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Biertan64
49 abonnés
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3,5
Publiée le 23 juin 2021
Un film familial d'aventures de Jean-Jacques Annaud, dans lequel la beauté de la nature prévaut sur un scénario simplifié. Même s'il parait peu probable qu'un tel prédateur soit capable d'autant d'altruisme et de prendre sous son aile (enfin sous sa grosse patte velue terminée par des griffes acérées, mais l'expression devient dans ce cas un peu longue) un ourson aussi orphelin que Bambi, cela permet de donner des sentiments et des comportements humains à un animal sauvage. Et cela se transforme ainsi en un joli conte animalier capable de plaire à tous, de 7 à 77 ans, avec de très belles scènes notamment le face-à-face entre l'ours et le chasseur sur la falaise ou la poursuite de l'ourson par le puma.
Il s'agit d'une des premières expériences cinématographiques de votre serviteur, vue en salle enfant. A l'époque, ça avait été un choc. Mais l'impact émotionnel de ce film se trouve toujours intact, voire même encore plus fort, presque 40 ans plus tard. Tout est personnifié dans ce long métrage: les ours bien sûr, mais aussi tous les autres animaux, et les décors : la Nature dans toute sa splendeur. C'est un film de sensation, un peu comme dans "The Revenant" de Alejandro González Iñárritu ", où les spectateurs, à travers les images, peuvent éprouver le froid, le chaud; sentir l'odeur de la terre ou de la végétation, éprouver la dureté de la roche montagneuse, et surtout comprendre viscéralement les émotions traversées par les personnages humains et animaux. "L'Ours" est réellement un long-métrage hors du commun; un film d'aventure grandiose autant qu'un plaidoyer magistral pour la protection de notre monde, et la défense de la vie. En 1988, Jean-Jacques Annaud signa un chef-d'œuvre, relayé par un excellent casting, et une bande originale somptueuse de Philippe Sarde.
Film familial, jamais vraiment gnan-gnan, qui impressionne tant par la simplicité d’un scénario à la lecture universelle et accessible par tous et pour tous les âges, que par sa réalisation et la technique impressionnante qu’elles ont dû nécessiter. Les 2 acteurs principaux, êtres sauvages aux expressions humaines, domptent notre attention. Les acteurs humains, eux aussi sauvages et aux comportements moins humains, font pâle figure et sont maladroitement filmés, leur méchanceté a des limites qui nuisent un peu à l’ensemble. Du coup, 30 ans après, « L’Ours » fait parfois sourire par son intrigue « Bisounours » mais laisse toujours des souvenirs impérissables par certaines séquences et images qui gardent, elles, du poil de la bête.
J.J. Annaud adapte une nouvelle fois un roman, "Le Grizzli" (1916) de James Oliver Curwood, pour un film produit par Claude Berri après que le cinéaste lui ait envoyé ce billet : "Ourson orphelin, Youk. Un grand ours solitaire, Kaar. Deux chasseurs dans la forêt, Tom et Bill. Le point de vue des animaux."... Malheureusement J.J. Annaud signe un film ambitieux et attachant mais pêche par quelques maladresses. Un poil surestimé sans doute mais aux charmes certains "L'Ours" reste un film magique à voir et à conseiller.
Il fallait quand même être assez barré pour se lancer dans la réalisation d un film racontant les débuts dans la vie d un ourson suivant la mort de sa mère et ses premiers pas dans le sillage d un Grizzli devenu l obsession de deux chasseurs. Jean Jacques Anneau dans sa meilleur période (celle du nom de la rose et de la guerre du feu) l a fait. Ce film est une véritable ode à la nature dans des paysages magnifiques. C est tellement bien fait qu on a l impression que les animaux jouent la comédie. La nature y est à la fois fragile sous la menace de la destruction humaine mais aussi incroyablement forte, neutre et puissante pour exemple la scène d opposition du grizzli face à Tcheky Karyo dans la grotte est un moment absolument fabuleux du film. Seul le passage du rêve loupé selon moi fait un peu tâche dans ce film d une beauté pure.
Malgré un excellent Tcheky Karyo, un projet audacieux (un film quasiment sans dialogues) et des paysages somptueux, la sauce ne prend pas. Peut plaire aux enfants cela dit.
JJ Annaud est un de mes réalisateurs préférés, notamment parce qu'il est l'un de ceux qui arrivent parfaitement à proposer un récit passionnant où les animaux sont les héros. Ce genre de film me semble essentiel et intéressant pour toutes les générations. L'ours est dans ce sens un film précurseur. Un travail colossal à été fait pour mettre en scène ces ours si attachants et rendre crédible l'intrigue, dans une sorte de traque à la conclusion humaniste. Au cœur de paysages somptueux (mais des Dolomites, pas de Colombie-Britannique) en plus !
Avec son cinquième long-métrage sorti en 1988, Jean-Jacques Annaud livre un conte très attachant. On suit les péripéties d’un ourson orphelin recueilli par un vieux mâle solitaire qui découvre l’apprentissage de la vie. Malheureusement, les deux ours sont poursuivis par des chasseurs (Tchéky Karyo et Jack Wallace). Sans tomber dans le documentaire animalier et avec très peu de dialogues, le réalisateur parvient à restituer une quantité d’émotions. Bref, le périlleux exercice de style est parfaitement réussi tout en rendant un vibrant hommage à la cause des animaux sauvages.
Quel bonheur de revoir ce beau film de Jean Jaques Annaud, qui aura marqué mon enfance. Un film simple, mais tellement beau, touchant et relais de messages simples. Un classique du cinéma français qu'il faut absolument avoir vu, pour sa poésie naturelle, la beauté des paysages, le "jeu" des ours, et l'affrontement homme-ours.
Gros souvenirs marquant de mon enfance, revoir "L'Ours" aujourd'hui m'a relativement déçu... Ce n'est pas que Jean-Jacques Annaud n'a pas réussi son pari, mais il manque quelque chose à ce film très original - à la limite du documentaire - pour me captiver tout le long. L'absence de voix-off n'aurait pas dû être un problème en soi, mais la musique est soit trop absente, soit mal choisie à mon goût. Il y a aussi pas mal de longueurs dans ce film contemplatif, et j'ai souvent décroché. Mais le pire c'est que les rares paroles du film, celles des chasseurs, sont incroyablement creuses. Ceux-ci auraient pu être un peu plus malin quand même, parce que là... En revanche, les paysages, la réalisation, les rêves de l'ourson et les 15 dernières minutes du film sont vraiment réussis. A voir une fois.
Un film particulier assez réussit pour mettre en scène des animaux, des ours notamment un ourson dans des situations dramatiques. Assez réaliste et la confrontation avec les hommes difficile à éviter mais cela donne aussi du relief.
trés beau film sur la nature et une bonne lecon de vie le passage de la mort de la mére est trés triste et aussi le moyen a l'ourson de survivre dans sette nature trés cruel ajouté a cela les chasseurs on se retrouve a vouloir aider l'ourson mais sans le pouvoir vraiment trés beau film
Le défi était de taille : réaliser une fiction avec des ours comme acteurs principaux. Défi relevé avec talent. La direction d'acteurs est au poil ; les ours sont d'une expressivité étonnante, même si l'on peut regretter qu'il y ait trop d'anthropomorphisme dans leurs réactions. Jean-Jacques Annaud s'appuie sur une belle histoire de James Oliver Curwood (The Grizzly King), bien adaptée par le scénariste Gérard Brach. Sa mise en scène cultive habilement action, émotion, drôlerie, tandis que Philippe Rousselot, à la photo, exploite parfaitement la beauté des lieux de tournage. Quelques bémols cependant. Sur la forme : des scènes de rêves un peu kitsch, deux-trois ralentis superflus et quelques notes de musique (signées Philippe Sarde) parfois trop signifiantes. Dans le déroulé dramatique : la guérison du gros ours, après qu'on lui a tiré dessus, est pour le moins rapide ; quelques léchouilles et ça repart. Sinon, tout fonctionne bien. La narration est fluide. On suit avec plaisir le roman d'apprentissage de l'ourson et celui du chasseur interprété par Tchéky Karyo, pour une approche croisée de la vie sauvage.
Une oeuvre magnifique. Pas vraiment un film cause absence de scénario et même quasi absence de paroles, pas non plus un documentaire cause absence de voix off. Si vous cherchez un film construit, ordonné, vous allez être déçus. En revanche, si vous cherchez une oeuvre à part entière, pleine de sérénité, alors ceci pourrait vous plaire. Jean Jacques Annaud réussit à nous captiver avec ses images fabuleuses pendant 1h40. Un film inhabituel, on en regarderai pas des comme ça tous les jours, mais pour une fois, ça change.