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    Carrie au bal du diable
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    Votre avis sur Carrie au bal du diable ?

    408 critiques spectateurs

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    Maxime S
    Maxime S

    14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    En commençant "Carrie au bal du diable", on est saisi aux tripes dès la première scène du film. Les sévices et le harcèlement moral que subit Carrie de la part de ses camarades et de sa mère prennent à la gorge durant tout le film. On éprouve tour à tour de l'empathie, de la pitié, de la haine, du dégoût, de l'indignation...
    Je m'attendais à un film d'horreur plutôt classique, et m'apprêtais à éprouver de la tension et quelques sursauts, alors j'ai été très désarçonnée par ce chef-d’œuvre d'épouvante qui, sans trop de sang et de tripaille en tout genre, m'a fait ressentir une palette d'émotions bien plus large que ce à quoi je m'attendais.
    Je suis restée collée à mon écran tout le long du film, et il m'a fallu plusieurs minutes pour me remettre du choc final...
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Brian De Palma qui s'attaque à l'époque au nouveau génie de la littérature fantastique c'est un peu le choc de titans. Le réalisateur américain, qui sort tout de meme de "Phantom of the Paradise" et "Obsession", adapte en 1976 le premier roman de Stephen King "Carrie", best-seller au succès retentissant deux ans plus tôt. Cependant il faut déjà avouer que De Palma prend certaines libertés par rapport au livre, il s'en approprie le fil conducteur pour en faire sa propre œuvre singulière, éludant certaines exagérations et insistant d'avantage sur le thème de la sacralisation. Le film raconte l'histoire de Carrie (Sissy Spacek), adolescente timide se découvrant des pouvoirs de télékinésie, véritable mouton noir de son collège et de sa propre mère (Piper Laurie), symbole même du puritanisme fondamentaliste chrétien, elle finira par se venger de ses oppresseurs. Ce film, je l'ai vu pour la première fois à 10-11 ans, et il m'avait vraiment marqué, je n'exagère pas en voulant l'élever au rang de film d'horreur culte, c'est déjà remarquablement filmé et il s'en dégage une atmosphère tout à fait particulière, autant charmante que terrifiante. J'ai eu la chance lors de ce dernier visionnage de l'avoir regardé en VO, et on remarque déjà que la VF a bien massacrée la qualité sonore, qui peut être a été changée pour sa sortie en DVD-Blue Ray, mais je connais tellement la VF d'origine que je ne pourrais pas regarder une quelquonque nouvelle version audio ("Le Parrain" m'avait déjà choqué). Bref, déjà l'introduction est absolument géniale, cette photographie du vestiaire enfumé est magnifique, tout comme le thème musical qui nous déroute du style horreur, la subtilité est de mise, on est loin des clichés de films que l'on connait maintenant, et c'est tant mieux. Ça ne me surprendrait pas que le jeune public ai du mal a intégrer le film à sa juste valeur, sans doute ayant trop prit de rides et ne jouant à aucun moment sur les jumpscares ou autres artifices du genre, les plus aguerris y reconnaitrons certainement d'avantage son charme. Pour ma part, mon amour pour ce long métrage reste très subjectif, j'adore l'univers des années 70 et De Palma est un de mes réalisateurs favoris, personnellement je ne trouve aucun défaut à "Carrie". Il suffit de regarder certaines scènes, absolument fabuleuses, comme la séquence de la ficelle et du sceau ainsi que le split-screen lors de la fameuse tuerie du bal de promotion, c'est vraiment du grand cinéma. J'aime aussi particulièrement la bande son jouant une multitude de rôles : décalée, émotionnelle, horrifique et à suspense. Le casting est parfait avec une Sissy Spacek au physique atypique collant parfaitement avec le personnage de Carrie, Piper Laurie est fantastique en mère violente et oppressante, même les seconds rôles dégagent quelque chose de charismatique, comme Nancy Allen (qui deviendra une habituée du réalisateur) et le jeune John Travolta qui signe là une de ses premières interprétations au cinéma. Le final est très éloigné du roman de Stephen King mais je le trouve superbe, avec cette crucifixion aux couteaux et l'onirisme macabre de l'ultime scène (reprise honteusement dans le remake pitoyable de 2013). Pour conclure, "Carrie" reste pour moi un grand classique du cinéma d'horreur, sans aucun doute un des meilleurs du genre aux cotés d'œuvres comme "Halloween", "Shining" ou "Rosemary's Baby".
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    313 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Je cherchais un film à me faire pour coller à l'ambiance Halloween mais s'est posé le problème suivant....je suis une âme sensible, et moi et les films d'horreur....ça fait 2^^. Et là, j'ai repensé à un film que j'ai eu l'occasion d'étudier rapidement en cours de cinéma il y a quelques semaines (je remercie mes études d'Arts du spectacle pour le coup ): "Carrie au bal du Diable" de Brian De Palma. Il s'agit pour moi d'une entrée en matière puisque c'est la première fois que je visionne un film de ce réalisateur pourtant très célèbre nom du Nouvel Hollywood. Et je ressort de cette expérience (parce que oui ce film a été une vraie expérience cinématographique pour moi !) avec un gloubiboulga de sentiments loin d'êtres courant pour "l'apprenti cinéphile" que je suis, très satisfait mais....avec un semblant de frissons, je tremblote légèrement à terme du visionnage^^.
    Bon, Carrie au bal du Diable, film de B.De Palma réalisé en 1976, est avant tout une adaptation d'une nouvelle de Stephen King (décidément ce mec est une vraie mine d'or question choix d'adaptations ^^). Le film nous raconte l'histoire de Carrie, une jeune fille dans la fleur de l'adolescence du Lycée qui tente comme toutes les filles de vivre une jeunesse des plus banales seulement, Carrie est la tête de turc des autres filles de la classes qui n'hésitent pas à lui faire les pires crasses pour l'humilier. Pourtant un beau jour....Carrie se rend compte qu'elle possède de mystérieux dons surnaturels dont la faculté de télékinésie. Voilà pour le pitch global. Mon impression: ....je ne saurais décrire ce film tant c'est un pure OVNI du cinéma, on avait jamais vu ça. Brillamment, Brian de Palma a relevé le défi avec ce film dans lequel il tente un pari pourtant risqué d'associer 2 genres cinématographiques assez lointains pour les regrouper, les relier de façon complémentaire. Ainsi, entre "Teenagers movie" à l'ambiance "Greasesque" et Gore horrifique glauque, Carrie nous livre une histoire fantastique ou le fond aborde la dureté du harcèlement scolaire (perso c'est un thème qui m'a toujours profondément touché) du point de vue de la victime, humiliation après humiliation, on a très vite pitié du personnage de Carrie; jeune lycéenne innocente, discrète et un peu naïve qui en même temps qu'elle en bave, découvre ses pouvoirs. Une chose à mettre au clair, si Carrie est classé dans la catégorie "film d'horreur", il ne faut pas le prendre au pied de la lettre et remettre le film dans son contexte d'époque en prenant en compte que l'horreur d'il y a 40 ans n'est plus la même qu'aujourd'hui. Ici, on a pas affaire à de l'horreur fantastique en sens strict avec démons, poupée glauque et autres maisons hantées non, ici c'est du fantastique mais qui se repose sur la caméra et ses mouvements qui tout au long instaurent une ambiance surnaturelle et bien malsaine par moments. On m'a appris en cours que le fantastique était selon certains auteurs/réalisateurs, un genre " de la frontière", eh bien je crois qu'ici cette notion peut parfaitement prendre sens dans la mesure ou comme le sous entend le mixe entre horreur et teen-movie, on a toujours cette impression de dualité qui en ressort. Et si le film dans son ensemble n'offre pas une flopée de rebondissements incroyable, il n'en reste pas moins que la fameuse scène du bal est juste........Awesome !! Nan franchement, il y a des films pour lesquels je ne comprend pas le statut "culte" de telle ou telle séquence mais là c'est clair de chez clair ! Jouissif, incroyablement marquante ! spoiler: toute la séquence du bal du lycée ou Carrie vit littéralement un rêve de princesse éveillé en compagnie du beau gosse Tommy Ross jusqu'à être élue Reine du bal....un rêve qui tourne vite au cauchemar lorsque Carrie sur la scène, reçoit un seau rempli de sang de porc sur elle. Une humiliation telle que la jeune fille désespérée perd sa raison et cède à ses pouvoirs en causant tout autour d'elle chaos et destruction dans un bain de sang total...
    ça en jette visuellement surtout spoiler: ce plan ou Carrie, recouverte de sang, les yeux écarquillés descend de l'estrade avec le feu en arrière plan...
    du LOURD ! Et cette scène est un vrai délice à décortiquer, d'une profondeur psychologique intense, De Palma met en scène une rupture brutale entre spoiler: l'ambiance "fairytale" de princesse romantique avec paillettes, étoiles en carton et projecteurs....pour passer dans le chaos et les flammes et le gore trash
    . Les réflexions sont multiples et les interprétations également, c'est très ouvert. spoiler: Moi perso l'idée qui met plaît c'est celle selon laquelle (elle vient de moi et uniquement de moi) Carrie, dont la dernière tentative d'ouverture aux autres a échouée, abandonne son esprit aux forces "démoniaques en elle et rejette le monde qui l'a rejetée. /spoiler] En parlant de démoniaque, je n'ai pas choisi le terme au hasard car le film dans sa dimension fantastique-horrifique comporte pas mal de sous entendu religieux qui sont reliés en particulier au personnage de la mère de Carrie, [spoiler] une chrétienne fanatique dévouée corps et âme au seigneur jusqu'à la folie, avec la crainte constante du pêché
    . Se pose des questionnements religieux vraiment tirés par les cheveux sur les malédictions liés au pêché, les croyances satanistes et tout le toutim. La mère ici me fait d'avantage penser à une figure de sorcière accentué par cette dévotion presque absurde à la religion (en plus de montrer la difficulté des rapports mère/fille singuliers à l'adolescence de la jeune fille). Autre chose encore, dans ma réflexion personnel à propos du film, j'en suis venu à penser que le sang, tant il a une place importante dans l'histoire, pouvait être limite un personnage ou un facteur déclencheur, spoiler: car chaque fois que Carrie est en contact avec le sang, que ce soit lors de la séquence d'ouverture dans les douches des vestiaires ou elle a ses règles, ou lors de la machination du bal ou elle reçoit le seau de sang sur le visage, c'est à ce moment là qu'elle devient complètement paniquée et entre dans une sorte de "transe"
    . Bon, je vais m'arrêté là sinon je vais limite partir dans la dissertation pour le coup XD. Conclusion, Carrie de B.De Palma, très bonne surprise, entre teenagers movie et film d'horreur gore, le film surprend à bien des niveaux tant il est un OVNI du cinéma, à voir 4/5
    PS: WTF la fin....
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2011
    "Quand Carrie a ses règles, l'univers se dérègle" comme disait un journaliste de la mythique revue starfix. TOUT est impeccable dans ce film de 1976: l'interprétation (sublime Sissy Spaceck dans le meilleur rôle de sa carrière, Piper Laurie impressionnante en mère tyrannique et fanatique religieuse, John Travolta à ses débuts...), la mise en scène virtuose,la musique de Pino Donaggio (une des meilleures B.O du cinéma),les thèmes abordés (adolescence, différence, puberté, religion, trahison, vengeance)...On ne peut qu' avoir de l'empathie pour Carrie malgré le déchainement final de violence. Un classique absolu, un des meilleurs films du genre, plus psychologique qu' horrifique.
    Terreurvision
    Terreurvision

    213 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2013
    Culte et classique, Carrie, malgré quelques rides demeure une pièce maîtresse dans l’œuvre de Brian De Palma. Filiation chaotique, intolérance et conséquences, adolescence dans toutes ses contradictions, marginalisation, le traitement libre des thématiques et la mise en scène stimulante de De Palma étonnent toujours aujourd'hui, plusieurs décennies après. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Sorti en 1976, « Carrie », adaptation du roman de Stephen King sorti deux ans plus tôt et signé Brian De Palma a acquis au fil du temps une excellent réputation et est devenu un classique du genre. Il nous fait suivre Carrie White, une adolescente qui subit diverses humiliations, notamment par ses camarades et qui est torturé psychologiquement par sa mère, qui va se découvrir des dons de télékinésie.

    Force est de constater que le film est à la hauteur de sa réputation. De Palma brasse divers genres tels que l’horreur, le drame, le gothique ou encore le surnaturel et avec brio. D’ailleurs, il s’éloigne pour une fois de ces influences de Hitchcock (malgré quelques clins d’œil tels que le nom de l'école, la « Bates High School », faisant bien évidemment référence à Norman Bates du film Psychose). Sa mise en scène est brillante, capable de créer une vraie atmosphère angoissante et oppressante ainsi que de la tension au moment adéquat. On admirera aussi sa maitrise technique que ce soit dans divers effets de styles ou certains plans. D'ailleurs, De Palma arrive parfois à ses fins et nous (m'a !) fait sursauté. L’apothéose viendra lors de la scène du bal.
    L’écriture est aussi de très bonnes qualités, notamment vis-à-vis de l’étude psychologique de Carrie ainsi que ses relations avec sa mère et ses camarades. Il montre de belles manières ses contradictions et les éléments qui la poussent à la folie et notamment les lynchages, parfois aussi effrayant que ses colères surréaliste.
    Les interprétations, emmené par une très grande Sissi Spacek, sont excellentes et notamment Piper Laurie dans le rôle de la mère.

    Un film à la hauteur de sa réputation, doté d’une atmosphère sombre et prenante, une très belle réalisation et de superbes interprétations et capable de s'éloigner du simple film d'épouvantes pour lorgner vers le drame ou le surnaturel. Brillant.
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Le scénario est de Stephen King (et le Stephen King de la grande période en plus), ça aide ! Mais la réalisation est à la hauteur avec une mise en scène nerveuse et terriblement efficace où alterne la méchanceté viscérale des lycéennes, la folie furieuse de la mère de Carrie, et Carrie, elle même éblouissante dans ce rôle ! Le plus horrible là dedans (et sans doute est-ce le "message" du film), c'est la nature humaine, qui peut se révéler foncièrement mauvaise dés le lycée, et sans avoir besoin d'artifices paranormaux. Chef d’œuvre !
    Alex'cine
    Alex'cine

    27 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Je reste mitigé sur ce film... J'ai été plutôt déçu, avec les critiques je m'attendais vraiment à un chef-d'oeuvre, mais finalement le film est très très long , même si il est intéressant de voir l'évolution des personnages autour de Carrie et de Carrie elle-même sur ces pouvoirs. Les personnages sont cependant recherché (surtout carrie, sa mère et sa prof) mais le reste des situations et personnages sont plutôt... banals ! La peste, le délinquant, la gentille, le gentil, l'exclu ou la montré du doigt du lycée, la prof qui essayes d'aider la fille paumée etc... Enfin bref il faut attendre 1hr10 de film pour avoir de l'action, avant je ne sais pas si on peut appeler ça un film d'horreur proprement dit. De plus De palma finis une scène finale plutôt décevante (pour ma part) qui laisse une mauvaise impression du film.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2013
    A ne pas regarder pour son coté "épouvante-horreur" inexistant...
    Brian De Palma présente un nouveau personnage culte au cinéma, sous la plume de Stephen King. Carrie, une fille rejetée par son entourage, encaisse les moqueries et les remarques désobligeantes faisant d'elle une personne seule et incomprise, jusqu'au jour où la vengeance se doit d'éclater...d'une façon originale.
    Les films "horrifiques" de De Palma (l'homme qui touche à tout) ne sont certainement pas ses meilleurs...on le préfèrera aux commandes d'un drame ou d'un polar par exemple.
    Alexarod
    Alexarod

    282 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Chef d’œuvre culte, la meilleure adaptation pour beaucoup, un must de l'horreur, un De Palma en forme...
    Bref que de compliments pour ce film, mais non mérités selon moi. Déjà il a mal vieilli, la photographie, le rythme, la musique, le style, les décors... Je comprends le remake pour une fois. Ensuite l'horreur est peu présente, hormis à la fin mieux vaut passer son chemin. Les FX sont bons pour l'époque mais ne servent pas à grand chose, les dialogues sont creux, les longueurs importantes... Au final pas grand chose de bon à retenir, si ce n'est une histoire sympa, une morale et une mise en scène dans un style, parfois biblique, qui déroute.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Un petit film, et une grosse claque : une situation initiale délicate, une évolution qui met mal à l'aise, et une explosion finale. Le tout dans un film court, qui va à l'essentiel. Pas besoin d'en faire un remake.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    "Carrie" adapatation du livre éponyme de Stephen King et réalisé par De Palma qui effectue pour le coup une commande qui a voulu être dans la même lignée que L'Exorciste ou Rosemary Baby. Raté. Le problème est que l'histoire est bien trop linéaire pour passionner ne serait ce qu'un peu. Aucunes surprises, Carrie tient sa vengeance, le trés long et inutile suspense qui précède la colère n'est présent que pour atteindre les 1h15 de long métrage, enfin c'est ce qu'il m'a semblé. La plupart des personnages sont trés peu creusés et surtout antipatiques, même Carrie, j'ai eu du mal à avoir de la sympatie pour elle (cela dit, trés bien joué par Sissy Spacek). Alors la mère possesive est TRES possesive, ses camarades TRES méchantes et ainsi de suite. La mise en scènes toujours trés tape à l'oeil de De Palma ne fait plus son effet, on revoie les mêmes idées déjà développées dans "The Fury" et "Body double". Ils sont étaient réalisés aprés, mais ils sont trop similaires au niveau de la réalisation. Le thème de la télépathie est bien mieux développée dans The Fury, içi il ne tient qu'une toute petite place insignifiante. Carrie au bal du diable ne tient que sur son final (d'ailleurs pas si exellent que ca). Le split-screen vient gâcher une scène qui aurait pu être veritablement chaotique mais comme pour organiser ce chaos, on a le droit à un split-sreen qui manque d'envergure car couvrant un petit évènement et trés brouillon. Rien de spécial à signaler dans ce film qui ennuie par son manque de péripeties.
    Davidhem
    Davidhem

    109 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2011
    "Carrie au bal du diable" est considéré à juste titre comme un film fantastique mais le long-métrage de Brian De Palma ne se limite pas à des effets spéciaux pour retranscrire les pouvoirs de cette jeune fille. Le réalisateur dresse en effet un portrait moderne et bouleversant d'une société en proie à la débauche et à la grande liberté. Les adolescents des années 1970 ne reflètent pas en effet ceux des précédentes générations et c'est ce que Brian De Palma veut montrer non pas pour caricaturer l'après-mai 1968, lui-même étant un rebelle et un homme ravi de pouvoir élaborer des films à cette époque où le tabou avait disparu et là où le sexe et la violence explicite étaient enfin mis à l'écran, bref le cinéma réaliste commençait vraiment à atteindre son apogée. C'est donc plus une critique objective des adolescents qu'un combat contre eux. Brian De Palma les affiche comme des férus de flirts, de sexe et de fêtes mais également comme des personnes qui ne se gênent pas pour ridiculiser l'une d'elles qui est beaucoup plus réservée et beaucoup plus ingénue. Pour expliquer cette exception, Brian De Palma dessine le portrait de la mère de Carrie interprétée par Piper Laurie, une femme qui souffre horriblement et qui est visiblement illuminée par la religion catholique. Elle en atteint un stade de folie furieuse en maltraitant sa fille et en l'inhibant contre les plaisirs de la vie. Carrie est donc une fille psychologiquement très fragile et donc très malheureuse car elle se sent impuissante face à la folie sa mère et face à la méchanceté de ses camarades de classe. Mais le réalisateur veut quand même que l'on sache qu'il existe des filles consciencieuses à l'image du rôle de sa camarade joué par Amy Irving et celui de son enseignante de sport qui veulent l'aider. Mais le destin de Carrie est un drame, les humiliations qu'elle a subies et qu'elle subira une fois de plus la transformeront en une véritable furie meurtrière. Que veut dire ce film? Qu'humilier un homme ou une femme à outrances peut provoquer le changement de sa personnalité ainsi un être pur et innocent comme Carrie peut devenir une personne vengeresse et tueuse dont le dénouement se finit souvent dans la même optique que ce film. Brian De Palma donne un rôle en or à Sissy Spacek et dévoile deux jeunes autres acteurs qui effectueront une belle carrière, Nancy Allen et John Travolta. Un long-métrage puissant, violent et brillant!
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    313 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    "Carrie au bal du diable" est la première adaptation cinématographique d'un roman de Stephen King qui, comme nous le savons, fut suivie par de nombreuses autres. Le roman d'origine, sobrement intitulé "Carrie", est également le premier roman de Stephen King. Et comme dans beaucoup d'autres de ses ouvrages, l'auteur mêle le fantastique au réel et au drame. En effet, le personnage principal de cette histoire, appelé Carrie (on pouvait s'en douter au vu du titre), est une étudiante timide pas comme les autres. Elle est la tête de turc de tout le collège et sa mère a de sérieux problèmes psychologiques. Un jour, alors qu'elle prend sa douche dans les vestiaire du gymnase, elle découvre le phénomène des menstruations alors que personne ne lui en avait parlé auparavant, même sa mère (qui n'a rien franchement rien d'une bonne mère de toute façon). Se croyant atteinte d'une grave maladie, elle prend peur et dans sa panique, elle éveille des pouvoirs de télékinésie... "Carrie au bal du diable" est un très bon film, Brian de Palma a assuré sur ce coup. L'une de ses meilleures idées a sûrement été d'engager Sissy Spacek pour le rôle principal. Cette jeune actrice de l'époque délivre une prestation absolument remarquable, du début à la fin. On prend d'abord pitié pour elle dès les premières minutes du film, on ne peut que la soutenir dans ce qu'elle vit avec sa mère psychotique et ses camarades qui n'arrêtent pas de se moquer d'elle alors que la pauvre ne ferait pas de mal à une mouche (sauf vers la fin). Puis, on prend peur pour elle lorsque l'on sait ce qui se prépare, ce moment du film est remplit d'un suspens haletant. Et enfin, elle nous terrifie avec ses yeux qui lancent un regard à vous pétrifier sur place. Cependant, l'excellente performance de Sissy Spacek n'est pas le seul atout du film. En effet, comme le fait Stephen King avec son livre, Brian de Palma profite de son film pour dénoncer les extrémistes religieux. A l'aide de nombreuses scènes où le symbolisme a une grande importance, le cinéaste américain s'attaque à cette forme de religion qui n'entraine jamais rien de bon. "Carrie au bal du diable" n'est donc pas seulement la première adaptation d'un livre de Stephen King, c'est aussi et surtout une œuvre puissante et dénonciatrice portée par une très bonne actrice principale.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Quand le réalisateur de "Scarface", des "Incorruptibles" ou de "L'Impasse" s'attelle à un roman de Stephen King, ce n'est pas pour faire de la dentelle ! Ainsi, "Carrie au bal du diable", sorti tout juste après la parution du roman est une oeuvre brillamment mise en scène, digne des thrillers hitchcockien. Le film met en scène Cariette White, est une adolescente de seize ans timide et discrète, qui endure depuis sa plus tendre enfance les persécutions et les moqueries incessantes de ses camarades de classe. Les humiliations qu'ils lui font subir à chaque instant s'apparentent à une véritable torture mentale à laquelle Carrie ne peut échapper : de plus, elle est victime des mauvais traitements que lui inflige sa mère, Margaret White, une fanatique religieuse adepte du culte du fondamentalisme. Peu jolie, disgracieuse et terriblement solitaire, Carrie n'a aucun ami et vit un calvaire qui empire de jour en jour. Tout bascule le jour où, après une séance de sport, elle a ses premières règles sous la douche. Sa mère ne lui ayant jamais expliqué le concept de la menstruation, Carrie panique et s'imagine qu'elle est en train de mourir d'hémorragie ; loin de l'aider, ses camarades se moquent d'elle et, lui criant des injures, lui jettent des serviettes hygiéniques à la tête. Le jour de la promotion du bal, Tommy Ross un garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite, mais cette invitation ne cache t'elle pas une moquerie encore plus méchante que les autres ? Mis en scène par le génie De Palma, cette première adaptation d'un roman de Stephen King s'avère être une perle visuelle. Avec un budget riquiqui de 1.8 Millions de dollars, le film arrive à jouer sur nos peurs grâce à une musique exceptionnelle signée Pino Donnaggio ainsi que par la réalisation quasi parfaite : mise en scène irréprochable, choix de la caméra indiscutable. De plus, les effets spéciaux demeurent même aujourd'hui très efficaces et réalistes. Le casting est vraiment super, Sissy Spacek est vraiment hallucinante dans son rôle, Piper Laurie, Nancy Allen et John Travolta sont eux aussi très charismatiques. Cependant, l'histoire est assez plate (tout comme dans le roman), elle manque de reliefs et de couleurs, ce qui créé certaine petite longueur où le spectateur ne se sent pas concerné. Ainsi cette adaptation de "Carrie" est grandement réussie, mise en scène avec brio et interprétée par des acteurs talentueux, le tout étant très fidèle au matériau d'origine.
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