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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 octobre 2014
Le tandem Powell/Pressburger réalise l'un des plus grands films mais aussi l'un des plus beau et les plus esthétique de l'histoire du cinéma. Une histoire bien classique inspiré du conte d'Andersen mais présenté magnifiquement à travers l'univers de la danse perçut visuellement comme quelques chose de sublime et graçieux mais qui cache un univers d'oppresion de tyranisme et de contrôle, présenté dans la première partie du film. Personnage drôle mais un peu cliché et tant d'autres interviennent , passant des plus drôles aux plus méchants, tout se plaçe petit à petit. Présentant le sadisme des uns et l'innoncence des autres, mélange entre scène de fantasme et d'autres réel, s'entrechoquent accord et désaccord, amour et passion, drame et sacrifice. Tout ces thèmes arrivent sans prévenir et participent de manière progréssive et récurrente nous offrant des hauts et des bas dans la vie de la belle et jeune Vicky et de son petit ami le compositeur de la troupe Julian. Un véritable plaisir pour les yeux que pour les oreilles, avec cette scène de ballet qui est sans doute la meilleur et la plus belle du film où notre héroïne se détache du décor avec sa chevelure de flamme sa grâce mélangé à une certaine impertinence et bien sûr les fameux chaussons rouges, le tout accompagné de la troupe du ballet sur une musique en parfait accord avec les pas impertinent des la danseuse. Film connu aussi aujourd'hui pour avoir inspiré Darren Aronofsky pour son film "Black Swan" sortit en Février 2011. Au final, c'est une véritable oeuvre d'art de 2h13 porté par d'excellents acteurs plus prestigieux les uns que les autres, à voir.
Michael Powell et Emeric Pressburger ont rencontré un de leurs plus grands succès avec ce film original et flamboyant auquel ils ont su insuffler un lyrisme et une splendeur visuelle qui transcendent ce que le récit peut avoir de mélodramatique. Les deux compères marient une observation réaliste d'une grande justesse (le monde du ballet a-t-il été mieux décrit au cinéma ?) à un climat onirique qui se mêle de fantastique, donnant naissance à une poésie de grande qualité. Mais on est également touché par cette tragique histoire romantique et de passion destructrice et par son importante réflexion sur l'art et les sacrifices qu'il impose. La longue partie centrale consacrée à la création du ballet est une merveille d'invention, de fantaisie et d'audace chromatique et fut très imité dans les comédies musicales hollywoodiennes à venir notamment par Minnelli. Pour son premier rôle, Moira Shearer, pleine de grâce et de fraicheur, fait merveille aussi bien en débutante mal assurée qu'en star acclamée. Un grand classique du cinéma qui conserve intact sa fraîcheur, mais en raison du fait qu'il soit un peu trop long et qu'il contienne plusieurs longueurs, je n'irais pas jusqu'à le qualifier de chef-d'oeuvre absolu. Et contrairement à ce que dit Martin Scorcese, ce n'est pas pour moi le meilleur film en Technicolor, j'estime que d'autres films méritent cette place (Autant en emporte le vent, le Magicien d'Oz, Quo Vadis, Ben-Hur…)
Récemment ressorti en version remastérisée, Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, réalisé en 1948, marque l'apogée du procédé technique Technicolor. Injustement laissé à l'écart par le grand public, c'est un film qu'il incombe à présent de redécouvrir - en profitant par exemple de sa ressortie - sous l'impulsion des De Palma, Scorsese et autres Truffaut très enthousiastes à son égard.
L'histoire possède la clarté d'une tragédie racinienne: c'est celle d'une jeune ballerine engagée dans la célèbre troupe de Boris Lermontov (impérial Anton Walbrook), et bientôt à la tête d'une longue série de succès (dans Les Chaussons Rouges, dans Le Lac des Cygnes...). C'est alors qu'elle s'amourache du compositeur attitré de la compagnie, à la colère de Lermontov, qui exige de ses danseuses qu'elle se consacrent toutes entières et exclusivement à leur art. Bientôt, la ballerine devra choisir, entre Boris Lermontov et Julian Crasner, entre son amour et son métier, entre les chaussures rouges de l'opéra qui l'a fait connaître et une vie de mère de famille sans histoires, une armée de mômes sur les bras... Michael Powell et Emeric Pressburger nous racontent cette histoire inspirée d'un conte d'Andersen avec limpidité, et un sens affirmé de la construction du récit. Dans Les Chaussures Rouges il n'y a aucune scène en trop, aucun épisode inutile à la progression inexorable de l'action.
Mélangeant humour, tension, charme, grands sentiments, ballet et une petite dose de fantastique; le tandem de réalisateurs finit par mettre sur pied un véritable objet de fascination. On est fasciné par la grâce des scènes de ballet et le naturel avec lesquelles celles-ci prennent place dans le récit. Leitmotiv autour duquel tout tourne, les chaussures rouges deviennent un symbole obsessionnel, qui n'est pas prêt de sortir de notre tête.
Pas besoin d'être un amateur de grand ballet pour apprécier cette délicieuse comédie musicale dramatique dans laquelle la danse y est fort présente et confirmée par de superbes images et un remarquable jeu d'acteurs. Même si les 2 heures de durée de ce film vous rebutent, tentez le coup, buvez un bon café et restez jusqu'à la fin car celle-ci est aussi tragique et magnifique que celle d'un opéra. A voir au moins une fois dans sa vie...
"The Red Shoes" est bien plus qu'un simple chef d'oeuvre. C''est un monument. Avec un aspect technique et visuel hallucinant, gràce à la Technivision qui donne un esthétisme au film jamais vu, chaque image est un régal pour la pupille, vraiment impressionnant pour un film de 1948 , merci la restauration. Pour ce qui est du film en lui même , que dire, mais que dire devant une telle maîtrise cinématographique? Le cinéma est totalement dépassé , nous sommes spectateurs d'un véritable ballet où nous pouvons rester béa devant une scène de dix sept minutes de danses MA-GIS-TRALES autour d'une danseuse professionnelle, Moira Shearer. Les trucages visuels sont étonnamment au rendez vous , et dimensionnent cette fameuse scène où les spectateurs sont remplacés par de déferlantes vagues. En plus d'être un magnifique film au dramatisme montant, ce long métrage est le plus beau film sur l'Art de la danse, il est sûr et certain que rien ne l'égalera. Réflexion sur l'alliage des sentiments et de la réussite, les producteurs à l'époque avaient prédit un échec retentissant, il sera tout le contraire remportant même deux oscars. Anton Walbrook ne joue pas mais EST Lermontov, inspiré d'un directeur russe, chef de ballet au coeur noir, renforce le film d'un pessismisme logique. Il est indéniable que ce monument du septième art est un indispensable. Inoubliable.
Une superbe variation autour du conte d’Andersen avec une mise en scène particulièrement inventive : un imprésario caractériel décrète l’incompatibilité de l’Art et de l’Amour, surtout quand il s’agit de la danseuse qu’il convoite (?). Cela donne un spectacle de danse d’anthologie, avec des plans et des effets spéciaux sublimes, des virées à Londres, Paris et Monte-Carlo, et un scénario qui s’intensifie crescendo jusqu’au drame final. Seuls points faibles : le film met du temps à démarrer, avec un humour parfois benêt. La mise en scène est d’avant-garde, sauf la scène à l’hôtel où les amoureux dorment dans des lits séparés : un film actuel estimerait indispensable de donner des détails précis sur la façon dont ils s’accouplent.
alors là .... malgré vision , re-vision ... je ne comprends pas . Pourtant fan de Powell , je m'etonne de cet emerveillement devant une oeuvre qui a terriblement vieilli . Longueurs , manierisme ... La poesie disparait sous les toiles d'araignées et la poussiere . Merveilleuse affiche tres trompeuse .
2 oscars, classé parmi les 10 meilleurs films de tous les temps par la presse française...waw! Mais j'ai dû m'y reprendre à 4 fois pour arriver au bout de ce drame romantico-musical. Oui, il y a cette séquence de 20 minutes de ballet qui est bien troussée, oui pour l'époque ça pouvait sembler novateur (style musical, style de ballet) et puis il y a un scénario homéopathique, certains acteurs qui surjouent à fond, une imagerie de la côte d'azur sortie tout droit d'un catalogue de vacances des années 50, des bons sentiments, une fin heureuse. Bref un film à réserver aux amateurs de chromos vintage et aux insomniaques (très efficace)
"Les chaussons rouges", un pur chef-d’œuvre que Darren Aronofsky reprendra pour "Black swan". Le film est une romance dramatique, puisqu'il oblique Victoria à faire un choix: Victoria rêve de devenir une grande danseuse. C'est quand elle intègre le groupe Lermontov, que son rêve peut enfin se réaliser. Seulement elle tombe amoureuse du musicien. Selon Lermontov, il faut choisir. Abandonner l'amour, pour être parfaitement concentré dans son travail de danseuse, ou alors abandonner la danse à jamais. C'est un choix plus que difficile, qui nous laisse méditer... Le message de fin est très clair SUBLIME !!!
Un chef d'oeuvre de Micahel Powell (encore un!) qui épouse magiquement son objet: la grâce et la douleur se mélangent pour ne former qu'un avec la danse. La scène de la première représentation de l'opéra des Chaussons Rouges est belle à rêver; la scène de la dernère représentaion, belle à pleurer. Outre des qualités plastiques proprement hallucinantes ( Michael Powell utilise par moments un format qui lui permet de réaliser des trucages visuels "en direct" et sans raccord),et l'incarnation parfaite des personnages, Powell nous offre une très belle et très profonde réflexion sur l'art et son absolutisme, un thème particulièrement dévorant chez lui, puisqu'il habite Le Voyeur, un autre de ses grands miracles...
Amoureuse de la danse et des ballets, ce film m'a ravi. Adaptation d'un conte d'Andersen, je le trouve vraiment très réussit et très brillant. C'est beau, tragique, un ravissement à n'en pas douter...
Chef d’œuvre absolu du 7ème art, à voir et revoir en dvd grâce à une restauration très réussie; la séquence du ballet "the Red Shoes" est un moment magique... le meilleur film du tandem Powell - Pressburger avec "Colonel Blimp" film fabuleux aussi.