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lhomme-grenouille
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0,5
Publiée le 17 juillet 2014
OK… Ça c’est sensé être un chef d’œuvre produit par un génie précoce ? Euuh… Why not… C’est con parce que moi je vois juste un film monté par un adulte un peu névrosé qui a dû mal à ne voir autre chose que son mal-être et – visiblement – ce n’est pas quelque-chose de nouveau puisque déjà adolescent il filmait son mal-être… Woh ! Ce n’est pas parce qu’on est triste qu’on est un artiste ! Je sais qu’en France c’est tellement « in » d’afficher une sorte de mélancolie de forme qu’il y a de quoi se toucher sur l’ensemble de ce film mais sinon, pour les gens normaux qui veulent juste découvrir un film, il n’y a RIEN dans ce film qui ne mérite véritablement un intérêt. Il n’y a pas de progression, il n’y a pas d’intrigue, il n’y a même pas de regard. Désolé pour toi l’ami Caouette, mais moi ta psychanalyse de comptoir, je te la laisse. Ton trip est purement égocentrique, alors je ne vois pas pourquoi je me sentirais concerné…
Après l'avoir visionné une seconde fois, il me semble que Tarnation est l'un des documentaires les plus bouleversants et les plus originaux de ces dernières années. Ce cri de désespoir ( mais aussi d'espoir ) qui narre le parcours d'un homme se filmant depuis l'âge de 11 ans se rapproche du film trip et du voyage psychédélique ( digne des effets du pop art d'Andy Wharol ). On peut parler de cinéma vérité, tant le film de Jonathan Caouette est cruellement réaliste et respire la sincérité. Le film fut produit entre autres par John Cameron Mitchell, le réalisateur de Shortbus et par Gus Van Sant ( D'ailleurs, Tarnation fut maintes fois comparé à My Own Private Idaho, ce brillant film sur l'amour entre un jeune homme et sa mère, thème également largement présent dans le film de Caouette ). Mais Tarnation ne se résume pas à la simple lettre d'amour d'un fils à sa mère, il va plus loin, comme par exemple pour explorer l'univers d'un adolescent passionné par le cinéma underground ( on voit dans Tarnation des extraits des premiers films en super 8 de Jonathan Caouette, ou encore la mise en scène théatrale du Blue Velvet de David Lynch ) et la culture gay ( le garçon qu'a été le cinéaste se travestit déjà à l'âge de 11 ans, face à la caméra, sans le moindre complexe, comme pour exorciser son trauma vis à vis de sa mère psychotique ). Un documentaire flamboyant, cru et - c'est le plus important - sincère. Merci Mr Caouette.
La déception est à la hauteur des espoirs que l'on peut placer dans une oeuvre autobiographique sur une enfance écorchée à base d'images d'archive réelles. En guise de film, on a droit à une succession kaleidoscope de scènes sans queue ni tête, et une insupportable litanie de phrases creuses défilant à l'écran. Il y aurait pourtant eu matière. Caouette signe le film le plus frustrant de la décennie 2000...
Un film immanquable pour les amoureux du 7ème Art, où une essence de l’image est révélée dans une beauté dramatique, cela grâce à l’expression d’une narration singulière explose.
Très belle autobiographique expérimentale. Une histoire touchante! Réalisation et montage irréprochable!une vraie source d'inspiration. Je le recommande vivement!
Un veritable ovni qui vous met mal a l'aise. Je n'ai pas grand chose a dire , le film m'a asser bien boulverser et m'a meme rendue triste a cause de la terrible vie qu'a Jonathan , certainnes scenes sont durs a regarder car ont a vraiment de la peine pour cette famille , ex ; la scene de la citrouille . Je respect la sinceriter et le courage qu'il a eu pour montrer sont film au monde entier . C'est un film qui vous choque mais qui bizzarement ne reste pas en tete longtemps mais je pense que les perceptions sur ce film depend de chaque personnes . A voir au moins une fois .
Un film autobiographique monté intégralement sur le logiciel Ivideo de Mac, le tout pour un budget avoisinant les 218 $ et réalisé par un certain Caouette. Il y a quoi de se moquer. Pourtant le résultat est un film unique. Bouleversant, viscéral, pudique Tarnation est un hommage au pop art, collage de super 8, de DV et d'effets spéciaux amateurs, un film qui réinvente une grammaire du cinéma. Concu comme un véritable chant d'amour à sa mère, il s'agit avant tout d'un film cathartique, une manière pour caouette d'exorciser une vie difficile. Parsemé de grand moments de cinéma, constamment parcouru d'émotion, Tarnation est un petit chef d'oeuvre underground.
Un film d’une originalité qui n’a d’égale que son authenticité. À travers des images filmées dès l’âge de onze ans, de qualités diverses donc, Jonathan Caouette retrace son parcours, celui d’un être humain pris dans son histoire personnelle et familiale, pris surtout dans une relation passionnelle avec sa mère, Renee, qu’il n’abandonnera jamais, même à travers l’épreuve de la psychose. L’élément essentiel de réalisation ici est bien sûr le montage - via un simple Mac personnel - et on ne peut qu’être abasourdi devant le travail de Jonathan Caouette qui reconstitue - à partir de bouts de rien - son histoire familiale, son histoire sexuelle (son homosexualité bien sûr) et surtout son histoire d’amour avec la femme de sa vie. C’est une œuvre forte et primitive qui bouleverse.
Un peu déçue par ce film, soutenue par de grands noms du cinéma comme Gus Van Sant. Trop déjanté, trop égocentrique (bon c'est compréhensible et un peu obligatoire pour ce type de films), trop "bordélique". On ne sait pas trop où le réalisateur veut en venir. Un réel talent, c'est sur, mais pas assez exploité à mon avis. A voir tout de même pour l'originalité du montage.
Se voulant "underground", psychédélique, original, Tarnation n'est rien d'autre que les accumulations de clichés - dans les deux sens du terme. Très conforme dans son "anti-conformisme", il est alors logique que le film ait trouvé une audience lors de festivals de cinéma commercial. On y trouve tous les codes de Hollywood : une trame narrative du passé monstrueux, un voyeurisme débridé, et le destin fatal des Hommes. Très long, avec une histoire franchement pas intéressant, voilà une œuvre purement nombriliste de la pensée petite-bourgeoise : la prétention d'avoir une vie à montrer aux autres. Il s'agit de la raconter, sans vraiment y introduire une analyse -pas forcement critique - des évènements. Du coup, on s'ennuie vraiment ferme.
J'ai vu le film au ciné, à l'époque, un peu par hasard, et j'avais ressenti un électrochoc émotionnel. La bande musicale, excellente, m'est restée de nombreux mois dans la tête. Je trouve dommage que le parcours de ce réalisateur se soit arrêté là...
Etonnant et détonnant ce mélange de sons et d'images qui nous explose à la figure et qui reste gravé dans notre esprit pour un temps certainement long. Je ne suis pas près d'oublier ce film... peut-être une oeuvre unique de Jonathan Cahouette en tout cas je l'espère car je ne vois pas ce qu'il pourrait faire de mieux et il s'offre (et nous offre) ainsi une catharsis extra-ordinaire.
Un voyage psychédélique dans la vie chaotique d'un homme passioné par le cinéma underground, la culture gay et surtout sa mère... A partir des simples films de son enfance, de photos ou de court-métrages, Jonathan Caouette réalise un film choc et jamais ennuyeux sur sa vie qui, grâce à son talent, finit par ressembler à une véritable oeuvre dramatique dont les délires de la mère prennent aux tripes... Vraiment une bonne surprise à découvrir absolument !
Ce docu-autoportrait-film expérimental est une révolution cinématographique. Si le début nous paraît difficile d'accès, l'émotion affleure même pendant les moments les plus abscons. Il faut un immense talent comme celui de Jonathan Caouette pour faire un tel film à partir d'images amateur. On sent en lui une passion brûlante pour le cinéma, une envie compulsive de raconter son histoire, ce qu'il est et ceux qu'il aime. Même s'il les images sont réelles, le film est raconté comme un rêve, et nous trippons. Un film à son image donc : Différent et brillant.