolence et les idéaux des années lycée, une chronique qui soulève bien des questions notamment sociales. Il émane une certaine nostalgie du projet, des idées intéressantes mais son scénario s'éparpille et s'étiole en cours de route.
C'est l'histoire d'une jeunesse qui n'est plus, entre sensibilité et mime de masturbation.
- Cette critique contient des spoilers -
Découvrir Le péril jeune en 2024, presque 30 ans après sa sortie, c'est plonger encore plus loin, dans la jeunesse des années 70. On est frappé par l'actualité de certains discours: lutte contre le chômage, moyen pour lutter efficacement contre le système en place, pression des parents pour les études, travail aliénant ou libérateur (pour les femmes notamment), l'importance d'avoir le temps... mais aussi par tout ce qu'on a perdu depuis cette époque: les tablées d'amis sans un portable à la main, les discours politique à table, la prégnance du communisme et de l'extrême gauche... Au contraire, la rareté de l'information: perdre de vue quelqu'un parce qu'elle traverse la Manche, ne pouvoir demander une définition de la lutte des classes qu'à sa famille ou l'influence de la drogue (la génération Netflix n'a jamais aussi peu consommé de drogue ou d'alcool) nous rappelle que c'était pas forcément mieux avant.
On s'attache énormément à nos protagonistes qui 10 ans plus tard reviennent sur leurs années lycées, leur lâcheté, leurs maladresses sentimentales sur un toit ou ailleurs, leur vantardise mensongère.
Le film dégage cette espèce de vitalité insouciante qu'on pense avoir eu dans notre jeunesse. Notamment via un Romain Duris qui dévoile ses dents dans 99% des plans et est habilement opposé aux représentants du système et de l'autorité (barman, pion, directeur d'établissement) avec une répartie assez jouissive: "une café avec 5 pailles". J'ai aussi beaucoup aimé lorsqu'il monte sur le panier de basket et répond au proviseur qu'il est normal qu'il crie (en italien) son envie de trouver une femme.
Les dialogues sont parcourus de pépites qui ont fait du "Péril jeune" un film culte: - Et moi, je l'aime et elle, elle s'en fout... - Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l'aimes ! - Non. - Ah ! T'as raison de me le dire à moi, tiens !
Et quand c'est limite, c'est encore mieux: - […] N’importe quoi, mais c’est vraiment un discours de macho, ça, t’es con ! Pourquoi je pourrais pas me faire violer, moi ? Je peux très bien me faire violer. […] "Encore heureux".
Klapisch rappelle toutefois en fin de film que la révolte contre le système peut lui permettre de vous enculxx. Le moyen le plus simple pour la société de mettre sur la touche les éléments souhaitant la remettre en cause c'est qu'ils le fassent eux-mêmes en sortant de l'école sans diplôme.
Encore une image malheureusement méprisante du corps enseignant au vu de la mise en scène du conseil de classe et de la réalité du déroulement d'un cours... Non, nous n'en avons pas rien à faire de nos élèves, nous ne travaillons pas uniquement lors des heures de présence en classe et nous ne bénéficions ni de tickets restaurants ni de primes! Bref. Par ailleurs, une vision pessimiste, douce-amère, de la jeunesse, bornée dans ses espoirs par les réalités économiques et sociétales et frustrée dans ses attentes personnelles. Dynamique, parfois drôle, parfois tendre, et mettant en lumière de jeunes acteurs dont le flamboyant Romain Duris. Intéressante réflexion.
Un très bon film, très réussi et même un unique témoignage sur la génération post 68, qui était au lycée dans les années 70's. C'est en effet un reflet exact ,juste, plein de finesse de toutes les tentations que vivront cette génération : la drogue, la rebellion, les communautés, l'action directe, la fraternité, l'action politique dans les lycées, les diverses tendances , la LCR, les anars, les poètes. Tous ceux qui ont vécus cette époque s'y reconnaitront,L'espèrance dans un "autre monde" possible. C'est juste, c'est émouvant , c'est un peu triste aussi , car beaucoup vont laisser des plumes dans cette aventure et dans ces expériences. Il y a de la nostalgie, de l'envie et aussi de la tristesse . C'est une belle synthèse de ce qu'auront été ces années là. Les acteurs sont tous bons, d'un naturel déconcertant et feront de belles carrières par la suite. Probablement le plus authentique , le plus fort aussi des films de Klapisch, qui aura du mal a retourvé ce souffle par la suite , si ce n'est dans " l ' Auberge Espagnole".
La ressortie en salle du deuxième film de CK, permet de voir ou de revoir ce film de 1994 qui connu un succès plus notable de la part du public ( il est aujourd'hui considéré comme culte) que de la critique.
Le cinéaste s'est reposé sur ses souvenirs de lycéen en classe terminale à Paris dans le 13em arrdt.
L' action se déroule en 1975 et est constitué de suites d'anecdotes que se racontent postérieurement aux événements quatre amis qui se sont un peu perdu de vue. On apprend que le cinquième de la bande est décédé récemment.
Le principal intérêt du film porte sur le casting où on retrouve à leur début plusieurs acteurs et actrices qui, pour certains, deviendront célèbres ( Romain Duris et Élodie Bouchez notamment).
Certaines scènes sont assez réussies, d'autres moins et c'est surtout les dialogues et l' interprétation qui sont à relever.
La réalisation et la photo ne présentent pas beaucoup d'intérêt, mais on ne va pas bouder son plaisir, on suit le spectacle sans s'ennuyer, même si ici ou là quelques longueurs se font sentir.
On relèvera tout de même une incongruité quasi constante de la bande son. Les morceaux de rock qui accompagnent certaines scènes ne sont pas vraiment ceux qu'ecoutaient la jeunesse cette année là et qui, en tout cas, la caractérise.
Il y a même une scène ou l'assistante d'anglais montre une pochette d'un album de Frank Zappa ( Overnite sensation) pourtant le morceau qui accompagne le passage est un morceau du groupe Steppenwolf.
Portrait d'une époque donc, mais aussi d'une période clef de l'existence, celle où l'on quitte l'adolescence pour entrer dans la vie d'adulte. Le cycle est immuable et touche toutes les générations.
La fin qui montre les quatre jeunes partir sous la pluie, mais ensemble, laissera chaque spectateur compléter de son côté le parcours futur des personnages, mais la nostalgie est très présente.
Le parcours professionnel et de vie des acteurs membre du casting du film, pourront être une piste de réflexion pour le spectateur qui manquerait d'imagination.
Nostalgique, voila le mot que je qualifierais!!! "Le Péril jeune" est un film sur la période des années 70 mais l'ambiance qu'il procure représente pas mal de générations de lycéens et que l'on peux comparer à la vie d'aujourd'hui. Je me souviens avoir découvert ce film à l'époque du collège lors de sa sortie en salles et je me trouvais pas mal de point commun à l'univers de Cédric Klapish et la bande de lycéens composés de tetes brulés glandeurs comme Tommasi ou Chabert. Vu le succés du film et les longs métrages qui ont suivis de Klapish comme "L'auberge Espagnole" ou "Les poupées Russes", beaucoup de gens de plusieurs générations se sont identifiés et adhèrent aux personnages et à l'histoire, celle d'une bande de potes de lycéens qui se retrouvent dans une clinique pour l'accouchement de l'enfant d'un vieux pote mort d'une overdose. Les quatres amis se remèmorent les années lycées pendant la période des années 70 entre pétards, relations amoureusses pubiaines, retards de cours, partie de flipper, grandage, déboires, grèves etc... Ca aurait pu etre un téléfilm, Arte préfère le sortir en salles. Tant mieux, le film marquera une génération qui s'y retrouvent. On s'attache aux personnages, on rit avec eux, avec des acteurs débutants dont le plupart feront du chemin aprés ce film comme Romain Duris, Vincent Elbaz, Hélène de Fougerolles ou Elodie Bouchez. Un conseil, achetez le DVD ou les acteurs se retrouvent dix ans aprés le film sur le supplément sur la terrasse d'un café et pour notre plus grand plaisir.