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elbandito
343 abonnés
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1,0
Publiée le 28 mai 2010
Jim Jarmusch, éminent cinéaste, livre ici une œuvre épurée sur la quête initiatique et psychologique d’un tueur à gages (Isaach de Bankolé monolithique donc parfait) qui rencontre des personnages énigmatiques au cœur d’une Espagne résolument moderne pour atteindre son objectif mystérieux (excellent Bill Murray). Ce film insolite est forcément trop personnel pour plaire au tout public. La très belle photographie, le tempo basé sur la répétition des scènes absurdes et le rapport étroit avec le flamenco et la peinture sont impressionnants, mais cela suffit il à faire un film ? Jim Jarmusch aurait il atteint ses propres limites ? Je refuse de le croire. ¿Usted no habla espanol verdad ? Le cinéma est un art subjectif...
Appel à témoins : nôtre bien-aimé Jim Jarmusch a disparu, enlevé sûrement… Nous ne nous étions rendu compte de rien puisque, jusqu’à présent, un parfait sosie s’était substitué à lui sur le plateau de son dernier film "Limits of control". Mais le visionnage du résultat est sans appel : ce n’est pas Jim Jarmusch qui a réalisé ce film. Simple esthétisation du vide, ce film est un véritable pied de nez fait au spectateur tant il méprise le contenu pour n’affirmer à la place qu’une sorte de magnificence malsaine de la vacuité. Bien évidemment, tout adorateur du cinéma élitiste se retrouvera piégé dans ses codes formels et devra l’encenser pour sa maîtrise des cadres et des lumières (c’est vrai que le cinéma se limite à ça : faire de jolis cadres et puis qu’importe le reste…) mais quelle moquerie pour les autres ! Quel calvaire surtout d’avoir à subir deux heures durant cet album photos des plus banals, simple prétexte à un enchaînement de plans esthétisants. L’artiste-plasticien n’est plus, il a été remplacé par un banal décorateur BCBG à la française qui n’a rien à nous raconter, ni rien à nous faire vivre, sinon ses dernières vacances en Espagne… Pitié messieurs les ravisseurs, rendez-nous le Jim Jarmusch de "Ghost Dog" et "Dead Man", qu’il puisse renier ce film ! L’honneur d’un artiste est en jeu…
Je crois que je viens de regarder le film le plus long de ma vie, il ne se passe rien, le mec fait toujours la même chose dans des endroits différents, il dort, il commande ses deux tasses d'expresso, il fait son sport, oui mais a part ça, quoi d'autre ???? C'est le genre de film a vous rendre fou ! Il n'y a aucune explication on est complétement largué, on voit des échanges de boites d'allumettes, ouais d'accord, c'est pour quoi ? Ça sert à Quoi, on n'en sait rien ! En plus de ça pour le peu de parlotte qu'il y a on comprend rien car c'est en espagnol, et les sous titres ne s'affichent qu'une fois sur deux, génial ! Non vraiment je vous conseille très vivement de passer votre route, et de ne pas perdre votre temps avec cette sous daube !
"_Quoi??? 4 étoiles à ce navet sans queue ni tète?!? _ bah il y a quand même une fin non? _Oui, mais avant tu n'as que dalle, il bouffe des papiers, boit deux cafés, ne touche pas une fille nue que même un catholique intégriste tromperait sa femme en moins de temps qu'il ne faut pour s'ennuyer à la messe... _C'est pas faux, mais je ne sais pas, c'est inexplicable, j'ai été un peu hypnotisé... _Tu le regarderais une deuxième fois? _......Non... Je ne crois pas... _Et ça mérite 4 étoiles un film que tu veux pas revoir?????? _Ce n'est pas un argument, il y a des navets que j'ai revu plusieurs fois... Je souhaite rester sur cet avis positif, avec un seul et unique visionnage! (résumé d'un débat intense entre mon "moi positif" et mon "moi négatif", et Jarmusch sur l'ensemble de sa filmographie mérite la bénédiction de mon "moi positif")
Il faut quand même être dans un état d'esprit particulier pour apprécier le nouveau film de Jim Jarmusch... Un "Kill Bill" hypnotique, contemplatif comme une plongée sous-marine. Le film dérange... A cause de ces séquences répétitives et lentes qui distillent l'ennui petit à petit, de son héros inexpressif et si peu bavard et surtout de son intrigue opaque. Heureusement la quête étrange de ce tueur à gage est ponctuée de respirations grâce à la folie et la diversité des personnages secondaires qu'il rencontre - mention spéciale à Paz de la Huerta qui passe ses deux scènes uniquement vêtue de ses lunettes - Cela reste une expérience cinématographique intéressante à défaut d'être passionnante.
Ce film a été un véritable enfer, j'ai failli me barrer de la salle, ce que je me refuse à faire, j'ai dormi. Poussif, sans interêt, lent. Un vrai calvaire, où les heures semblaient être des jours.
Jim Jarmusch, réalisateur talentueux de films indé US nous déçois énormément (et ce, pour la première fois de sa carrière). Cinéaste irréprochable et faisant preuve d'originalité, il nous concocte cette fois-ci, une oeuvre contemplative, un vrai néant cinématographique, où l'ennui vous achève bien plus vite qu'il n'y parait. C'est d'autant plus regrettable qu'avec un casting comme le sien (Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin, John Hurt & Tilda Swinton), on s'attendait à d'avantage.
Comme souvent avec les films de ce super réalisateur qu'est Jim Jarmusch il me manque la clé qui me permette d'avoir un début de cheminement de penser que ce film peut m'apporter quelque chose d'autre qu'une perte de temps.
"The Limits of Control" n'est pas évident à noter. Ce film est divinement bien filmé, bien cadré... Les images en clair sont superbes. Les images sont poétiques. Mais là où le bas blesse c'est dans le traitement de l'histoire. On suit le personnage principal qui joue par ailleurs très bien mais les dialogues sont peu nombreux. Le film parait interminable, mais le spectateur est fasciné et se demande quel est l'aboutissement de tout ce périple. Quelle est la quête, la mission en question. Et à la fin, on ne nous révèle que peu de choses, Permettant ainsi au spectateur de laisser libre cours a son imagination. "The Limits of Control" est assez décevant mais reste néanmoins une petite claque !
Beaucoup ne verront dans le dernier film de Jim Jarmusch qu’une trame sans queue ni tête alourdie par une narration léthargique. Tant pis pour eux. Après tout, un exercice de style aussi anti conventionnel n’a pas pour vocation de provoquer l’unanimité du public. Cette œuvre picturale est en soi un chef d’œuvre de mise en scène grâce au talent du réalisateur de filmer des cadres éblouissants et à une splendide photographie. Mais derrière cette série de paysages ibériques splendides et de dialogues entre personnages énigmatiques, se cache un poème ésotérique hors du commun. Au grand dam des spectateurs qui auront décroché trop vite, celui-ci ne trouve sa force politico-philosophique qu’à la fin, alors que chaque métaphore trouve un sens pour lancer une réflexion intense. Le fait de voir une telle qualité esthétique accolée à une fable mystique pourrait presque donner envie de renommer le film « 2001, l’odyssée de l’Espagne »!
Un film sur le cinéma, sur la beauté de l'art, sur le rêve, sur la poésie. Un grand film, doux et mélancolique, doté d'une bande son au poil (Sunn O))) que demander de plus ?)
il s'agit tout simplement d'un chef d'oeuvre mais je l'ai vu plusieures fois, comme on écoute un album de grands musiciens il faut du temps, patience, et s'ouvre une oeuvre géniale, libre,différente. à ceux qui ne l'on pas vu, je souhaite qu'ils le voient comme un poéme(je sais que la poésie n'est pas commerciale,ni populaire, mais...rappellez vous de Léonard Coen, Leo férré...)