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septembergirl
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4,0
Publiée le 22 mars 2014
Un superbe conte animalier de Jean-Jacques Annaud, qui nous propose de suivre l'aventure de deux ours Kodiak en Amérique du Nord. L’histoire, très belle, est renforcée par les magnifiques décors naturels. Une oeuvre qui constitue une jolie prouesse technique pour le réalisateur ! Un film qui contient peu de dialogues, mais beaucoup d’émotion ! A ranger au côté de "Deux Frères" et "Hatchi" !
Il y a deux films qui ont marqué ma passion pour le cinéma et le premier est justement "L'ours". C'est le premier film que je me souviens avoir vu au cinéma, c'est la première œuvre à m'avoir ému et c'est la première fois que j'ai pleuré devant un long métrage. Donc voilà un film plein d'émotions qui a laissé en moi un profond sillon, dix ans ont suivi pour comprendre ma réaction jusqu'au jour où j'ai vu "Johnny s'en va-t-en guerre" qui, lui, m'a fait comprendre ce qu'une image peut provoquer en nous. Alors depuis "L'ours", je regarde film sur film, peut-être juste pour éprouver à nouveau cette immense sensation. Rien que pour ça, je donne la note maximale à cette œuvre écologiste, poétique et novatrice, rien que pour ça, une place amplement méritée dans ma DVDthèque. Des paysages naturels splendides, quelques séquences envoûtantes. Un chef d'œuvre.
C'est beau d'une puissance. Les émotions sont mises à rude épreuve tout au long du film. D'un coté on a Bart et Youk, respectivement l'ours solitaire et l'ourson orphelin, de l'autre Tom et Bill, les deux chasseurs, ce qui donne plus de profondeur au film, le point de vue des animaux, et celui des hommes. Le dressage des deux ours aurait mérité un Oscar, ou un César, tellement le travail est bien fait. Un des rare film qui m'a donné les larmes au yeux.
Un très beau film signé Jean-Jacques Annaud. Les décors naturels sont superbes, et le metteur semble vraiment très inspiré par son sujet. Les deux ours sont magnifiques et c'est une belle morale que nous offre ce film. Une très belle réussite.
La France découvrait ébahie "L'Ours" en 1988.Un tour de force technique et logistique,signé Jean-Jacques Annaud qui adore ce genre de défi impossible.Il faut dire que l'ours et l'ourson sont magnifiquement encadrés,et expriment une profonde humanité.On est en plein coeur de la forêt canadienne et des chasseurs recherchent ardemment des ours pour les tuer.Directement,le film suit le regard des plantigrades,et dévoile non sans humour et bienveillance leurs aventures quotidiennes.La cruauté de la chaîne alimentaire n'est rien àcôté de la folie meurtrière des hommes.Mais comme,on est dans un gentil conte animalier,tout se termine et c'est tant mieux.L'Ours est une espèce menacée par la déforestation et la chasse,et est protégée par la WWF.Annaud ne parvient toujours à captiver sur la durée,à cause de nombreuses scènes contemplatives et d'un point de vue chasseur un peu léger.Mais les barrières tombent au contact de ces ours et de l'émotion qu'ils suscitent.Ainsi,on croise les doigts pour la survie de l'ourson joueur face au chien et on craint le coup de patte de l'ours énervé lors de sa rencontre avec un de ses bourreaux.Un film pour toute la famille,qui a la vertu de remobiliser envers les animaux en voie de disparition.Salvateur.
Réussir à faire d'un animal le personnage principal et lui préter des sentiments, une grand réussite. Nous somme plongés dans la nature, et sommes surpris des émotions qu'elle génère. PLV : avec Tchécky Karyo l'un des acteurs français qui a le plus tourné dans le monde entier
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4,5
Publiée le 6 avril 2020
Emouvante ode à la nature signèe Jean-Jacques Annaud qui reçut pour cette prouesse le second Cèsar du meilleur rèalisateur! L'amour, la faim, la peur et beaucoup de tendresse! L'ours s'impose comme l'animal idèal en partageant avec notre espèce un très grand nombre de comportements! il conserve sa majestè, sa sauvagerie, sa dignitè de bête! il est ici la bête humaine dans toute sa splendeur! Vèritable triomphe à sa sortie en salles, "L'ours" est un grand spectacle d'aventures! C'est le film èvènement du cinèma français de l'annèe 1988! Tout le monde en parlait à l'èpoque de cet hymne à la nature et à l'amour, tout le monde voulait voir le petit Youk sur grand ècran! Au final : Plus de 9 millions de spectateurs en France (dont moi et ma soeur) et une VHS devenue aussi culte que le film! Les Alpes italiennes y sont imposantes et majestueuses! Quant à la musique de Philippe Sarde, elle arrive admirablement à capter les scènes d'èmotion entre l'ourson orphelin et le grand ours...
César du Meilleur Réalisateur pour Jean-Jacques Annaud, avec son premier film animalier (il réalisera par la suite Deux frères - 2004). Avec L'Ours (1988), il réalise une œuvre pleine de magie et de beauté, dans laquelle on fait la rencontre d’un ourson orphelin et d’un vieil ours bourru. Une histoire pleine de tendresse mais entrecoupée par des passages qui reflètent la dure réalité, à savoir, la chasse, orchestrée par des chasseurs sans scrupules. Une très belle réalisation, complexe, tant au niveau narratif qu’au niveau de la mise en scène. En effet, le film ne possède aucune voice-over, de ce fait, le film est quasi muet (sauf pendant les séquences avec les chasseurs). De magnifiques paysages, des animaux réels (l’animatronic n’ayant que très peu de place ici). Jean-Jacques Annaud confirme son talent de metteur en scène, avec ce film qui devrait ravir petits et grands.
ATTENDEZ bande d'impatient avant de vous jeter sur le "bouton rouge". Il y a une bonne raison à ma note. A moins que vous ne soyiez des chasseurs, et dans ce cas là ben je vous dis (autocensuré). Film sublime et touchant qui malgré une absence quasi totale de dialogues se suit avec beaucoup d'appétit. Pourquoi cette mauvaise note ? Cela me pose un problème de l'ordre de l'éthique car ce sont bel et bien des ours dressés que l'on voit dans le film, et donc privés de liberté, et qui sont arrivés là on ne sait pas trop par quel moyen finalement... Je préfère me passer d'un beau film et laisser toute leur liberté à ces animaux qui ne nous ont rien demandé. J'espère qu'il aura eu au moins le mérite de dissuader quelques chasseurs ou d'étouffer dans l'œuf une passion naissante pour la chasse.
Pour broder des uvres au langage universel, Jean-Jacques Annaud simpose comme un maître. Beaucoup se seraient englués dans lexercice, Annaud lui nous pond à chef duvre où labsence de mot, au lieu dêtre un handicap, devient un atout grandiose pour véhiculer des émotions jusqualors inédites. Un film grandiose et bouleversant, dont les créateurs de « lâge de glace » aurait bien fait de sinspirer.
Ce film est un beau film, un des premier film dont un animal sauvage est le héros. Je trouve malheureusement malgrè sa beauté le film est trop plat et on s'ennuie. Je préfère largement deux frères beaucoup plus diversifié et qui ne s'attarde pas sur l'ours trop longtemps.
En 1988, pour son cinquième long-métrage, Jean-Jacques Annaud (qui a déjà réalisé "La victoire en chantant" (avec Dewaere) et le non moins-sulfureux "Nom de la rose") contacte le producteur Claude Berri et lui envoie ses quelques lignes : "un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt. Le point vue des animaux". Réalisateur et producteurs tombent d'accord. Annaud met ainsi en scène le roman de James Oliver Curwood ("The grizzly king") sur lequel il réfléchissait depuis 1981, et ce avec le scénariste Gérard Brach (il a commencé à travailler avec Berri sur son "Vieil homme..." et a continué avec Polanski ("Tess", "Le locataire", "Frantic"...) et Annaud ("L'amant", "Sa majesté Minor"...)) qui signe ici une magnifique ode à la nature. Gérard n'intervient pas, et ça, c'est tout le piquant de ce grand Monsieur, regretté d'ailleurs, qui laisse la caméra de Jean-Jacques aller là où elle se promène. Une histoire simple, racontée par les animaux-acteurs eux-mêmes. Sur chacun de ses tournages, Jean-Jacques Annaud a toujours pris soin des animaux qu'ils dirigeaient. "L'ours" ne déroge pas à la règle, je peux donc féliciter tous les dresseurs qui ont fait du beau boulot. Tous mes chapeaux, messieurs. Il y a donc l'ourson Youk, formidablement mignon et complètement compréhensif, l'ours Bart (revu au cinéma dans le Disney-nature "Croc-blanc" et "L'armée des douze singes" notamment), magnifique et royal. Tchéky Karyo, dans le rôle du "chasseur élégant", gagna avec "L'ours" ses galons de star. Sont présents aussi Jack Wallace ("Nixon" d'Oliver Stone) et André Lacombe ("Le grand chemin" de Hubert). Ajoutons là-dessus les magnifiques paysages des Montagnes Rocheuses canadiennes (Colombie-Britannique) portées par la caméra d'Annaud et la somptueuse musique de l'Orchestre symphonique de Londres, et l'on tombe dans ce conte initiatique dans lequel Jean-Jacques nous transporte corps et âmes. César du meilleur film 1989 complètement justifié : une réussite majeure (prouesses techniques et visuelles magnifiées par la photographie lumineuse). Chef d’œuvre absolu du genre (film animalier). Un incontournable ! Spectateurs, évadez-vous !!