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    Les Chaussons rouges
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    4,3
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    72 critiques spectateurs

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    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2010
    Voyant ce film si vanté pour la 1ère fois, je suis déçu. .Niaiserie de péripéties dignes du muet, mais filmées en 1947, acteurs médiocres, les hommes surtout, côté gominé de tout ça, ballet seulement pas mal quand on pense à ceux de Minelli (un américain à Paris! par exemple), musique très quelconque. Mais le conflit très littéraire entre l'Art exclusif et l'Amour, voilà de l'eau au moulin des critiques et des gens qui pensent...
    ElAurens
    ElAurens

    79 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2011
    Un bilan mitigé pour ma part, si je reconnais volontiers les qualités indéniables du film, tels que les scènes de danses, la technicolor et même le scénario, je suis déçu d'une chose en particulier, c'est le jeu des acteurs, que j'ai trouvé très moyen et beaucoup trop théâtral. Si par moment j'étais à fond dans le film, avec les scènes de compositions, celles de danses, ou quand l'idylle commence entre la danseuse et le compositeur, vers la fin j'ai décroché légèrement commençant à trouver le temps long. Bref j'ai bien aimé, mais je suis loin d'avoir adoré, je le note bien plus pour la qualité technique, représentative lors de la scène mythique du ballet de dix-sept minutes que pour autre chose.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2010
    Un film à la limite du châtiment intellectuel. Les Chaussons Rouges représentent à mes yeux ce qui constitue le pire du cinéma de studios : un scénario d'une pauvreté qui confine à l'illusion, des personnages inconsistants - car univoques et dépourvus d'une véritable psychologie - une esthétique certes remarquable mais qui s'apparente plus à du vernis à ongles qu'à autre chose, une mise en scène sans point de vue, proche du ballet filmé - avec, de l'autre côté des coulisses, les déboires sentimentaux d'un trio ridicule - une atmosphère empruntée, calculée, sans éclats authentiques... Je ne ferai donc aucune concession dans mon jugement portant sur le film de Michael Powell : Les Chaussons Rouges sont d'un ennui redoutable, d'une durée interminable et punitive, d'un classicisme insuppportable. Les deux réalisateurs ne dépassent jamais leur sujet, se complaisant dans la durée des séquences dansées, drapés dans leur flamboyance onirique chichiteuse et dans la mièvrerie de leur propos. Une utilisation du Technicolor impressionnante... mais c'est tout.
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2016
    Je n'ai pas accroché. Costumes, maquillages et décors ne sont pas mauvais. Scénario et mise en scène ennuyeux. Je ne suis pas un fana des ballets et ici, les danses ne m'ont pas plu et j'ai trouvé les chaussons rouges et les mimiques des personnages ridicules. Certaines images sont belles et il y a de bons cadrages mais beaucoup de personnages sont stoïques. Et cela m'a été désagréable. Replacé dans son époque, il est sans doute très bien. Mais aujourd'hui, je me suis beaucoup trop ennuyé. J'ai aimé quelques cadrages de caméra mais dans son ensemble, je me suis très fortement ennuyé. A réserver aux personnages âgées.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Réalisateurs-scénaristes-producteurs, Emeric Pressburger et Michael Powell forment un des plus talentueux duos du cinéma ils sont notamment connus pour leurs films d'auteurs prestigieux comme "Colonel Blimp" (1943), "Le Narcisse Noir" (1947) et "Les Contes d'Hoffmann" (1951)... Cardiff est d'une importance capitale tant la beauté plastique du film est éblouissante avec un des technicolor les plus sublimes du cinéma. Saga mélomane et tragique on reste pourtant assez éloigné du conte originel de Andersen et surtout il manque le côté "fantastico-magique" du conte.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2016
    Si l'art de la danse est une religion, il est normal que le réalisateur fasse de son film un hymne où la beauté et le sacrifice soient des valeurs morales qui supplantent tout le reste. Il y a le jeu de séduction, "l'agonie du corps" comme ils le disent. J'ai l'impression qu'il y a un sadisme dans cette pureté du ballet, le désir inaccessible qui rappelle L'abbé Frollo dans "Notre-Dame de Paris". Une version psychanalytique du conte d'Andersen qui aurait plu à Bettelheim avec un somptueux ballet central, magique et féerique.
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Il y a des films comme ça, qui sont uniques en leur genre et sont une expérience unique de cinéma intense et bouleversante. "Les chaussons rouges" fait partie de ce genre de film (rare mais précieux). La mise en scène et le Technicolor sont superbes, atteignant un niveau bluffant dans la scène centrale du ballet. Si l'interprétation est excellente, c'est Anton Walbrook qui sort du lot en composant un directeur de ballet tyrannique mais profondément humain. Un chef-d'œuvre unique vraiment bouleversant.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2011
    Magnifique sur toute la ligne , les chaussons rouges est un véritable conte , d'une grande tristesse, mais aussi et surtout d'une beauté à couper le souffle. Peut être le meilleur film du duo powell/pressburger.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2009
    Merveilleux et Incroyable ! Voici ce que je me suis dit après la vision de ce chef d'oeuvre absolu. Encore une fois le très très brillant duo Michael Powell-Emeric Pressburger nous a concocté une histoire magnifique. Celle-ci a été mise en scène avec maestria par le génial cinéaste britannique, les effets visuels, en particulier lors de la scène du ballet, sont époustouflants et la musique est fabuleuse. Ce qui fait de ce film un régal pour les yeux et les oreilles. Anton Walbrook en directeur de troupe tyrannique est impérial et le réalisateur a eu une idée de génie en confiant le rôle principal à la très gracieuse et très flamboyante Moira Shearer. Le reste du casting est lui aussi parfait. Mais aucune critique aussi élogieuse soit-elle ne peut rendre compte de l'émerveillement que procure ce film, le mieux c'est de le regarder. Peut-être le plus beau et le plus grand film sur l'art jamais réalisé.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Cette adaptation du conte éponyme d'Andersen m'a laissé un arrière goût tiède.
    Bien réalisé et soutenu par une bonne composition musicale et de beaux décors, "Les chaussons rouges" souffre de trop de lenteurs et longueurs pour le rendre intéressants du début à la fin. Pour ceux n'apprécient pas la danse, ce film n'est pas pour vous. Si le "Black Swan" de Darren Aronofsky proposait en arrière fond une intrigue digne d'un grand thriller, "Les chaussons rouges" donne la priorité à la danse elle-même avec notamment ce passage de vingt minutes dans lequel le spectateur est plongé dans un ballet. Si l'oscar des meilleurs décors n'a pas été volé, celui de la musique est plus discutable. Je n' y ai pas entendu de grands thèmes mémorables.
    Une fin inattendue et d'une incroyable force tragique nous laisse cependant sur une bonne impression.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Vicky (Moira Shearer) et Julian (Marius Goring) sont engagés dans la troupe de ballet du renommé Lermontov (Anton Walbrook), respectivement en tant que danseuse et compositeur. Lermontov est très exigeant. Il décide de monter le ballet “Les chaussons rouges” avec Vicky comme danseuse principale.
    Pour l’époque, j’ai trouvé très réussi l’esthétisme des effets spéciaux, ils sont très bien faits, la façon de filmer est moderne. Les scènes de ballet sont magnifiques, en particulier le déroulement des “Chaussons rouges”. Les personnages sont approfondis. Seul petit regret : le scénario ne présente pas énormément de bouleversements / surprises.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Pour un film de 1948, j'ai bien aimé. Surpris par l'aspect international du film qui se déroule dans différents pays, et le lien étroit avec la France, c'était particulièrement sympathique de le voir en VO pour le coup. Histoire honnête et relativement prenante, l'intérêt tient surtout dans les décors authentiques de l'époque et aux ballets interprétés. En l'état des chose on peut faire une comparaison avec Black Swan. A ce propos, si ce dernier est plus joli et dispose d'une intrigue un peu différente accès sur le travail même de la danse, la comparaison peut se faire sur les ballets eux mêmes. Là dessus, l'interprétation de Moira Shearer est encore meilleur, bien que ce soit à la base une vraie danseuse. Mais je l'ai ressenti dans les images. Quels que soient les plans, on voit que c'est elle qui danse. On ne voit pas une alternance de plans entre haut du corps de l'actrice puis jambes d'une inconnue. Là c'est elle, et tout le temps elle, en un seul bloc. Le point culminant du film étant la représentation du ballet des chaussons rouge, absolument fantastique et envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    "Les Chaussons rouges". Maintes fois on m'avait parlé de ce long-métrage. "Un grand film!", "Grandiose!", "Emouvant!" ainsi que d'autres éloges de la sorte. En 2009, l'association de protection des oeuvres cinématographiques de Martin Scorsese, The Film Foundation, a restauré le film de Powell et Pressburger. Une fois le DVD du film en poche, il est resté au fond d'un tiroir pendant quelques mois jusqu'à ce jour ou je l'ai ressorti pour en admirer le contenu.
    En effet, "Les Chaussons rouges" est un grand film, très bien réalisé, très bien joué et retranscrivant avec une certaine authenticité le quotidien d'un ballet ou se mêlent amour, passion et danse bien évidemment. Powell et Pressburger ont réalisé un film fort, dans lequel se mêlent le destin de trois personne. La jeune Victoria Page (Moira Shearer), danseuse rêvant de percer dans le métier, Julian Crasner (Marius Goring), compositeur s'étant accordé le titre de maestro de l'orchestre du ballet par le dernier personnage du trio, Boris Lermontov (Anton Walbrook), directeur du ballet en question connu pour son fort caractère et sa mégalomanie. Le conte d'Andersen se voit offrir deux niveaux de lecture. La première, la plus simple sur le papier, est cette longue séquence de la représentation des "Chaussons Rouges", admirablement mis en scène et filmé. Les danses des protagonistes mélangés à cette atmosphère partagée grâce à la beauté des décors est un exemple de technique tant le résultat est admirable. Le second niveau de lecture fonctionne plus de manière métaphorique en plaçant l'héroine dans la peau de la fille du conte, tandis que son coeur balance entre l'amour véritable et sa passion pour la danse. Tout est beau dans ce film. Tout est juste. Ayant fortement inspiré Darren Aronofsky pour son "Black Swan", on se surprend même à constater que le réalisateur de "Requiem for a Dream" est directement allé puiser son inspiration dans le long-métrage de Powell et Pressburger, des quelques points scénaristiques jusqu'aux plans.
    "Les Chaussons rouges" est un film fort, aux multiples facettes, qui peut aussi bien dérouter que passionner. Personellement, les louanges que l'on m'a tant clamé par rapport à ce film sont justifiés tant le duo de réalisateur a su inculquer une véritable âme à leur travail.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    C'est très beau, inspiré, avec une belle profondeur symbolique mais ennuyant. A réserver aux cinéphiles avertis ou aux amoureux de la danse classique.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Un de ces grands classiques dont il m'a fallu des années avant de le voir (simple affaire d'occasions manquées). C'est peu dire que mes attentes étaient hautes... et elles ont été comblées. Sur le fond et la forme, voici une œuvre très maîtrisée, qui nous parle d'art avec acuité et tragique, dans une débauche de décors inventifs et de couleurs vives.

    Le Technicolor est vraiment magnifique. Le récit prend son temps pour se déployer, mais c'est ce qui fait son charme. J'apprécie toujours autant l'humanité des personnages (notamment les seconds rôles) et toutes ces petites scènes du quotidien, typique des films de Powell et Pressburger. A noter que ce film transpire de l'amour de Powell pour la France, où il a vécu un certain temps et dont il maîtrisait la langue.

    Et bien sûr deux personnages ressortent, éblouissants : la danseuse Moira Shearer, la grâce incarnée, et Anton Walbrook, qui campe un Lermontov méphistophélique, fascinant d’ambiguïté. La scène centrale du ballet est une merveille, un moment de cinéma et d'art total unique.

    Mais le film est passionnant et réussi du début à la fin, vaste fresque inoubliable et généreuse sur l'art et le monde des artistes. Un chef-d’œuvre, et probablement le plus grand film de Michael Powell, seul ou avec Emeric Pressburger.
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