Premier ou l’un des seuls films de De palma que j'ai vu, j’ai franchement été pris dans les scènes, situations et l’artistique (ou presque). D’abord, le film démarre fort avec la première grande scène, celle du vestiaire des filles après le sport, nues ou en sous-vêtements puis, je l’ai plus que remarquer mais ne sachant pas si c’est fait exprès, la seule jeune fille étant la seule ayant de forte rondeur, ne fut elle pas nue. Clicher ? J’en sais rien. Puis, les prises de vue sur le corps de Carrie, de haute en bas avec la parfaite vitesse de rotation de la caméra. Franchement, très bien fait. Puis on découvre la prof de sport, d’abord septique sur son objectif avec elle, puis au fil du temps, j’ai compris qu’elle n’avait qu’un seul et unique but, l’aider et savoir à tous prix, ce que manigançait les autres filles de sa classe. Puis, je découvre sa mère, une véritable psychopathe, catholique certes, mais complètement singlé. Une chrétienne qui croit dur comme fer à Dieu, normal jusque-là.
Mais problème, elle est contre toute la modernité et civilisation, accusant tous et n’importe quoi d’être une création de Satan. Et la première grande scène entre elle et sa fille fut une merveille, simple discussion terminant en hurlement, et la manière dont cette mère parle à sa fille et la traite donc, c'est juste hallucinant. Pour revenir aux élèves, elles n’ont aucun respect envers leur prof sportive, normal pour le cliché, elles en ont déjà rien à faire du cours, puis étant la prof qui aide Carrie, çà en rajoute une couche. Artistiquement parlant, ces scènes étaient accompagnées d'une petite musique d’un côté, puis rien de l’autre, mais l’interprétation des actrices me faisais oublier ce léger point faible. Au niveau donc des performances, Carrie en timide victime mais qui finalement, n’est franchement pas si horrible que çà, son look est parfaitement respecter, élève de discipline qui respecte tous et donc, renfermer sur elle-même.
La mère folle donc est dotée d’un talent fou lors de ses scènes de prières, et c’est plutôt elle qui est possédée par le diable lorsqu’on la voit prier justement, et dans sa manière d’être. La scène du bal, mon dieu, un véritable show magistral, pas tonitruant, mais dans sa manière d’être filmer, la petite musique de princesse au moment du slow, l’attitude de notre Carrie et de son prince d’un soir. Tout fut parfait. Et l'apothéose, le seau de… Je sais même pas ce qui avait dedans pour être franc. Donc le moment ou il se vide sur elle, humiliée, trempée, désarmée et j’en passe, une situation des plus terrible pour elle. Et se levant, le grand cauchemars de Carrie se lève enfin, portes fermées d’un trait, lumière peu scintillantes, hurlement de la foule, Carrie sous son jus rouge, possédée par son pour télé-kinésiste. Un vrai show magistral. Et puis, une mort enfin mérité pour la principale fille voulant son humiliation, même sa mort, et on l’entend parfaitement le dire : “Crève !!!�, du moins c’est ce que j’ai entendu.
Un thriller horrifique nous mettant baba, un mise en scène une interprétation magistrale. Un pur et dur film culte.