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chrischambers86
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5,0
Publiée le 12 novembre 2019
Sans aucun doute l'oeuvre la plus folle d'Alfred Hitchcock dans une histoire totalement rocambolesque avec des scènes lègendaires qui s'enchaînent frènètiquement, plus mèmorables les unes que les autres. "North by Northwest" multiplie avec un humour fèroce les rebondissements, les poursuites et les fausses pistes! Partant d'un scènario solide d'Ernest Lehman, le film nous transporte aisèment dans une grande variètè de lieux! Eclatante à tout points de vue, cette pure merveille d'invention et d'intelligence (servie par l'excellente B.O de Bernard Herrmann) donne à ce joyau quelques magistrales sèquences à suspense! Gary Grant, perdu en rase campagne, attaquè par un avion pulvèrisant des insecticides ou la fuite sur les falaises du Mont Rushmore avec la très distinguèe Eva-Marie Saint! Ses images appartiennent à la lègende du 7ème art...
Chef d’œuvre sur fond d’espionnage qui mêle tous les thèmes chers à Hitchcock : l’inconnu pris pour cible par erreur, les relations familiales et amoureuses, et les nombreuses scènes spectaculaires dont le morceau de bravoure final, véritable sommet de suspense. Le thème du faux coupable est ici porté à son point de perfection et d’abstraction. Roger O. Tornhill est pris pour un espion nommé Kaplan par une bande de tueurs. Il parvient à leur échapper mais se retrouve accusé d’un meurtre dont il est innocent. Notre héros malgré lui part à la recherche du seul qui pourrait l’innocenter, le vrai Kaplan... qui n’existe pas. Au sommet de son art, Hitchcock construit les bases du film d’action contemporain.
Bon c'est vrai, plus de 50 ans après sa sortie, "La mort aux trousses" a quelque peu vieilli. De légères longueurs plombent une seconde partie moins réussie que la première heure et demi, le film virant un peu trop dans le romanesque hollywoodien à l'eau de rose, et trainant des pieds pour arriver à une conclusion un peu attendue. Mais excepté ce petit aspect un peu ringard à nos yeux aujourd'hui, l'un des (nombreux) chefs-d’œuvre du maitre du suspense (même si il ne s'agit pas là de mon favori) a juste pris de belles rides avec l'âge mais n'a pas fané. Comme à son habitude, Hitchcock met en scène une histoire délicieusement folle, où il manipule son auditoire avec une habileté monstrueuse, et met la grande classe de Cary Grant à rude épreuve dans un scénario qui multiplie à vitesse grand V fausses pistes et rebondissements. A ce niveau, la première partie de ce long-métrage est une réussite totale, symbolisée par un générique d'ouverture avant-gardiste. Pris pour un homme qu'il n'est pas, ce publicitaire à la vie bien rangée va se mettre à la recherche, afin de se blanchir du complot dans lequel il se retrouve englué, d'un homme qui n'existe pas. Sur sa route, ce personnage atypique du héros américain croisera (évidemment) une troublante femme fatale incarnée par Eva Marie Saint, et une horde d'ennemis d’État sans scrupules menée par James Mason et Martin Landau... Le tout est agrémenté de répliques parfaitement écrites qui rythme la chose, d'une bande-son tellement dantesque qu'elle devient un personnage à part entière, et d'un humour noir on ne peut plus féroce. Bon c'est vrai, "La mort aux trousses" est sorti il y a plus de 50 ans. Et c'est pour ça qu'en le voyant aujourd'hui on comprend la réputation intemporelle et méritée de ce film culte et de son réalisateur hors-pair.
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Un film d'espionnage remarquable d'Alfred Hitchcock, qui nous propose une histoire passionnante et très bien ficelée, basée sur un simple malentendu. Les interprétations sont tout simplement parfaites avec, en point d'orgue, celle de Cary Grant, drôle et élégant. Une réalisation riche, rythmée et novatrice, qui dégage une ambiance captivante et imprévisible. 20/20
Par sa manière cartoonesque de naviguer sur une trame potentiellement dramatique, Alfred Hitchcock utilise le cinéma comme un jeu dont il est le maître. Sa présence à l’écran le temps d’un plan vient nous le rappeler. La mort aux trousses ne déroge pas de cet univers ludique. Les effets spéciaux rudimentaires et le jeu caricatural des acteurs nous amène parfois sur la paroi du ridicule, mais au final, c’est ce qui rend son cinéma si unique. Le Mont Rushmore reproduit en studio ne confond personne. La séquence dans laquelle Cary Grant conduit en état d’ivresse est un numéro de grimaces assez vertigineux. Pas étonnant que Grant se soit demandé tout au long du tournage dans quel genre de galère il s’était embarqué, lui qui avait pris la décision de prendre sa retraite avant de céder aux demandes répétées du vénérable réalisateur. On dit qu’après la première projection, l’interprète de Roger Thornhill était à genoux devant Hitchcock pour le remercier de lui avoir proposé un si beau personnage. Dans son rôle d’agent double, Eva Marie Saint est dans le registre; clichée mais assumée. Les scènes de baisers entre les deux protagonistes sont plutôt malhabiles, mais cela ne les empêche pas de s’amouracher l’un de l’autre et de passer aux choses sérieuses comme le suggère le plan final, alors qu’un un train pénètre dans un tunnel. Comme pour la plupart des films d’Hitchcock, le spectateur sort de La mort aux trousses amusé et sans regret.
La Mort aux trousses est l'aboutissement des multiples films d'espionnage d'Hitchcock où un homme ordinaire se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis (Les 39 marches, Correspondant 17, Cinquième colonne...). Ce film est également une parenthèse de légèreté dans la période la plus sombre du cinéaste (chronologiquement, il se situe tout de même entre Sueurs froides et Psychose). Ce film ne serait donc qu'un simple divertissement si tout ne touchait à la perfection. Ainsi, Cary Grant apporte l'humour et la classe qui le caractérise à ce personnage de publicitaire dépassé par les évènements. Il serait d'ailleurs intéressant de s'imaginer quel aurait été le traitement de l'histoire si elle avait été interprétée par James Stewart (qui souhaitait le rôle et qui aurait sûrement entrainé le film vers un aspect plus tragique). Eva Marie Saint est parfaite dans son rôle de blonde hitchcockienne qui comme souvent chez le cinéaste est plus maligne et manipulatrice que le héros masculin. Elle réussit ainsi l'exploit de mélanger classe et puissance sexuelle sans que l'un prenne le pas sur l'autre. Le reste du casting est également un régal en particulier James Mason, Martin Landau, Leo G. Carroll et Jessie Royce Landis, parfaite et hilarante dans le rôle de la mère BCBG typique du cinéaste anglais. Le scénario est palpitant de bout en bout et enchaine les péripéties sans temps mort. Il est un matériel parfait pour laisser Hitchcock s'amuser en tant que cinéaste. Il enchaine les séquences purement cinématographiques dont la plus célèbre est la fameuse poursuite avec l'avion. Celle-ci est véritablement mémorable car elle prend le contre-pied des habituelles scènes de suspense (elle se passe en plein jour, par beau temps, dans un lieu désertique, sans musique angoissante...). Chaque séquence apparait donc donc comme une leçon de cinéma. Le générique de Saul Bass est, quant à lui, réussi même s'il n'est pas aussi marquant que ceux de Sueurs froides ou de Psychose (pour ce qui est des films d'Hitchcock car il en réalisera d'autrse très mémorables notamment pour Martin Scorsese). Enfin, Bernard Herrmann nous offre une de ses partitions les plus réussies. Le compositeur apporte réellement une force supplémentaire à l’œuvre du cinéaste avec qui il constitue une des associations cinéaste/compositeur les plus marquantes du septième art. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'après leur séparation, due à la partition rejetée du Rideau déchiré, le cinéaste n'atteindra plus jamais le niveau de qualité qui fut celui de la période Herrmann. Filmé dans des années 50 où le maitre du suspense enchainait les chefs-d’œuvre (L’inconnu du Nord-express, Fenêtre sur cour, L'homme qui en savait trop, Sueurs froides...), La Mort aux trousses représente donc la quintessence même du style de films qu'Hitchcock avait inauguré avec Les 39 marches. Il ne reviendra d'ailleurs jamais à ce type de longs métrages ayant sûrement estimé avoir atteint la perfection dans ce genre. Suite à cette grosse machine, le cinéaste réalisera une petite production qui se révélera son plus gros succès et une révolution pour le film à suspense : Psychose.
Pendant deux heures, le film nous scotche dans notre fauteuil, il n'y a aucun temps mort et on est passionné par cette histoire malgré que l'intrigue soit de plus en plus tirée par les cheveux au fur et à mesure que le film s'avance. (mais et c'est ça le talent d'Hitchcock, car ça ne pénalise pas le film) Certaines scènes d'action marquent la mémoire à jamais (la scène avecspoiler: l'avion, la désescalade du Mont Rushmore). Mais il y a aussi cette irrésistible scène dans la salle de vente aux enchères dans laquelle Carry Grant montre toute l'étendue de son talent. Et dans le genre farfelu, cette scène éblouissante, quasiment chorégraphique où des policiers font la chasse aux visages de tous les porteurs de bagages dans le hall de la gare. Et puis on ne peut parler du film sans parler de la prestation sulfureuse et sensuelle de la très jolie Eva Marie Saint, l'une des plus belles actrices hitchcockienne, et pourtant il y en a eu ! La perfection du réalisateur est au rendez-vous (cadrages, éclairages, beautés des plans), la musique de Bernard Herrmann colle parfaitement à l'action, bref un grand moment de cinéma dont on regrettera juste la réplique finale (qui a été imposé à Hitchcock). En revanche le tout dernier plan, métaphorique à souhait, fallait oser, chapeau ! !
Un film d'espionnage remarquable d'Alfred Hitchcock, qui nous propose une histoire passionnante et très bien ficelée, basée sur un simple malentendu. Les interprétations sont tout simplement parfaites avec, en point d'orgue, celle de Cary Grant, drôle et élégant. Une réalisation riche, rythmée et novatrice, qui dégage une ambiance captivante et imprévisible. "La Mort aux Trousses" bénéficie également de belles réussites au niveau technique. Les scènes mémorables y sont légion... A masterpiece !
Mon Hitchcock préféré, un film mythique du cinéma ponctué de scènes remarquables (dont une d'anthologie, l'avion poursuivant notre héros) ; Gary Grant (Ah ça c'est de l'acteur) est fabuleux dans le rôle titre et face à lui le non moins excellent James Mason est un méchant de grande qualité. La Mort aux trousses n'est jamais ennuyeux, les rebondissements sont utilisés à bon escient, le suspense est bien sur présent mais l'humour trouve très bien sa place dans cette histoire d'espionnage jamais pompeuse. La Mort aux trousses c'est une sorte de cinéma grand public de luxe.
Mais quel film ! Seul Hitchcock arrive à nous procurer ce genre de sensations dès les toutes premières secondes ! On entre dans le vif du sujet, dès le début, on se passionne pour ce personnage principal, qui, manque de chance, lui arrive que des malheurs. Un scénario et une mise en scène qui pour lépoque (1959) sont époustouflantes. Hitchcock multiplie les fausses pistes, rajoute quelques touches dhumour, des courses poursuites alléchantes, des mystères, des énigmes, des rebondissements, il ne nous laisse pas une minute de repos ! ! Et quel acteur, ce Cary Grant, un cinquantenaire aux yeux bleus et qui, physiquement, serait du même gabarie que George Clooney. Au programme : des scènes qui avec le temps sont devenues cultes, avec notamment celle du Mont Rushmore ou la cultissime scène de lavion, dont on ne se lasse pas. Un film porté par sa réalisation, mais grâce aussi à ces acteurs, comme létait son film suivant : Psychose avec Anthony Perkins et Vera Miles. La mort aux trousses, un film de légende où lon retrouve toujours cette fameuse musique, si prenante, et toujours composée par Bernard Herrmann. Le "maître du suspense" se surpasse, nous surprend de films en films ou plutôt doeuvres en oeuvres, jamais déçu, mais toujours fière davoir pu découvrir un film comme celui-ci.
Un classique certes, mais un bon classique, un film culte même, un Hitchcock qui suffit juste à justifier la réputation du réalisateur. Le film a vieilli, mais l'intrigue ainsi que le jeu sont bons, et ça c'est intemporel. Si on rajoute le suspense, la mise en scène efficace et fluide, ou le casting, faut avouer qu'un Cary Grant, ou un Martin Landau et un James Mason ça pose un film, sans oublier Eva marie Saint qui compose magnifiquement son rôle de femme avec ses multiples facettes. L'histoire est très bonne, bien menée par une trame inhabituelle même si les quiproquo sont légions maintenant, un homme prit pour un espion à l'insu de son plein gré, mais en plus spoiler: cet espion n'existe pas , avec tous les problèmes que ça peut impliquer quand on le découvre. Une femme spoiler: au double jeu , des organisations machiavéliques prêtes à tous les sacrifices... un bon cadre en somme. D'ailleurs le cadre est magnifique, les décors bien choisis et le carton pâte, bien que visible, n'est pas trop gênant. Évidemment, on ne peut pas zapper les scènes de poursuites, tant dans le désert par un avion, que sur le mont Rushmore, devenues cultes et inégalées. Le tout servi par la musique adéquat de Bernard Hermann et un style pour filmer un peu étrange par moments, mais accentuant le côté dérangeant. Je finirais en disant que les dialogues ne sont pas pompants, qu'il y a peu de longueurs, et qu'en 2h10 on a tout ce qu'il faut pour réussir un film.
Les (més)aventures extraordinaires d’un homme ordinaire. Encore un pur et incontournable chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock. Humour, fausses pistes et rebondissements, « La Mort aux Trousses » accumule les scènes, dont deux d’anthologies, avec une grande efficacité et fluidité, fruit d’un mariage parfait entre une mise en scène de génie, la solidité du scénario d’Ernest Lehman et d’un casting impeccable (Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason et Martin Landau) sans oublier la photographie, les décors et l’excellente musique de Bernard Herrmann.
HItchcock à son sommet. Le maître du suspense s'amuse ici de ses propres codes en injectant une dose massive d'humour, partant d'un postulat rocambolesque qui place un homme ordinaire dans une situation incroyable. Jouant à merveille sur le rythme de la mise en scène avec des séquences devenues mythiques, grâce à un Cary Grant impeccable opposé à un James Mason débonnaire et un Martin Landau glaçant, la Mort aux Trousses est un suspense habile dévoilant à bon escient ses cartes qui reste encore maintenant très prenant et agréable.
LA MORT AUX TROUSSES (1959): Rien ne se serait passé si le téléphone portable aurait existé dans les années 50. Un simple doigt levé, et voilà Roger Tornhill engagé dans une aventure d'espionnage. A partir du personnage Kaplan, le maitre de l'intrigue, Monsieur Alfred Hitchcock, nous plongera dans une succession de scènes rocambolesques. Une histoire où le mystère règnera. Un long-métrage à la recherche d'une vérité, où les jeux d'acteurs, la façon de filmer, les effets visuels seront à l'ancienne et très amusants à regarder. Une dynamique digne d'une aventure de Tintin, où le flou règnera en permanence tout en ajoutant un vent de douceur par l'apport d'une jolie touche romanesque. Dans le rôle de la victime Roger Tornhill, Cary Grant, un humour, une élégance, et une obstination qui en feront un personnage bien attachant. L'actrice Eva Marie Saint, dans le costumes d'Eve Kendall, une femme secrète armée d'une beauté envoutante. Deux gangsters douteux qui agiront dans une grande discrétion, interprétés par les talentueux Martin Landau (Cosmos 1999) et James Mason (Voyage au centre de la Terre/1954). Année 1959, un cinéma d'un autre temps, qui plaisait et qu'on admire toujours, c'est pourquoi quatre étoiles.