Second long-métrage signé Cédric Klapish , "le péril jeune" pose déja la plupart des bases d'un style qui atteindra son apogée avec le dyptique "l'auberge espagnol" - "les poupées russes" . On y retrouve la caméra bougeant souvent , le montage plutôt ryhtmé avec recherche d'originalité . On retrouve certes quelques maladresses qui seront vite gommées plus tard mais l'ensemble reste impressionant au vu du budget et de l'expérience de Klapish alors . "le péril jeune" s'attaque à un thème important : l'adolescence . L'histoire de ces 4 jeunes lors de leur dernière année de terminale rapellera a coup sûr de bons souvenirs à chaque spectateur . C'est le principal atout du film : on peut s'y identifier sans aucun problème . A ce niveau-là j'ai repensé notamment au superbe "Virgin Suicides" de Sofia Coppola . Cette jeunesse marquée par des gros délires constants mais aussi par une forme importante de révolte et d'engagement . Difficile de ne pas repenser aux événements de mai 68 . Klapish est parvenu à justement cerné toutes ces attitudes particulières à l'adolescent . IL joue intelligemment avec les clichés pour mieux les détourner par après . Les personnages sont intelligemment écrits et joués , avec entre autre un exellent Romain Duris .Il reste néanmoins deux trois passages qui m'ont déçu par ces clichés malvenus , notamment dans les rapport garçons filles . D'un côté les gros machos , de l'autre le féminisme à tout prix ... autre point du scénario par rapport auquel je n'accorche pas : pourquoi utiliser comme fil conducteur 4 des 5 héros dix ans plus tards ? On ne comprend jamais la raison de cette structure narrative . A part ça , le film est réussit et fait passer un très agréable moment . Attention à la nostalgie !!
La réussite du film en plus d'être un divertissement de grande qualité avec une joyeuse troupe de comédiens dont l'amitié est presque palpable, c'est de ne jamais verser dans un pathos à deux francs mais plutôt de garder ce qu'il y a de meilleur dans ces années lycée, cette époque révolue malgré laquelle on doit avancer. C'est également pour Cédric Klapisch une très belle œuvre de mise en scène.
Un premier Klapisch qui débute ainsi sur d'excellentes bases. On retrouve dès ce film toute la fougue, la jeunesse, l'innocence et la fraîcheur que l'on retrouvera ensuite dans ses autres oeuvres.
Les acteurs sont bons et s'amusent bien sauf qu'on ne sait jamais vraiment à quel type de film on assiste : plutôt les sous-doués ou la haine ? L'équilibre est un peu bizarre mais on prend quand même du plaisir :-)
Pas le meilleur klapisch, mais il arrive très bien à dévoiler le monde des ados. Les personnages sont très bien travaillés ils ont tous de la personnalité. Bons dialogues, bon scénario.
Un très bon film de Cedric Klapisch sur la jeunesse des années 70, au travers des souvenirs d'une bande de potes qui se retrouvent des années plus tard pour un bond dans le passé. Casting attachant !
Générationnel, pour ne pas dire culte, "Le Péril Jeune" est un film sur l'amitié et sur l'école, sur la profonde solitude adolescente et le système. Un film souvent drôle, mais un peu triste aussi. Les acteurs (pas tous) sont désarmants de naturel, deux d'entre eux feront d'ailleurs une très belle carrière, vous savez de qui je veux parler... Le prof de maths est assez génial, à contre-courant de ce qu'on pourrait attendre, et la complexité des personnages principaux est bien travaillée. spoiler: Certaines scènes sont marquantes comme l'accouchement en cours de sciences nat, le trip à l'acide ou encore le petit ménage de Tomasi au foyer.^^ Que de souvenirs !
Premier long-métrage de Cédric Klapisch, initialement destiné à la télévision, "Le péril jeune" (1994) est une chronique des années-lycée, largement autobiographique, de cette génération qui passait le bac en 1975. Dix ans plus tard, 4 amis de cette époque se retrouvent à la maternité pour la naissance du fils de leur pote disparu récemment, le flamboyant Tomasi (alias Romain Duris, déjà excellent) ; ils évoquent ces années d'insouciance, entre souvenirs autour du flipper, galères avec la gent féminine et engagement politique désordonné... Mai 68 est passé par là, mais ces garnements ne savent même pas ce qu'ils revendiquent réellement, hormis glander, draguer et se marrer. La première moitié du film est plus drôle et potache, quand la seconde se fait plus émouvante, entre la love story de Bruno et la descente aux enfers de Tomasi. Comme il le fera plus tard avec sa trilogie sur les (mes)aventures de Xavier à différents âges, Klapisch n'a pas son pareil pour saisir l'air du temps et capter l'essence d'une génération, et ce "Péril jeune" s'inscrit dans cette lignée.
Loin d'être aussi prenant et sympathique que "L'auberge espagnole". Klapish nous sort ici un film très bon avec une grande nostalgie qui nous envahit très rapidement. Les personnages sont très bien travaillés et on se reconnait au moins dans un des personnages. Klapish sait très bien étudier des phénomènes de société, il a commencé à le prouver ici avec la nostalgie des années 70/80 et tous ce qui va avec puis confirmer dans "L'auberge espagnole" et "Les poupées russes" sur la difficulté des jeunes à faire face au commencement de leur vie professionnel et amoureuse. Au final "Le péril Jeune" est sympathique à regarder, je l'ai personnellement vu car c'était le seul film de Klapisch que je n'avais pas encore vu, je n'ai pas été déçu malgré que le film ait un peu vieillit et qu'il est de plus en plus difficile à s'identifier à une époque que tous le monde n'a pas connu.
On sent le vécu chez Klapish! Impossible de ne pas se retrouver dans cette belle histoire pleine de nostalgie. Les années lycées resteront décidément une étape importante dans la vie. Klapish l'a comprit,, lui. Michelle Pfeiffer, dans Esprits rebelles, n'a pas vraiment comprit. Enfin bref
Même si la mise en scène a un peu vieilli (les scènes à l'hôpital servant de prétexte aux nombreux flash-back en particulier), quel plaisir de voir les premiers pas devant la caméra de Romain Duris et de Vincent Elbaz entre autres. Ce n'est pas le seul point fort du film qui oscille entre nostalgie (des années 70 pour ceux qui les ont vécues ou tout simplement des années-lycée) et petites histoires entre copains qui parleront à presque tout le monde. Mais, je me répète, un peu vieilli quand même...
Un portrait de toute une génération, avec ses vices, ses travers, ses bons moments, ses plaisirs, ses problèmes. Les acteurs sont supers, hilarants et criants de vérité. Romain Duris a un look insolite dont on se souvient longtemps. Le parti-pris de narration est intelligent et bien trouvé. Un film original, plein d'humour et en même temps il se base sur des fondements dramatiques. Du grand art du mélange des genres à la Klapisch. Ce n'est pas un grand film, certainement pas le meilleur de Klapisch, mais un bon moment de cinéma malgré tout.
je ne suis pas sure que le film puisse être culte pour tous car baigné dans une époque révolue il ne peut être transgénérationnel. Mais il est en tout cas culte pour moi dans le sens que rediffusé souvent à la télé comme les bronzés font du ski ou le pére noel est une ordure, je ne me lasse pas de le revoir ou de revoir certains passages tant ils rentrent en résonance avec mon vécu. Bien sûr il y a un côté un peu systématique mais bon c'est le propre d'une comédie de forcer le trait pour provoquer rire. Tout sonne juste dans ce film tout en étant très drôle tel que pour donner un exemple parmi tant d'autre la scène ou la bonne copine vexée par une remarque revendique son droit de pouvoir être violée comme les autres dans un principe d'égalité.( on revendiquait beaucoup à l'époque même contre le chômage, considéré comme une atteinte intolérable contre les droits des salariés ) Construisant son histoire à travers un important flash-back , Cedric Klapish arrive aussi à baigner son film d'une certaine nostalgie et à le détacher du simple cadre de la comédie . Notamment une scéne anodine ou le héros plutôt qu'accompagner son camarade choisit de s'attarder dans un lieu communautaire hippie s' avére rétrospectivement décisive en scellant en quelque sorte son futur destin. la mort du personnage principal et la naissance de son fils annonce le glas d'un monde révolu et des utopies dont il était porteur pour faire place à une nouvelle génération ( moins glandeuse) .
Cédric Klapisch dépeint ici une jeunesse parisienne post soixante-huitarde, tantôt fortement politisée, tantôt anarchiste, au sens philosophique du terme. Mais le film se révèle au final une oeuvre sur l'entrée dans l'âge adulte, avec des thèmes comme l'amour, l'exacerbation des sentiments, la politique, le sentiment de révolte, de sortir du carcan familial et sociétal. Et puis au final, les personnages se rangent. Ces personnages, d'ailleurs, le spectateur finit par s'y lier, grâce à une composition impeccable de chacun d'eux. Romain Duris montrait d'ailleurs dans ce film un talent certain pour le métier d'acteur, qu'il a su confirmer par la suite.