Le génie Hitchcock a encore frappé ! Une fois de plus, la perfection cinématographique se fait sentir, et jamais le suspens ne seras mieux maîtrisé que pas le maître de ce genre.
Alfred Hitchcock signe un thriller efficace, très bien réalisé et bien rythmé. La performance de Cary Grant est également remarquable cependant, son personnage est d'une naiveté peu commune.
Il ne faut pas longtemps pour savoir où on a mis les pieds : le film n’est pas encore lancé qu’une silhouette familière apparait à l’écran. Pas de doute, nous sommes ici dans un Hitchcock pure souche. Et en effet, North By Northwest ne dément pas aux classiques du genre : une intrigue globalement bien ficelée, des acteurs qui ont traversé les époques (Cary Grant en tête), un humour subtil, des scènes mythiques (ici la scène de l’avion), une réalisation de maitre,.... Mais l’ensemble manque d’une pincée de folie, d’originalité pour faire un film vraiment remarquable. Dommage…
Mémorable . Intrigue palpitante à souhait, scène d'anthologie ( celle de l'affiche) ayant fait le tour du monde , l'un des nombreux sommets de sir alfred
Dans la série : « Sorti des vieux cartons », quatrième épisode : « La mort aux trousses ». Là encore, horreur, l’enregistrement qui date de plus de 20 ans est en VF ! La voix de Gary Grant semble être celle de Michel Roux, celui-là même qui doubla Tony Curtis dans « Amicalement Vôtre », série culte pour moi et comme la série a bercé ma jeunesse, j’ai toujours préféré la version française à la version originale. Je sais, il y a de quoi s’étonner, moi qui régulièrement lance : « Vive la VO ! ». Bref, j’avais l’impression de voir Tony Curtis plutôt que Gary Grant. Cependant, cela ne m’a pas gâché le plaisir de redécouvrir ce film. Mon préféré de Hitchcock jusqu’à présent. Certes, je souris sur certains plans qui sont datés, mais cela fait partie de son charme et de l’histoire du cinéma. Le suspens est là, les dialogues sont vivaces, et Eva Marie Saint est séduisante. Et puis, j’ai adoré le générique du début. Par contre, comme « Vertigo » qui a fini à la poubelle (je sais, crime de lèse majesté, j’ai pas aimé, j’y peux rien) comme « L’homme qui en savait trop » sauvé des cartons , « La mort aux trousses » a une fin très précipitée, marque de fabrique du réalisateur. Mais là encore, je pardonne, car la transition du Mont Rushmore à la cabine de nuit des wagons-lits relève du patrimoine cinématographique. Quand je vous dis que c’est mon préféré.
J'espérais ne pas être frustré dans mon attente, je l'ai finalement été deux fois plus que pour un autre film. Pourquoi ? Premièrement car je fondais quelques espoirs sur ce film tant révéré à travers les âges et aussi parce le film s'engageait très bien. En effet, la première demie-heure, menée tambours battants, résevre son lot de surprise avec une succession d'humour et d'un jeu travaillé avec minutie de la part des acteurs. Toutefois, critiquer un film c'est en critiquer tout le contenu et aussi drôle était ce début, les péripéties et l'épilogue qui s'ensuivent sont d'un ennui mortel. Sans oublier la tonalité méloramatique qui accompagne le tout, j'ai trouvé cela d'une niaiserie sans bornes. Au-delà de ça, l'esthétique n'est que très peu convaincante avec un cadrage convenu et des plans peu ingénieux. Ce film a un air de déjà vu et, dans sa composition, sonne faux. Eva Marie Saint n'est pas crédible. Le dénouement, s'il est nécessaire que j'en fasse allusion, est d'une absurdité confondante. Au final Alfred Hitchcock fait et refait le type de ces films qui ont fait sa renommée. Triste chose qu'un lion qui aboie...
Ce film est la classe incarnée: les scènes d'anthologie se succèdent les unes après les autres: les enchères, l'avion dans les champs, la poursuite sur les présidents...Le tout est vraiment à voir.
Ce qui frappe est que le cinéaste semble avoir compilé le meilleur de son cinéma d'espionnage en ayant amélioré tout ses principes et thématiques du genre. Outre le grand final mythique sur le Mont Rushmore, le réalisateur parsème son récit d'autres monuments icônique avec d'abord le siège des Nations Unies, la magnifique maison de Van Damme/Mason puis la séquence culte est la scène de l'avion qui poursuit Thornhill/Grant en plein soleil dans un lieu désertique. Et pourtant c'est aussi le passage le plus incohérent d'un point de vue scénaristique puisque c'est Eva Kendall/Marie Saint qui envoie Thornhill sur ce lieu. Néanmoins, ce passage a été voulu par Hitchcock parce qu'il voulait prendre à contre pied l'idée qu'un terrible péril survient toujours par surprise la nuit. Le cinéaste habille son film jusqu'à la dernière seconde, trompant une éventuelle censure par des dialogues subtils et un double raccord elliptique aussi génial que savoureux. Un chef d'oeuvre à voir, à revoir et à conseiller. Site : Selenie