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gimliamideselfes
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1,0
Publiée le 17 juin 2017
Après m'être fait Jason X et Freddy contre Jason je regarde le premier film de la franchise, sans Jason donc et putain que c'est nul. Entre la musique qui semble repompée sur celle de Psychose, entre les acteurs nuls (bon ça fait partie du charme de ce genre de production), les personnages totalement à l'ouest et surtout le vide, l'absence de tension pendant 1h30, franchement qu'est-ce-que l'on peut bien trouver de palpitant à ça ?
J'ai l'impression que c'est un peu lui qui a lancé la mode d'aller massacrer de l'ado dans une cabane au beau milieu de la forêt, mais ça ne suffit pas pour faire un truc ne serait-ce que correct, parce que si c'est pour voir de l'ado se faire massacrer autant voir Black Christmas ou Halloween...
Le fait de ne pas voir le tueur aurait pu être intéressant, ça aurait pu apporter quelque chose, une tension, mais non, il n'arrivent jamais rien en faire quelque chose d'intéressant puisque de toute façon on a une grosse musique bien putassière derrière qui fait "je suis le méchant et je suis là", jamais les scènes de tension ne sont construite dans le temps. Jamais on n'ose prendre le temps de faire ne serait-ce que semblant que le danger est crédible et palpable.
Et puis franchement je crois que niveau chair à canon, j'ai rarement des personnages aussi dispensables, même dans les pires nanars. Là ce n'est même pas drôle, c'est juste du vide, c'est juste des gens ils sont là, ils s'embrassent et puis c'est un peu tout. Jamais on n'a la moindre scène qui serait là pour les humaniser un peu, pour faire en sorte qu'on s'y attache... Alors c'est peut-être voulu, mais entre ça et la main invisible qui bute les gens il n'y a rien d'intéressant à l'écran.
Après un début assez lent, la tension monte peu à peu et on commence vraiment à flipper. Vendredi 13, réalisé avec peu de moyen mais beaucoup de savoir-faire et d'intelligence a conservé son efficacité.
Une des plus célèbres saga de films d'horreur naissait ici.Les "Vendredi 13" se sont toujours démarqués par des scénarios cheap,et des meurtres à tour de bras.Tourné avec un budget ridicule,le film joue plutôt efficacement du hors-champ,et il faut d'ailleurs savoir que c'est la seule fois que Jason Voorhees n'apparaît pas du tout.La meurtrière est sa mère,en rogne après avoir perdu son fils dans une noyade à Crystal Lake 22 ans auparavant.Et l'interprétation fiévreuse de Betsy Palmer ajoute à sa démence.Des moniteurs se font occire les uns après les autres selon un rituel bien orchestré.Cependant,le slasher ne tient pas la distance.Il y a énormément de temps morts et les fulgurances meurtrières ne suffisent pas à maintenir l'intérêt.En revanche,on ne peut qu'apprécier toutes ces nanas qui se font presque un devoir de se ballader en petite tenue(même la nuit sous la pluie!).Non,ce n'est pas misogyne.N'oubliez pas qu'il faut appater le chaland,de préférence adolescent boutonneux.Le cadre est diablement stressant:un camp au milieu d'une forêt,à côté d'un gros lac,coupé de toute civilisation.Un épisode sobre,presque ennuyeux,hormis la décapitation finale(hi hi!).
Et ben ce petit jeune qui se fait étriper par cette charmante Pamela Voorhees ne serait pas Kevin Bacon ? Eh oui... C'est bien ce qui me semblait, comme quoi... Sinon, que dire de cet excellent slasher qui fera longtemps parler de lui ? Doit-on encore vanter ce film qui donnera naissance à 10 autres suites ?
Après avoir produit "La première maison sur la gauche" (1972) de Wes Craven et après le succès de "Halloween la nuit des masques" (1978) de John Carpenter Sean S. Cunnigham et le scénariste Victor Miller inventèrent cette histoire pour "faire sursauter le spectateur" dixit le réalisateur... 23 ans après la noyade du petit Jason Voorhees des meurtres sont commis dans le camp de Crystal Lake... Rappelons comme le rappelle le scénariste (qui en voulait aux suites) que Jason était une victime innocente et qu'il était vraiment décédé dans l'histoire originelle ; la fin étant une idée "imaginaire" du maquilleur mythique Tom Savini. Le résultat donne un film d'horreur de facture classique, les meurtres sont violents et sans pitié, et arrivent assez régulièrement pour nous laisser sur nos gardes. Outre des acteurs pas toujours très bons le vrai soucis du film est son manque total de suspense, on se demande même si le réalisateur a vraiement voulu en instaurer. Dommage... Finalement, dans le genre on lui préférera par exemple "Les griffes de la nuit" (1984) de Wes Craven. Les suites nombreuses, entre crossover et remake, ont des qualités encore plus douteuses ce qui n'arrangent en rien sa postérité. Mais ça reste une découverte qu'il faut avoir vu, sans être un must ce film est, quoi qu'on en dise, un classique du genre.
Le 1er de la série est certainement le meilleurs, malgré un scénario plus que classique fait et refait a de multiples reprises. Mais bon....On se laisse guider.
Nous sommes en 1980, le film d'horreur à sensations continue de faire des ravages depuis le succès de Black Christmas et surtout du premier Halloween de John Carpenter. Ainsi, mélangeant le giallo de Dario Argento et les potacheries sexuelles des adolescents, le réalisateur-producteur Sean S. Cunningham met en scène le premier film d'une longue série horrifique. Très différent de ce qui fera le succès de la saga, ce premier opus installe les bases propres aux futurs films avec ce camp d'animateurs pris en grippe par un tueur sans visage. Ceci dit, on ne voit pas le tueur durant le film. En effet, filmés à la première personne, nous découvrons les meurtres extrêmement sanglants, aux effets spéciaux réussis et à l'atmosphère macabre et ce, jusqu'au dénouement final nous apprenant enfin qui était ce fameux bourreau. Pas de Jason donc, si ce n'est une légère apparition dans l'histoire, histoire par ailleurs très originale (pour l'époque) et franchement intéressante, le metteur en scène alternant entre suspense intense et gore sanguinolent. En somme, Vendredi 13 est un incontournable du film de genre, un peu vieillot aujourd'hui, mais toujours aussi efficace.
Un camp de colonies de vacances. Six moniteurs tués, dont 5 dans la même nuit. Une colonie de vacances maudite autour de laquelle rôde la mort. Ça vous dit quelque chose de tout ça? Nous voici donc en présence de l'un des classiques du slasher, sous genre du cinéma d'horreur qui a acquis depuis longtemps le statut de film culte. D'ailleurs cette flatteuse réputation me paraît usurpée. S'inspirant librement du « Psychose » d'Alfred Hitchcock et de « La nuit des masques » de John Carpenter, le «Vendredi 13» de Sean S. Cunningham reprend donc la même trame tout en ajoutant un surplus de violence et d'hémoglobine à son film. Une initiative peu concluante puisque à aucun moment ce film ne parvient à égaler ses deux illustres modèles. Certes, il faut se replacer dans le contexte. En 1980, c'était sans doute une réussite, mais de nos jours qu'est ce que ça fait tâche! Les deux points forts de ce film sont l'ambiance oppressive causée par une utilisation intensive du hors-champ, ce qui permet de suggérer la présence de l'assassin planqué dans l'ombre et qui peut frapper à n'importe quel moment. Les meurtres, bien sanglants et réalistes restent aussi en mémoire. Mais c'est bien tout ce que l'on peut retenir de ce produit daté qui aujourd'hui fait figure de série Z.
Une atmosphère pesante et bien sanglante,sans outrances,ce 1er d'une longue lignée,marque les esprits et se positionne dans les incontournables des films d'horreur.Le dénouement est surprenant,car contrairement à ce qu'on pourrait croire,le tueur n'est pas Jason(pas encore)mais...
Mais pourquoi la mère de Jason l'appelle t-elle Jacky, ça craint! pour le reste, un bon petit film d'horreur comme je les aime : peu de moyens, un scénario assez simple, bon suspense et une mère complètement folle dont le dédoublement de personnalité fait penser à Norman Bates de Psychose mais en inversé.
Un discours sous-jacent et inconsient ultra puritain et misogyne, c'est ce qui fait de ce film un chef d'œuvre de son époque. Le dénouement est un des meilleurs de l'histoire du cinéma d'horreur, et les meurtres couleur rouge sang et qui sentent bon le latex de Tom Savini sont ultra jouissifs.
Très grand classique du film d'horreur, dans une atmosphère inquiétante et angoissante la mort rôde toujours et va frapper de façon atroce à sept reprises. Hommage aux meurtres sauvages à l'arme blanche.
Premier volet d'une bien longue saga, "Vendredi 13" se distingue surtout pour la mise en scène efficace de Sean S. Cunningham, notamment parce qu'il possède une bonne dose de suspense (comme le prouve les vingt dernières minutes) mais aussi des scènes de meurtres qui sont bien filmées. Le casting est quant à lui plutôt moyen, même si Betsy Palmer est convaincante dans le rôle de Mrs Voorhees, un personnage que l'on peut situer quelque part entre le Norman Bates de "Psychose" ou encore le Jack Torrance de "Shining". Le scénario de ce slasher n'est par contre pas d'une folle originalité, même s'il y a tout de même la présence de quelques sympathiques rebondissements, notamment celle se situant à la fin du film. On notera aussi la présence d'une BO plutôt réussi et qui n'est pas sans rappeler celles que l'on peut retrouver dans certains films d'Alfred Hitchcock. Au final, on est donc en présence d'une oeuvre horrifique agréable à suivre, même si son statut de film culte me paraît quelque peu exagérer.