Avis sur Vendredi 13

Il y a des films cultes qui, du temps où ils étaient présentés, suscitaient des commentaires. De nos jours, le Vendredi 13 de Cunningham ravira au mieux les nostalgiques, au pire fera bailler la nouvelle génération et en grande majorité l’ancienne. Le problème n’est pas tant que le film soit un nanar au scénario inexistant, adossé à une psychologie aussi poussée que ne l’est celle d’un Femme actuelle ou d’un Paris Match, mais par un montage, une construction, vide et ennuyeuse. Simplet, le long-métrage divisé en deux temps - une scène de meurtre, une scène de « remplissage » – ne permet jamais de surprendre le spectateur. Mais le plus navrant, pour l’amateur du genre, et pour ses théoriciens, est l’apparition du genre du slasher qui doit être compris dans son rapport sociologique et esthétique. Le problème, c’est que le film d’horreur américain des années 80 est, en grande partie, une tentative de démocratiser le sentiment d’angoisse pour le rendre plus accessible. Plus ambigu, le film punit, la plupart du temps, un acte sexuel chez l’adolescent ou le jeune adulte : il faut donc se poser la question du conservatisme dans le genre, parallèlement à celle d’une morale populaire. En outre, le film est peu terrifiant, jamais dérangeant, contrairement au cinéma d’horreur des années 70, beaucoup moins accessible par sa forme et par son contenu. Alors que le Massacre à la tronçonneuse montrait un spectacle gratuit, épouvantable, contraire à la raison, Vendredi 13 propre un slasher d’ados qui, entre scènes de sexe bon à frétiller les sous-vêtements de son public prépubère et de le terrifier avec des scènes de sang aussi effrayantes qu’un train fantôme à la foire du trône, l’Horreur, telle qu’elle est dans l’esprit de l’Homme, est ici remplacée par un spectacle où l’horreur, devenue accessible, est par conséquent dépolitisée, déshumanisée dans sa réflexion autour de l’Homme né comme monstre. Le slasher, qu’il soit Vendredi 13 ou Freedy, est le fast food de ce que le Massacre ou Orange mécanique est à la haute gastronomie.

Avec « Psychose » d’Hitchcock, « Halloween » de Carpenter ou encore « Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, « Vendredi 13 » s’inscrit dans la lignée des films d’horreur des années 60-70 qui ont véritablement lancé le genre « slasher ». Sorti en 1980, il n’y a pas de doute sur le fait que le film (ré)utilise les mêmes méthodes que ces prédécesseurs : une musique étrangement ressemblante à celle de Bernard Herrmann (Psychose, 1960) et une caméra subjective dans la peau du tueur (Halloween, 1978). Le problème dans tout cela c’est que le film nous donne l’impression de maitriser un peu trop à 100% les clichés de l’horreur que l’on déteste tous aujourd’hui. Sûrement précurseur à son époque – même s’il copie en partie d’autres réalisations et créations antérieures – il n’en demeure pas moins prévisible et vieillissant (pour ne pas dire dépassé) au visionnage de nos jours. Les twists de fin sont malgré tout intéressants et certains gros plans et ralentis assez ambitieux. C’est parfois étrange (et assez « cheap » comme effet mais que voulez-vous on fait avec les moyens de l’époque) ou parfois dérangeant donc efficace pour nous angoisser.

Véritable disciple de Wes Craven avec qui il a travaillé sur « La dernière maison sur la gauche » en 1972, Sean S. Cunningham a voulu rassembler bon nombre de références cinématographiques et horrifiques en un long-métrage, un peu à la manière d’un « Scream » (1997). Cependant, la différence entre les deux réside dans la créativité : « Scream » ne vieillit pas car il a renouvelé le genre et apporte une critique du genre slasher. Il est arrivé au moment opportun pour franchir un nouveau cap et relancer les films à serial-killer qui disparaissaient peu à peu. « Vendredi 13 » n’est quant à lui pas assez marquant dans son écriture et son scénario. Très pauvre en dialogue, assez monotone dans le mode opératoire des meurtres et rythmé par une musique stridente accompagnée de bruits de respirations (un peu comme dans « Cube », 1997), le résultat est vraiment mitigé. Peut-être que ce film devait effrayer en 1980... aujourd’hui c’est différent. D’ailleurs n’a-t-on pas dit de Shining qu’il « faisait peur au moment de sa sortie ». Bref, j’en ai fini des références à tout va ! « Vendredi 13 » a su profiter d’une véritable franchise et d'une réussite commerciale par la suite avec pas moins de 12 films dont un remake et des parallèles avec Freddy. Nul doute que le visionnage de l’original me suffira amplement.

La saga "Vendredi 13" est l'une des grande sagas de films d'horreurs du cinéma. En cette année 2014, elle compte pas moins de 11 films à son actif (remake exclut). Ce film en est le premier représentant et c'est à se demander comment une saga si grande a pu naître a partir d'un si mauvais film. On retrouve dans cette œuvre tout ce qui caractérise les slasher-movies à savoir un tueur dont ne voit pas le visage du tueur pendant une grande partie du récit, les victimes sont des adolescents insouciants qui étrangement ne pensent qu'au sexe et le tout se déroule en pleine nuit. Ce film va même jusqu'à commencer par une scène d'introduction qui rappelle grandement celle de "Halloween" de Carpenter qui est parfois considéré comme le premier slasher-movie de l'histoire du cinéma. "Vendredi 13" est un film d'horreur qui, d'une part n'a rien d'horrifique, et d'autre part n'a rien de bon tout court. Bon, faut pas exagérer non plus, il y a bien une chose de pas mal dans ce film, c'est la musique. Elle est assez dérangeante et convient plutôt bien avec ce genre de film. Mais pour ce qui est du reste, ça ne vole pas haut. Le récit ne réserve aucune surprise, les scènes de meurtres n'ont rien d'original et ne surprennent pas. Les acteurs sont plutôt mauvais, en même temps leurs personnages respectifs n'ont rien d'intéressant alors c'est forcément plus difficile d'être bon dans ces conditions la. Sans surprise, le rendu final est ennuyeux et long. Surtout que la dernière partie du film est d'une absurdité absolue. Encore, ça serait drôle, mais non. "Vendredi 13" est donc un film d'horreur à oublier. Les années 80 sont remplies de films de ce genre, évidemment tout ne peut pas être réussi.

Le compte à rebours est lancé : 95 grosses minutes suffiront-elles à Sean S Cunningham (encore peu connu pour ses talents de réalisateur) pour ajouter à son tour sa planche de surf sanglante sur la vague slasherienne lancée par John Carpenter et sa nuit des masques, sorti deux ans plus tôt au succès montant crescendo ? On peut répondre oui sans avoir à se cacher derrière un masque de hockey - marque de fabrique que l'on découvrira par le plus grand des hasards deux opus plus tard, pour le futur boucher du maudit Crystal Lake. Progéniteur mais pas encore père officiel du grand colosse Jason Voorhees, qui se transforme en un regrettable Jacky dans la version française aussi mémorable qu'un épisode de Derrick, et ce n'est pas Judith Myers et son "Michel" prononcé deux ans auparavant dans Halloween qui nous contredira, Vendredi 13 premier du nom aura rapidement la réputation d'oeuvre classique du cinéma de genre mais malheureusement trop oubliable au fil du temps. Mettant en avant des personnages à l'histoire aussi captivante et intéressante que la vie d'un cafard (soulignons tout de même la présence de Kevin Bacon - premier rôle important de sa carrière) et voulant être gore sans se lancer dans le trash, Cunningham tira malgré lui sa révérence sur une spécialité particulière ; non pas la vue subjective déjà utilisée dans Halloween ou encore Black Christmas mais celle des meurtres hors-champs et la diversité des crimes. Variant les armes destructrices et particulièrement redoutables pour ne pas (encore) se baser sur un seul et même instrument de torture - le tout aussi cultissime Michael Myers fera de même par la suite - on se demande alors qui tue et pour quelle raison tout au long de cette escapade inquiétante accompagnée d'un thème musical angoissant signé Harry Manfredini. Culte aux yeux de certains, décevant et ennuyant pour d'autres, Friday the 13th bénéficiera tout de même d'un sacré coup de pouce du destin bien qu'aucune de ses suites ou presque atteindra un tel niveau d'angoisse et de suspense dans une ambiance aussi inquiétante et suspecte qu'une balade solitaire et nocturne dans une forêt avec pour seule compagnie : la peur.

Premier long-métrage d'une interminable saga, puisque onze autres opus s'enchaîneront par la suite, le premier "vrai film" de Sean S Cunningham entre dans l'ère nouvelle des slashers pour nous offrir un plaisir coupable. Bien qu'innovateur et pas inintéressant, les années futures en auront fait leur affaire et auront malheureusement laissé le temps le ronger petit bout par petit bout, mais pas entièrement, la faute aux moyens du bord des débuts des années 80. Retenons donc au delà de sa réputation de film culte, un vrai pilier de l'histoire montante du slasher moderne, voire de l'horreur tout court. Inévitable malgré tout.

Vendredi 13 , Gros classique de l'horreur que j'ai maté une bonne vingtaine de fois , tellement que je l'adore , d'une part pour sa célèbre musique angoissante , J'aime beaucoup l'histoire du camp crystal lake et du Garçon prénommée " jason Voohrees " dans la forêt avec la musique " tchi tchi tchi tchi , tcha tcha tcha , sous la flotte dans les bois , trop Angoissant , Scénario excellent , un des meilleurs d'horreur du monde , ce film rentre dans les filmes culte les plus vus aux monde , un grand classique de l'horreur , une Betsy Palmer excellente dans le rôle de la mère de Jason , bon film dans l'ensemble , bon film a voir et a revoir Saga vendredi 13 , une des meilleurs , un grand chef d'œuvre a voir et a revoir !!!!
FILMES CULTE , SAGA CULTES !!!!!

La seule scène qui aurait pu être intéressante est celle du strip-monopoly. Malheureusement elle est interrompue et en plus, je n'ai rien compris aux règles.

Film d'horreur cultissime qui même en prennant de l'âge reste un monument du genre.
A REVOIR surtout...

Un des chefs d'ouevre du genre slasher.Ce film melange suspense, angoisse et horreur de maniere tres habile et parvient a faire peur, ce qui est malheureusement trop rare dans ce genre de films.
On ne peut pas en dire autant de ses suites qui sont toutes plus catastrphiques les unes que les autres.

Même si l’horreur a bien évolué depuis les 80’s, VENDREDI 13 garde cette saveur et cette efficacité unique aux « vieux films », et constitue aujourd’hui un des grands archétypes du survival. De l’angoisse pure et une terreur qui va crescendo, pour atteindre son paroxysme dans le dernier tiers du film, pour un final psychologique et effroyable ! Une véritable réussite, dont les suites innombrables, et pour la plupart bien ratées, n’ont jamais enlevé à ce premier opus sa saveur (putride) ainsi que sa fraîcheur à l’époque.

Un classique du cinéma d'horreur. Le premier volet de la saga Vendredi 13 sait faire monter l'horreur en crescendo jusqu'au final plutôt inattentu.

Super film plein de rebondissements, avec une atmosphère des plus inquiétantes. Super brochette d'acteurs, une musique délicieusement horrifique, quand on aime les films d'horreur old school on est servis !

Un film tout simplement culte, c'est l'exemple parfait pour expliquer le slasher... A voir pour pleins de frissons !!!

Ce film n'est pas culte pour rien... De bons frissons garantis, notamment la scène finale sur le lac où le spectateur se fait à nouveau piéger par l'illusion d'une atmosphère redevenue calme... et on rebascule dans l'horreur! Que c'est bon!

Je pense que c'est plus par le fait qu'il est le premier d'une longue série de films que ce représentant du genre de l'horreur est célèbre. Parce qu'autrement si je veux bien reconnaître un usage parfois habile du plan subjectif et que l'assassin respecte le spectateur dans la mesure qu'il fait en sorte de zigouiller chacune de ses victimes d'une manière différente pour ne pas l'ennuyer par un aspect répétitif, l'ensemble souffre d'un manque absolu de charisme du zigouilleur, d'une totale absence d'originalité, qui a pour conséquence que l'on regarde le film de l’œil morne de celui qui en a vu de bien plus violent et surtout de bien plus passionnant, ainsi que d'un jeu d'acteurs pour le moins médiocre. Bref facilement oubliable.

Le fait d'inventer un nouveaux genres d'horreurs est exelent, mais faut-il que celui-ci ne soit pas trop chiant. Aux oubliettes.