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Yvo37
3 abonnés
74 critiques
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1,0
Publiée le 28 février 2014
J'aime Jarmush, mais la.... Que dire ?.... On s'emmerde à 100 sous l'heure c'est tout, on attend impatiemment qu'il se passe quelque chose et rien, rien rien....
J'avais adoré Ghost Dog. J'avais apprécié Broken Flowers. Et là, The limits of Control m'a singulièrement déçu. Pourtant, j'étais venu au cinéma, par ce pluvieux et venteux dimanche après-midi, fin prêt à l'idée de voir un film étrange, un peu décalé ou plein de poésie. Hélas, The Limits of Control n'est rentré pour moi dans aucune de ces catégories. J'avoue être dépassé : je n'ai pas su apprécier ce film ! Je n'y ai vu qu'une suite de scène laconiques, avec chacune une ou deux images qui se retrouvaient bêtement adaptées dans les scénes suivantes.... Désolé...
Fascinant. Un film dont le titre est une porte grande ouverte, à la lumière vive et à l'obscurité captivante. "The Limits of Control" lui va comme un gant, déposé là par une main mystérieuse, là entre deux mondes opposés et complémentaires. Ce film suit une ligne ténue, presque invisible, que Jarmusch et ses acteurs révèlent avec brio, interrogent avec fantaisie. Un héraut, mélancolique et sévère, caracole au bord des limites du langage, falaise lointaine et mouvante, dans l'immensité de la représentation concentrée d'une œuvre d'art. Où des actions maîtrisées évitent le chaos. Où des rêves profonds font face à l'oubli et maintiennent le monde. Énigme magnifique.
C'est pas le meilleur Jarmush. Il ne se passe pas grand chose c'est vrai. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre. Mais le réalisateur exprime pourtant enormément de choses dans ce film, choses qu'il décide de partager avec le spectateur. Si celui-ci y est réceptif il passera un très bon moment (comme c'est mon cas), autrement il va s'ennuyer à mourir.
Bref techniquement c'est très très réussi, moi j'ai beaucoup aimé mais je comprend que ça ne plaise pas à tout le monde... mais de là à dire que ce film est "nul"... disons que ce n'est pas un film grand public, c'est une oeuvre reservé à de vrais cinéphiles.
Un film libre, un véritable poème cinématographique, Jarmusch a réussi une fois de plus à nous embarquer dans un road movie étrange et mystérieux, des images hypnotiques, une musique envoutante, c'est du vrai CINEMA !!!
Jim Jarmusch... On l'attendait depuis quatre ans, le gaillard ! Réalisateur passionnant, esthète de l'errance, personnage visiblement obsédé par la question du hasard, Jarmusch nous livre ici un film fidèle à lui-même et pleinement sidérant. Chez le cinéaste américain, beaucoup de choses semblent effectivement se rattacher à la chance et aux aléas de l'existence : ses héros n'ont que peu ou prou de destin, même quand ils se croisent. En ce sens, Limits of Control est un titre éloquent... Car si la géométrie des images et la sobriété des acteurs peuvent laisser supposer une certaine austérité ( pour ne pas dire rigidité ), l'intrigue - bien qu'assez absconse - témoigne d'une authentique fantaisie et d'un vrai souffle de liberté. Marginal et spirituel, le héros du film retrouve les mêmes situations mais ne se baigne jamais dans le même fleuve, car il refuse de prendre racine. Pierre qui roule n'amasse pas mousse ! Servi par un délicieux casting - Paz de la Huerta, Bill Murray, Alex Descas... - le dernier Jarmusch est donc une réussite qui boucle la boucle entamée avec Permanent Vacation. Un bol d'air méditatif et réjouissant !
C’est du Jim Jarmusch tout craché. Il faut s’accrocher pour ne pas changer de chaîne. C’est plus facile de le regarder pendant qu’on cuisine. Des gros plans à répétition à n’en plus finir, terriblement long. Mais enfin, messieurs, il y a aussi une sublime espagnole toute nue, un double expresso dans deux tasses and abla espagnol ?
Une fois de plus, Jim Jarmusch m'épate! Scénario intriguant, mise en scène remarquable, photo sublime, musique/ambiance sonore parfaite et surtout j'ai été bluffé par l'interprétation d'Isaach de Bankolé. Il joue pourtant un personnage extrêmement plat mais la moindre expression du visage et les inflexions de son regard m'ont subjugué. J'ai seulement été déçu par la scène finale qui aurait mérité un peu plus d'intensité et Bill Murray quelques lignes de textes en plus. Cela reste du très bon cinéma même si je dois l'admettre, la compréhension de l'histoire reste plutôt vague...
Comme d'autres spectateurs j'ai lutté contre l'envie de m'endormir et l'envie de partir mais finalement je suis resté et j'ai vu le film jusqu'à la fin ! Au bout du compte, ce n'est pas un film si lent, c'est juste que l'on est totalement démuni face à cette absence complète de compréhension ! Pendant la projection, je me disais que le sens m'échappait définitivement et au final, c'est ça que je regrette.
The limits of control est un film qui laisse perplexe, l'histoire est quasiment inexistante mais pourtant le film a une certaine magie. Jarmusch est un cinéaste farouchement indépendant et quand il pousse son style à son maximum sa donne un film comme celui-là, presque abstrait, proche de permanent vacation mais un peu moins bon. Ce qui est sûre c'est que Jarmusch film génialement, chaque plan est magnifique et on y reconnais beaucoup son style tout comme dans les dialogues; malheureusement le manque d'histoire ce fait tout de même sentir. Au final The Limits of Control est un OVNI dans le monde du cinéma et Jarmusch montre qu'il est bien un génie inimitable qui est entrain de créer une filmographie unique et inimitable.
Un truand effectue une mission dont on ignore la teneur. On suit cet homme mystérieux au cours de son ultime périple espagnol. Difficile d’effectuer une critique tranchée de ce film. Jarmush fait l’expérience d’un cinéma non formaté ; rien n’expliqué, rien n’est facile à comprendre, on est proche du cinéma muet. Chaque plan, chaque cadre valent à eux seuls le voyage comme une galerie de peinture. D’une beauté visuel incroyable et d’une volupté peu commune ; ce film n’en reste pas moins impénétrable. Au comique de répétitions et au mystère autour du personnage phare succèdent très vite une lassitude et un ennui terrible. « Le mystère finit par tuer le mystère ». Son exercice de style tourne en rond ; dommage, l’esthétique est d’un raffinement rare. Et pour ceux qui verront ce film, j’ai envie de dire « 2 cafés et l’addition ».