La Mort aux trousses
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Redzing
Redzing

1 179 abonnés 4 522 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 avril 2020
En 1958, le polar vénéneux "Vertigo" reçoit un accueil public et critique tiède. L'année suivante, Hitchcock décide donc de changer de fusil d'épaule en réalisant "North by Northwest", thriller d'espionnage spectaculaire. On y suit Roger Thornhill, un publiciste new-yorkais pris malgré lui pour un agent secret, et embarqué dans une aventure qui le dépasse. Dès les premières minutes, Hitchcock met le pied au plancher, avec une introduction bavarde de notre protagoniste plein d'humour, pour directement embrayer sur son intrigue principale. A partir de là, on enchaînera les lieux et les rebondissements en tous genres ! Très rythmé, doté de dialogues exquis, filmé avec maîtrise, le film n'ennuie jamais, et n'a que très peu vieilli. Il propose entre outre des séquences inspirées, audacieuses, et fort bien exécutées, qui deviendront célèbre et seront régulièrement référencées ou parodiées. On pense bien sûr à la scène de l'avion, du Mont Rushmore, ou de l'ONU. Sans compter les thèmes endiablés de Bernard Herrmann, et les acteurs. Cary Grant est comme souvent excellent en gentleman charmeur empêtré dans de sinistres péripéties, James Mason joue en retenue le grand méchant un poil théâtral, mais on repère aussi Martin Landau en secrétaire inquiétant, et bien sûr Eva Marie Saint en femme séductrice. Grand spectacle classe et drôle, "North by Northwest" est ainsi l'un des premiers vrais film d'espionnage moderne, et a par ailleurs été comparé aux James Bond qui sortiront à partir de 1962.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 233 abonnés 5 267 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 juillet 2016
Ici Cary Grant a presque tout du James Bond. De traqué il devient pourchasseur dans une palpitante affaire d'espionnage qui révèle beaucoup de suspense en même temps que de l'aventure. Il a tout du héros passionnel: la classe, le charisme, l'humour charmeur. Tout à fait excellent.
ConFucAmuS
ConFucAmuS

544 abonnés 960 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 janvier 2022
Allez savoir pourquoi, la plupart des œuvres précédées de la mention "Alfred Hitchcock's" sont très identifiées et totalement inclassables. Ses plus grands triomphes ne se mesurent pas à un panel d'éloges critiques (qui le snobaient en majorité) mais aux nombres d'images qu'il légua à la postérité. Un travelling compensé vertigineux, James Stewart et son appareil photo, une douche mortelle et une poursuite en biplan,...Tout part d'une image, synecdoque d'un art dont la puissance d'évocation part d'un simple photogramme pour définir une séance comme nulle autre.

Concentrons-nous sur ce dernier exemple, La Mort aux Trousses. Pensé comme un sommet d'espionnage, Hitchcock va pourtant plus loin en livrant un geste de cinéma total. Les arcanes du services secrets se plie idéalement aux manipulations qu'affectionne "Hitch". Plutôt que d'éparpiller l'intrigue, on collera aux basques de Roger Thornhill. Un personnage-relais d'autant plus idéal qu'il n'a aucun lien avec le milieu du renseignement. En d'autres termes, un simple pion pris dans une mécanique impitoyable (idée suggérée par d'étourdissants plans en plongée) ? Ce serait oublier que le publiciste est du genre à ruer dans les brancards. L'avantage du héros malgré lui, c'est qu'il a finalement toute sa place dans un monde où la duperie est une norme.

Thriller, Suspense, Action, Romance et Humour, auxquels s'ajoute la régulière mise en abyme de la mise en scène qui file au travers des 2h15. Une fois n'est pas coutume, le réalisateur affirme son autorité pour ciseler les séquences avec la même précision quels que soient les moyens. Tel un maestro, il sait arrêter la musique pour délivrer son morceau de bravoure dans le désert. Le plus célèbre indéniablement, mais loin d'être le seul du long-métrage, loin de là (l'infiltration et la résolution finale mettent la barre bien haut également).

Si on pardonnera volontiers quelques invraisemblances, on ne remerciera jamais assez La Mort aux Trousses pour cette croisière folle où le plaisir est sans cesse renouvelé par le génie des dialogues, les compositions anthologiques signées Bernard Herrmann et la perfection de son casting. Cary Grant conjugue élégance et légèreté dans un rôle qui annonce un certain James Bond. Quant à Eva Marie Saint, elle n'est pas loin de lui voler la vedette, envoutant durablement le récit par la simple force de son jeu subtil. Ça fait beaucoup de choses à rester en mémoire, bien au delà d'un seul instantané. Mais ne dit-on pas qu'une image vaut mille mots ? En l'occurrence mille mémos.
moket
moket

556 abonnés 4 375 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 février 2020
Certainement l'un des meilleurs Hitchcock : excellent suspense (comme toujours), auquel il allie humour et aventure. De plus, Cary Grant est tout simplement excellent.
Gérard Delteil
Gérard Delteil

212 abonnés 1 920 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 juillet 2024
Certes, ça ne tient pas debout, mais les gros blockbusters actuels sont-ils davantage crédibles ? Après l'avoir revu, pour la troisième fois ou la quatrième, à des décennies d'écart, je trouve que, si le film est daté, il est tout sauf ringard. A côté des séquences d'anthologie, il y a une foultitude de détails et une façon de filmer qui font tout le charme de l'oeuvre de Hitchcock. Sans compter une superbe bande son. A voir ou revoir d'urgence !
Hotinhere
Hotinhere

592 abonnés 5 055 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 juin 2020
Un film d'espionnage au charme fou, à la mise en scène virtuose, mené avec rythme, suspense et humour, et porté par des scènes mythiques (évidemment la plus célèbre, l'attaque de l'avion en rase-campagne) et l'interprétation magistrale de Gary Grant.
Gentilbordelais
Gentilbordelais

332 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 décembre 2018
un scénario implacable, remarquablement ficelé, qui balade notre héros (formidable C. Grant) comme le spectateur dans un climat de contre espionnage. une mise en scène précise, parfois chevaleresque, des scènes d'anthologie (de l'attaque de l'avion au mont Rushmore), avec parfois une note d'humour. un Hitchcock grand cru, moderne, enlevé avec son lot de suspense. indémodable!
Ewen Blake
Ewen Blake

163 abonnés 1 214 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 septembre 2020
Un film culte flétrie mais pas fané par ses 50 ans. La mort aux trousses démarre très fort : les scènes s’enchaînent, les dialogues fusent et on est propulsé avec notre héros dans cette aventure sans que l'on ne soit certain au départ qu'il s'agisse vraiment d'une erreur. Cette première partie se conclue par une conduite en état d'ivresse particulièrement convaincante, cet état étant souvent joué de façon totalement caricaturale. Malheureusement la suite est moins passionnante même si le rythme reste bluffant considérant que North by Northwest dure 2H30 et a été tourné en 1959. J'ai en fait surtout regretté les inattendus facilités scénaristiques sur lesquelles sont construites ce chef d'oeuvre. A commencer par cette scène du retour au manoir assez improbable lors de laquelle on se demande pourquoi Georges ne challenge pas l'hôte, ne lui demande pas comment ils se sont rencontrés ou une photo du propriétaire avec elle. Les scènes d'actions subissent le poids des années et les plans statiques peinent à retranscrire la tension et l'affolement de la BO. Elles m'ont globalement barbées et notamment la fameuse scène de l'avion : stressante il y a 60 ans elle m'a aujourd'hui paru complètement absurde. J'ai été également surpris que l'intrigue nous soit dévoilée si tôt via la réunion des services secret. L'identité de l'agent double quand à elle était d'une évidence presque embarrassante.
On retrouve également deux des pires tropes sexistes du cinéma :
- 1. L'Age Gap : il y a 20 ans d'écart entre Cary Grant & Eva Marie Saint ce qui n'empêche pas cette bombe de tomber follement amoureuse de ce vieux qu'elle vient de rencontrer.
- 2. Le Fem-Jep (Femal in Jeopardy) : ce sont toujours les femmes qui sont en danger et doivent être sauvées. On est ici dans un scénario particulièrement réactionnaire puisqu'en dépit des ordres, spoiler: notre chevalier blanc anticipe que sa promise va être découverte : et en effet elle fait une erreur confondante de stupidité
(que n'aurait jamais fait un homme bien sûr). spoiler: Il s'applique donc à la sauver, ce à quoi il parvient
même si madame se met elle même en danger en ne retirant pas ses talons et s'accrochant à son sac à main comme à un accessoire vital. Un rappel une fois encore que non, en matière de sexisme ce n'est peut-être pas le top aujourd'hui mais ce n'était pas mieux avant. La mort aux trousses se conclue de façon particulièrement abrupte avant que spoiler: "le train rentre dans un tunnel"
(sacré Georges !). Une scène : "Stop", "stop".
Starwealther
Starwealther

80 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 avril 2021
"La mort aux trousses" est un film d'espionnage sous fond de guerre froide, une oeuvre haletante ponctuée d'un suspense présent en permanence comme il est coutume chez Hitchcock. Roger Thornill (Cary Grant) en verra de toutes les couleurs sans savoir vraiment ce qui lui arrive. Hitchcock joue sur les faux-semblants, les quiproquos d'une manière très habile, il nous perd totalement dans ce scénario bien mené mais un peu tiré par les cheveux tout de même. "North by Northwest" sera une grande inspiration pour les James Bond, un modèle dans le genre du film d'espions très bien mis en scène. Certaines scènes sont brillantes notamment dans le Midwest. Carry Grant est perdu au milieu des champs en pleine campagne, à un croisement de routes. Un avion épandeur de pesticides en profitera pour essayer de l'assassiner. De même, la très prenante scène de fin sur le mont Rushmore est un joyau du septième art. Un très bon film auquel on peut cependant reprocher une intrigue un peu trop alambiquée.
Eselce
Eselce

1 450 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 septembre 2015
Très bon Hitchcock où Cary Grant excelle en agent secret improvisé. Une très bonne musique d'ambiance et des situations d'agents secrets à faire pâlir quelques James Bond.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

718 abonnés 3 119 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 janvier 2025
North by Northwest annonce dès son titre les idées d’un déplacement géographique et d’un dérèglement de l’identité, le « nord » devenant « nord-ouest » : en effet, les personnages ne vont qu’entrer et sortir, fréquentent des espaces tantôt urbanisés tantôt désertiques, dorment dans des hôtels luxueux ou dans des trains, empruntent divers moyens de transport (voiture privative, taxi, locomotive, avion, bus) et sont poursuivis par d’autres, parcourent différents états américains, dessinant ainsi une carte de l’Amérique perçue par ses lieux emblématiques, de New York au Mont Rushmore. Le britannique Alfred Hitchcock se revendique touriste, en témoigne son apparition initiale, et représente le voyage par le double prisme de l’altérité et de l’altercation : les quiproquos s’enchaînent et secouent les certitudes d’un individu dont la routine pépère lui aurait, selon ses dires, déjà coûté deux mariages ; il conquiert une âme d’aventurier tout entière incarnée en Eve Kendall, séductrice aux multiples visages qui, comme toujours chez le cinéaste, constitue le support physique sur lequel il projette ses passions, ses pulsions et ses peurs.
La magnifique photographie, sublimée par le format VistaVision, et la partition de Bernard Herrmann achèvent d’ériger le long métrage au sommet de la filmographie d’un artiste qui transpose ici ses thématiques de prédilection dans un genre cher au cinéma américain, à savoir l’espionnage paranoïaque.
Acidus
Acidus

752 abonnés 3 742 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 avril 2015
Hitchcock est un maître de la mise en scène et "La mort aux trousses" illustre parfaitement ses hautes capacités. Le célèbre cinéaste verse tout son talent au service d'un scénario solide, rythmé et doté en plus d'une touche d'humour appréciable. S'ajoute à cela, un casting de luxe et des musiques magnifiques (signées B. Herrmann). Rien à redire.
tisma
tisma

305 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 novembre 2021
Un bon film d'Hitchcock qui va manier la tension et le suspens comme personne ! Les scènes restent légendaires et ne vieillissent pas mal !
Bruno François-Boucher
Bruno François-Boucher

116 abonnés 163 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 janvier 2019
'North by Northwest' (La mort aux trousses, 1959. Hitchcock maître absolu du récit et ce dès les premières images. Pas une seconde de temps mort, chaque plan à sa place, dans son juste cadrage, sa juste durée. Pas plus, pas moins. La version restaurée permet de mieux encore saisir chaque détail de ce chef d’œuvre absolu qui est un modèle de construction cinématographique. La modernité d’Hitch est affolante. Il a tout inventé de ce que nous voyons aujourd’hui dans le moindre film de genre, la moindre série. Il nous offre ici en prime un récital d’humour éblouissant, le film prenant à maintes reprises les allures d’une comédie pour le moins inattendue dans un thriller à suspense de ce type.
Comme à l’accoutumée ce qui intéresse le réalisateur de ''Psychose'' c’est le puzzle qu’il donne à reconstituer au spectateur, lui en livrant parcimonieusement chaque pièce tout au long des 2h15 de projection qui passent comme une étoile filante. Et là où il demeure le roi c’est que partout où on l’attend, il ne cesse de surprendre par quelque trouvaille géniale. La séquence de la salle des ventes où Tornhill passe pour un acquéreur demeuré pour échapper à ses poursuivants est à ce titre un morceau d’anthologie que tous les élèves devraient étudier dans les écoles de cinéma.
Qui plus est Hitchcock reste un maître dans son utilisation de l’espace : la configuration des lieux, leurs proportions dans l’agencement de l’histoire, de la ville avec ses buildings aux confins du désert, tout tend à créer un sentiment de déphasage permanent qui ajoute encore à la dimension labyrinthique du récit. Il y a des plans géniaux dans ''La mort aux trousses'' tel cet écrasant plan large en plongée à l’O.N.U où l’on suit le trajet de Tornhill pas plus grand qu’une abeille qui accourt vers un taxi, sans parler de la fameuse séquence de l’arrêt d’autobus en plein désert où l’avion fonce sur Cary Grant ou bien encore tout le final au mont Rushmore.
Savoureuse enfin la dimension érotique du film qui atteint des sommets dans la séquence du wagon-lit : tout est conçu une nouvelle fois pour dérouter le spectateur à travers les retournements de situations et le jeu auquel se livrent Eva Marie Saint et Cary Grant. Hitchcock, jamais à court, s’amuse, se régale, pimente à souhaits son plat et use de tours de passe-passe pour le moins jubilatoires. La mort aux trousses est incontestablement l’un des sommets de l’œuvre d’Hitchcock.
capirex
capirex

103 abonnés 362 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 avril 2024
Film d'anthologie d'Alfred Hitchcock qui réalisait là un Chef d’œuvre sur fond d’espionnage ! Après bon le film datant de 1959 , vu d'aujourd'hui le film a fort logiquement quelque peu vieilli principalement du côté des effets spéciaux mais le scénario est palpitant de bout en bout et enchaîne les péripéties sans temps mort !
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