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chrischambers86
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4,5
Publiée le 8 avril 2020
"The Red Shoes" est inspirè d'un conte d'Andersen! spoiler: C'est l'histoire d'une jeune fille qui est dèvorèe par l'envie d'aller au bal avec une paire de souliers rouges! Son dèsir se rèalise mais au milieu de la nuit, se sentant fatiguèe, elle dècide de rentrer chez elle! Mais les souliers rouges sont infatigables! ils obligent la jeune fille à danser pendant des jours et des nuits! Le temps poursuit sa marche, l'amour passe comme la vie mais les souliers rouges dansent toujours vers une fin inèluctable! Ça c'est pour le conte D'Andersen! Pour la première fois le ballet classique s'affirme à l'ècran dans ce classique archi-cèlèbre de Michael Powell & Emeric Pressburger! Une oeuvre mythique du 7ème art avec la musique de Easdale et les chorègraphies èperdues de Helpman, dansèe par une Moira Shearer en ètat de grâce! Une rousse flamboyante au visage dessinè pour la tragèdie! Grâce à elle, le grand ballet central est un èblouissement total et demeure encore aujourd'hui dans toutes les mèmoires! Le final, poignant, n'est pas non plus en reste! Un master nettoyè avec minutie pour l'un des films prèfèrès de Martin Scorsese qui s'est beaucoup investi pour la restauration de ce must du cinèma anglais...
Tres beau film de Michael Powell et Emeric Pressburger, joliment interprété et rythmé par de la belle musique, "Les Chaussons Rouges" est malheureusement trop lent. Il faut reconnaitre que la réalisation est magistrale, c'est filmé a la perfection, c'est tres plaisant, avec en plus de ca, un Technicolor magnifique, mais certaines scènes (comme lcelle du ballet "Les Chaussons Rouges", qui est tres intéressantes, mais affreusement longue) trainent beaucoup trop. Ca n'en est pas moins une oeuvre passionnante et passionnée, avec des acteurs et une mise en scene brillante !
Œuvre passionnante, les Chaussons Rouges est un film parfait niveau technique (Technicolor, mise en scène.. ) accompagnée par une superbe musique (Swan Lake...). Un peu long, et à plutôt mal vieilli dans le traitement de l'histoire. Une fin terrible, un très bon film qui à inspiré beaucoup de chef d'œuvres contemporains.
Un classique ça ? Laissez-moi rire ! le scénario est aussi inintéressant que prévisible, le rythme n'existe pas (à moins de considérer l'ennui comme un rythme), la musique est quelconque, la chorégraphie n'a rien d'exceptionnelle, les acteurs vont du passable au mauvais (à l'exception d'Anton Walbrook)., certains dialogues sont consternant (voir le début dans la salle). Constamment la mise en scène est mise en avant au détriment de l'intelligence de l'action (voir la scène de l'escalier au début, merveilleusement filmée mais absurde.) Enfin quand on se veut un rigoriste de la mise en scène on ne remplace pas un melchior de champagne (18 litres donc 18 kilos) par une bouteille en papier qu'on croit sur le point de s'envoler. Alors oui par moment la mise en scène est géniale, mais elle reste au service d'une histoire fadasse dont on se contrefout. Powel réalisera trois ans plus tard "les comtes d'Hoffman", et là ce sera un chef d'œuvre, et pourquoi ? i parce qu'Offenbach c'est quand même autre chose qu'Andersen.
Quel chef d’œuvre qui me conforte dans la piètre image que j'avais de "black swan" qui n'est qu'un vil pastiche. La technique et l'esthétisme du film dégagent une aura indescriptible par les mots, les acteurs sont portés comme par enchantement et nous dévoilent des moments d'émotions intenses. Les passages de ballets sont sublimes, la couleur éblouissante et le final grandiose. Je le conseille vivement en très haute qualité (Blu-ray minimum).
Le premier film de Powell et Pressburger autour de l’opéra. Le duo parvient à magnifier la représentation du ballet par les moyens du cinéma, à intégrer les deux arts, pour faire mieux que de l’opéra filmé, une expression inédite. Le jeu de correspondances entre réalité et représentations, les glissements entre les niveaux de fictions, fonctionnent plus naturellement que dans « Les contes d’Hoffmann » . C’est visuellement une splendeur, aussi bien dans la mise en scène du ballet que grâce à la qualité du technicolor. L’histoire est une variation tragique sur le thème de Pygmalion. Anton Wallbrook donne toute la mesure de son talent dans l’interprétation d’un personnage monstrueux et tragique. C’est une merveille, un film indispensable.
Il y a des films comme ça qui ne se limite pas au cinéma, qui explore l'art, les contes, la danse, la musique, pour proposer quelque chose d'unique au cinéma, mais même plus qu'unique au cinéma, quelque chose qui ne peut exister qu'au cinéma. Si l'histoire est "classique", un conte en somme (mais faut voir le traitement de l'histoire, c'est pas du n'importe quoi), mais c'est tellement bien foutu, tellement bien mis en scène, tellement inventif, tellement peu académique, qu'on tombe sous le charme et qu'on ne peut plus s'en relever. Si le clou du spectacle est la scène de bal, ça n'est clairement pas le seul intérêt du film, on a sans doute l'un des meilleurs personnages de cinéma, le méchant le plus humain, ce qui le rend plus horrible encore. Le seul défaut du film c'est que l'apogée du film est au milieu, et que le film ne peut plus atteindre un tel niveau, d'ailleurs rien ne peut plus atteindre un tel niveau, cette scène de bal est absolument somptueuse, d'une magnificence jamais atteinte, d'une beauté pure et gracieuse, tout en étant effrayante… Peut-être le film le plus beau de tous les temps, le plus audacieux, le plus intéressant…
Un film de danse incroyablement surfait (on le présente parfois comme le chef-d’œuvre de Michael Powell), emphatique, hystérique, aux limites de l’insupportable. Je ne suis même pas sûr que les amateurs de danse puissent apprécier ce fourbi tant le scénario présente des faiblesses criantes, étonnantes de la part du duo Powell – Pressburger. L’interprétation est au diapason de la mise en scène : les acteurs surjouent (et pour certains cabotinent) comme les réalisateurs en font trop avec leur recherche apprêtée sur des couleurs qui n’ont plus rien de naturel et sont très loin de pouvoir symboliser la vie. La fin est invraisemblable et surtout si mal racontée qu’elle en devient ridicule. Une étoile pour le travail accompli (comme on disait à l’école 1/20 pour l’encre !)
Il est des films que l'on érige incompréhensiblement en tant que chefs-d'œuvre incontournables du cinéma. "Les Chaussons rouges" qu'admire tant Martin Scorsese, en fait partie. Réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger, celui-ci pourrait confirmer la phrase, pourtant très caricaturale, de François Truffaut, comme quoi "cinéma" et "britannique" sont incompatibles. Certes on peut souligner sur le plan formel les qualités de la technicolor ainsi que la scène de la première représentation du ballet, , mais il s'agit du seul véritable trait d'originalité proposé par le film, ses facultés innovatrices s'arrêtant là. Le reste de l'œuvre réside en effet en une histoire d'amour on ne peut plus banale, conjuguant à la fois mièvrerie et prévisibilité. Si l'on a souvent dit que l'opéra met en scène un baryton empêchant un ténor de coucher avec une soprano, "Les Chaussons rouges" reproduit ce schème à merveille. Rien à signaler, hormis un désolant classicisme.
"The Red Shoes" évoque l'histoire d'une troupe de ballet qui adapte le conte éponyme d'Andersen, et se centre sur trois protagonistes : une talentueuse danseuse qui a un gros potentiel, un jeune compositeur plein d'assurance et d'énergie, et le producteur qui les prendra sous ses ailes, quitte à tenter de les contrôler. L'histoire de ces chaussures rouges, consumant l'énergie de celui qui les porte pour danser, trouvera alors un écho dans la vie de ces personnages... Ce qui frappe avec ce film, comme avec beaucoup d’œuvres de Powell & Pressburger, c'est sa saisissante modernité, et sa grande inventivité. Très jolies couleurs, découpage dynamique à souhait, plans très inspirés dont plusieurs scènes vraiment marquantes : le film est sublime. Le "clou" étant bien sûr cette séquence centrale, qui commence comme un ballet classique, pour s'orienter vers une scène dantesque qui mêle des techniques d'opéra et de cinéma (dont plusieurs trucages très originaux pour l'époque), et qui donne son sens au film. Celui-ci aborde en effet les thèmes de la manipulation, du pouvoir, mais surtout de la dualité des artistes, pris en étau entre une volonté d'éprouver des sentiments comme quiconque, et une ambition de brûler par leur art. Des sujets traités avec finesse par un scénario qui propose lui aussi certains choix étonnants (des histoires d'amour abordées en non-dits et en ellipses !). Enfin, Anton Walbrook et Marius Goring sont convaincants dans leurs rôles respectifs de producteur froid et contrôleur, et d'auteur enflammé. Mais c'est surtout Moira Shearer qui tient la vedette. Elle-même danseuse professionnelle, elle convient à merveille pour son premier rôle au cinéma, en incarnant cette danseuse dont l'innocence est l'énergie seront menacés par un cruel dilemme. "The Red Shoes" est donc une belle réussite, et un classique du cinéma britannique.
Que dire de ce chef d'oeuvre? Parler des plans et des idées de mises en scène nous prendrait une vie entière, vu que chaque plan renferme une idée de mise en scène! Rien n'est gratuit, tout est pensé! Et ce ballet, ce fabuleux ballet qui sert d'interlude à ce merveilleux film où l'horreur du monde du spectacle se comprend dans la beauté du spectacle même! Un technicolor renversant une maitrise du cadre et du langage cinématographique a couper le souffle! Bref, un grand un très grand chef d'oeuvre du cinéma!!
Le point culminant de Les Chaussons rouges c'est la scène de ballet au milieu du film avec ses magnifiques décors peints et c'est à peu près le seul instant qui m'ait plu dans Les Chaussons rouges. Une sorte de Black Swan mais en moins passionnant ; la réalisation de Powell est impeccable et belle, l'histoire l'est moins, c'est classique je m'attendais à plus de mordant. Marius Goring fait un peu pâle figure face à Anton Walbrook et Moira Shearer.
"Les chaussons rouges" est un film qui réunit le meilleur et le plus mauvais du cinéma du duo Powell / Pressburger. Le côté merveilleux, féérique de ce cinéma y atteint ici son zénith et sa plus belle forme, tout en côtoyant ce qu’il y a de plus mielleux, avec une tendance au sentimentalisme romantico cul-cul, chez les deux cinéastes. L’intrigue dramatique du film est donc traitée "à l’américaine" (le film a connu un grand succès lors de sa sortie outre Atlantique), larmoyante à souhaits, et tout en superficialité. Cette légèreté du film est en totale contradiction avec son ambition thématique: "Les chaussons rouges" est en effet un film sur la passion de l’Art, sur le conflit entre la dévotion artistique et la passion amoureuse, bref sur l’Art considéré comme au-dessus des basses préoccupations humaines, sur l’Art comme religion et voie d’accès à l’absolu. Thématique portant en son sein des questionnements fascinants et objet de chefs d’œuvres inoubliables du cinéma, quand de grands artistes s’en sont emparés. Ici, il n’en reste pas grand-chose et on reprochera notamment la sous-exploitation regrettable du conte d’Andersen qui donne son titre au film. Le ballet au cœur du film est une adaptation de ce conte, et la fiction du conte est censée envahir le film : le film devient progressivement le conte. Mais la niaiserie du drame annule tout le côté cruel et macabre du conte d’Andersen et en ignore toutes les thématiques (critique de la satisfaction matérielle, de la vanité, de l’ambition et du culte de l’apparence, etc). Le film vaut donc surtout (et uniquement) pour la scène centrale de représentation du ballet, une tentative fructueuse et formidable (sans équivalent à ma connaissance dans l’histoire du cinéma) de fusion des arts : la danse, la musique (moins à la hauteur) et le cinéma. 17 minutes d’un ballet cinématographique truffé de trouvailles techniques, d’une beauté inouïe, quasi magique: un véritable poème visuel, et le meilleur du cinéma du duo britannique.
Une jeune danseuse, Victoria Page, s’arrange pour rencontrer à la faveur d’une réception le célèbre chorégraphe et directeur de ballet Boris Lermontov. Tout d’abord agacé de se sentir approché par une jeune ambitieuse, Lermontov ne tarde pas à interroger la jeune femme : « Pourquoi voulez-vous danser ? » Et cette dernière de répondre du tac au tac : « Pourquoi voulez-vous vivre ? » Emblématiques de ce qui serait un archétype du personnage powellien, ces deux répliques, mentionnées d’ailleurs par Martin Scorsese lors de la présentation du film à Cannes, résument à elles seules les principaux enjeux des Chaussons rouges. Peut-on vivre et créer ? Comment choisir entre deux axes de vies qui semblent devoir s’exclure tragiquement ? Peut-on échapper aux conséquences d’un destin que l’on s’est parfois choisi . Initiateur et metteur en scène sur leurs différents projets (Pressburger s’étant surtout chargé du travail d’écriture), Powell n’aura cessé, tout au long de sa carrière de dessiner des personnages tiraillés entre deux possibles antinomiques : la vie ou la mort, Dieu ou la vie charnelle ou encore l’ambition et l’amour. Héroïne powellienne par excellence, la jeune Victoria Page, qu’incarne avec une fougue lumineuse la danseuse Moira Shearer, se trouve rapidement prise dans un dilemme impossible : tombée amoureuse du brillant compositeur du corps de ballet, harcelée par Lermontov qui la rappelle sans cesse à la nécessité de se consacrer entièrement à son art, la jeune femme gagnera en célébrité sans pour autant trouver la demi-mesure qui pourrait la sauver. Au cœur du film et comme pour figurer structurellement la déchirure du personnage, un inoubliable ballet de dix-sept minutes vient offrir un écho fantasmatique au récit général, aux rêves et aux terreurs de l’héroïne. Victoria Page danse alors l’histoire du conte d’Andersen « Les Souliers rouges » : une jeune femme trouve une paire de souliers qui lui plaisent infiniment, elle les enfile et se met à danser, heureuse et légère, jusqu’au bout de la nuit. Puis, exténuée, la jeune femme tente de s’arrêter ; mais les chaussons ne sont pas fatigués, et ils continuent de danser, interminablement... Film référence de Scorcese, De Palma ou Coppola ; je ne l’ai regardé simplement pour repérer les influences qui ont trouvé ces 3 grands pour en faire un de leur film phare. De Palma s’en est fortement inspiré dans son « Phantom of paradise » ; Coppola a construit son « Tetro » comme ce film ; Scorcese se dit hanter par la puissance du technicolor de ce film qu’il essaie de reproduire dans ses films. A voir pour la leçon d’histoire du cinéma… car le film a plus de 60 ans et a un peu vieilli…