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    The Limits of Control
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    2,4
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    136 critiques spectateurs

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    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2009
    Les limites que Jarmusch croit repousser à l’infini, il les atteint bien trop vite avec son dernier long-métrage. Quelques passages sont drôles, la photographie du film est toujours éblouissante, mais lorsque Jarmusch tente de repousser les limites du temps, ce sont celles de la patience du spectateur qu’il touche.
    C’est un peu dur de savoir quoi penser du dernier film de Jarmusch, moins raté que BROKEN FLOWER, mais bien moins réussi que DEAD MAN (chef d’œuvre où aucune limite n’était perceptible). Une fin aussi ouverte agace, c’est certain. Mais certaines scènes tiennent en éveil, et le casting est plutôt rêvé (bien qu’il s’agisse d’un potentiel inexploité). Déplorons toutefois les grandes leçons d’art extrêmement conventionnelles (un comble dans un film qui se veut un peu bourgeois-bohême), et la volonté de mettre du suspense là où il ne peut exister.
    Aucune problématique dans ce film ; et pourtant, jusqu’à la fin, quelque chose titille : qu’est-il arrivé cette année, pour que deux réalisateurs hors-normes que sont Jarmusch et Almodovar s’embourgeoisent dans leur perception de la réalisation ?
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 109 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    (...) Ce n’est jamais facile de parler d’un film de Jarmusch tant l’expérience est personnelle, propre à chacun et est différente suivant notre réceptivité du récit. The Limits Of Control est un peu comme un tableau que l’on ne connaitrait que trop bien à force de le voir mais qui s’avère différent chaque fois que l’on pose un regard nouveau sur lui, un tableau nous ouvrant les portes d’une perception nouvelle à chaque nouvelle lecture.
    Quand on regarde un film signé Jim Jarmusch, il faut accepter de ne pas tout comprendre immédiatement, accepter de ne rien contrôlé. Il faut simplement faire confiance au réalisateur et se laisser glisser dans un conte initiatique silencieux (le silence est parfois la plus puissante des communications) à la puissance désarmante.
    Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2009/12/23/critique-the-limits-of-control/
    Tanezir
    Tanezir

    32 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2009
    Ha premier Jarmusch que je vois et loin, bien loin d'être déçue. Le film nous berce pendant toute sa durée et ressemble étrangement à un rêve c'est donc un bon film. L'acteur principal est très charismatique et rempli à merveille son rôle. Les situations sont, pour beaucoup, assez surréalistes, un peu inimaginables, comme dans un rêve. Très intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 décembre 2009
    C’est sûr qui si on veut se divertir et s’amuser ce n’est pas ce film qu’il faut aller voir…Mais si on n’accepte justement de ne pas tout comprendre d’emblée, de ne pas tout contrôler justement, on entre peu à peu dans cette sorte de parcours initiatique et silencieux et on est pris par un suspens puissant qui va bien au-delà d’un thriller classique puisqu’on aboutit in fine à une critique magistrale de notre société d’enfermement dont seul l’argent tire les ficelles. L’ouverture c’est la curiosité, l’art, l’imagination, le non-conformisme.
    Le film se lit comme un poème et demande un effort pour être reçu.
    Magistral.
    Buzz063
    Buzz063

    74 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    Film exigeant pour le spectateur. Il est facile (et compréhensible) de rester totalement hérmétique devant cet objet filmique non identifié, cela dépend vraiment du ressenti de chaque spectateur. Je peux pas en vouloir à ceux qui détestent. L'histoire est avant tout une allégorie et une réflexion sur l'art et les arts. Difficile de faire un film plus contemplatif que le parcours du personnage d'Isaach de Bankolé, presque totalement mutique et toujours en retrait face aux autres personnages (chacun représentant un art ou la science). L'acteur s'en sort grâce à une présence physique indéniable à l'écran. Le but de son parcours hiératique dans une Espagne ireelle et dépeuplée reste longtemps un mystère (même si ceux qui ont vu Ghost Dog auront une idée) et les motivations de son geste final ne sont jamais vraiment explicitées. Jarmush prend visiblement beaucoup de plaisir à ignorer les règles classiques du récit. Sa mise en scène est en revanche millimètrée, les cadres sont très travaillé, le réalisateur multiplie les plans avec un cadre dans le cadre, un jeu sur les miroirs ou sur les reflets. Ces cadres sont presque plus photographiques que cinématographiques et tournés dans des lieux à l'architecture singulière (très moderne ou plus ancienne selon les villes). Si toutes les stars de passage représentent un art ou une fantasmagorie de ceux-ci, le film prend son sens avec le final, où Bill Murray (cible du tueur) est le représentant auto-proclamé du reel et se vante d'être le détenteur de la Vérité en brocardant les commanditaires d'Isaach de Bankolé. Le personnage a un côté bouffon, car il vit isolé derrière une porte insonorisée, dans une villa protégée par des gardes armés et n'a de contact avec le monde que lorsqu'il le survole depuis son hélicoptère noir dont la présence et le bruit remarqué à plusieurs reprises dans le film sonne comme une lourde menace. D'ailleurs une fois le contrat remplit, ce bruit sourd se fait entendre une ultime fois pendant le générique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Lent. C'est le défaut du film. Mais au-delà de cela, une bonne intrigue, un road movie polyglotte à travers une Espagne aux paysages de western, une drôle d'ambiance mystérieuse, parfois onirique, parfois même de suspicion. Un bon casting, Isaac de Bankolé est la révélation du film, il avait également joué un second couteau dans "Casino Royale", excellent jeu d'acteur. Sinon, Tilda Swinton, John Hurt et Gael Garcia Bernal jouent très bien aussi. Paz de la Huerta joue assez bien, elle assure par ses charmes... Une BO assez bizarre... je ne sais qu'en penser. Et une esthétique étrange... tantôt froide tantôt mystérieuse. Mais cela reste un très bon film, qui montre comment une poignée d'individus mettent leur intelligence stratégique au service de la lutte contre la puissance américaine sur le sol espagnol.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Très cliente des déambulations habituelles de Jarmush et d'accord pour dire que le film est très beau, je dois cependant avouer que je ne suis resté éveillée que grâce aux ronflements de la personne derrière moi qui elle a vite succombé à l'effet soporifique et répétitif de l'ensemble. Des cafés oui, mais plutôt des cigarettes que des allumettes !
    Corbett
    Corbett

    30 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2009
    C'est un chef d'œuvre. Tous les ingrédients de Jarmush : des cigarettes, du café, des paysages étonnants, des personnages intrigants et flegmatiques, une musique fabuleuse etc. Avec un cadrage et une photo exceptionnelle, un grand sens de l'épure, aucuns artifices. Un film poétique qui deviendra vite un classique et un film culte. Comme tous les premiers films de Jarmush, celui -ci déroute mais ses images hypnotiques vous hanteront longtemps.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2009
    Je ne pensais qu'un jour je mettrais une note aussi peu élevé à Jarmush... Un casting impressionnant qui nous offre des rencontres d'anthologie mais dont l'inutilité est tout aussi flagrante. Jarmush tente de nous emmener dans un road-movie envoûtant. On est d'abord frapper par sa mise en scène à la fois fluide et mystérieuse qui film une Espagne presque "tiers-mondiste" genre république bananière. Mais au final, après les rencontres, le casting et la beauté des scènes on s'aperçoit que le scénario est vide, une sorte d'expérince qui ne sert pas à grand chose ; on reste sur notre faim. Sensation bizarre, un frsutration.
    Maqroll
    Maqroll

    156 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Un Jarmusch très décevant. Tout au long des deux heures (interminables) de projection, les citations pleuvent, de Rimbaud à Duras, comme pour bien montrer la culture de l'auteur de Broken Flowers. Isaach de Bankolé fait irrésistiblement penser à Delon dans le Samouraï, errant dans les villes qu'il traverse pour aller à son but, implacable d'une telle froideur qu'on la jurerait vide. Le problème est que la finalité de tout cela n'apparaît pas franchement, sinon que Jarmusch se parodie lui-même à travers des scènes répétitives qui en deviennent presque comiques et ne parvient pas une seconde à exposer un propos cohérent. Malgré de très belles images qui sont autant de vrais morceaux de cinéma, le film est globalement raté et n'apporte rien à l'oeuvre de celui qui a pourtant prouvé à plusieurs reprises (Dead Man, Mystery Train, Broken Flowers) qu'il était un vrai auteur, puissant et original.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Loin d'être un grand Jarmusch, The Limits of Control est agréable. On ne parle ici que de fiction, d'histoire, de scénario... Malheureusement ce dernier, trop redondant n'offre pas vraiment de surprise. Les acteurs sont bons, la musique est belle. On notera les tonnes de références, du western à Tarkovski.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2010
    On a l'impression que la caméra caresse l'image, parfois magnifique; tout est très léché, parfois voluptueux... sauf que, côté scénario, c'est obscur, amphigourique, ésotérique, brumeux... Alors toute cette belle retenue, ces rencontres frustrées, arrivent assez vite à agacer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 décembre 2009
    Un film trop élitiste. C'est l'effet voulu pour se differencié de la masse mais justement il y a quelque chose de quasi malsain dans ceci. On sent l'envi de faire un film que pour soi ou le spectateur est complètements renié. Tout est typés chics, la boite d'allumette avec le mot "le boxeur", les costumes légèrement brillant, la femme nue avec des postions de sculptures Greco romaine, le parapluie transparent... Jarmush fait du lynch raté car lynch malgré que ses films soit aussi élitistes. Il donne de la matière de la consistance a ses scènes contrairement à Jarmush qui oublie l'histoire et donne que des décors certes beaux mais rien d'autre qui ne ressemble à du cinéma. Si vous ne n'aimais les tableaux blanc exposé dans les galeries d'art n'y allaient pas.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2009
    Que dire de ce film? D'abord, est-ce vraiment un film? Et pas plutôt un poème en images? Difficile à dire tant ce film est fait de... rien. De beaux paysages, de grands acteurs qui n'ont qu'une seule et unique scène... et pour le reste? Des répétitions interminables, des scènes interminables, tout en fait est interminable... et comme les acteurs apparaissent selon l'ordre montré au générique du début, on attend avec impatience Bill Murray le dernier de la liste...
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2011
    C'est toujours plaisant de voir qu'il existe une certaine élite en France, enfin à Paris, qui peut regarder un film où rien ne se passe sans quitter la salle. Effectivement, je m'attendais à ce que la moitié du cinéma parte au premier quart d'heure à la première scène répétitive du double expresso. Et non, toute l'assistance savait à quoi s'attendre, et avec cette gestion de l'ennui qui n'appartient qu'aux personnes qui sont passées par de longues études supérieures, elles ont patientés jusqu'au dénouement qui permettait de comprendre toute cette œuvre exigeante. Sans même un raclement de gorge, juste un putain de mobile vers la fin, totalement incongru face à quelques poncifs du film et qui j'espère ont mis deux fois plus la honte à l'étourdi(e).

    En effet, contrairement à Lynch, ici, on a le droit à une explication, certes un peu surréaliste, mais tellement jouissive qu'il ne faut pas se priver de rester moins de 2 heures à suivre les pérégrinations silencieuses de Isaach.

    Devant un film d'une telle exigence, d'une beauté plastique très appréciable, d'une culture cinématographique plantureuse mais amusante, accompagnée d'une superbe musique, on se retrouve dans un cocon qui a ses codes d'accès, qu'évidemment le beauf de France n'aura pas le courage ou les moyens de déguster. Et c'est tant mieux, il n'empêche que la grande salle du Cinéma des Cinéastes était aux trois quarts pleine.

    On pense notamment à Wong Kar Waï, Johnnie To et surtout à leur maître, Melville. Mais à la sauce lumineuse, grâce au choix du pays, l'Espagne. Et au choix alter-mondialiste du casting, anglo-saxon, Mexicain, asiatique, Palestinien, créole, Français, et évidemment africain.

    Si tout le film et sa méthode est un hymne à l'existentialisme et on le savoure pour ça. On comprend enfin au dénouement tout ce qui était évident sinon devant nos yeux. Cette fin est carrément hallucinante au niveau de la narration hollywoodienne ! Un magnifique camouflet, qui ne fonctionne pas si mal, pour le cinéma populaire et ses lourdeurs de divertissement imagé.

    Et on se souvient alors de toute l'exigence et des nouvelles méthodologies des terroristes ou autres mafieux des temps modernes, pour ceux qui suivent les docus d'actualité.

    S'il n'y a pas de limites, il n'y a plus de contrôle, c'est la litanie d'un samouraï des temps modernes mais aussi une ellipse sur le monde libéral actuel, et on ne comprends pas très bien ou hélas on ne comprend que trop bien pourquoi le titre Français est aussi nul même s'il se défend d'une autre manière qui fait trop appel au grand final, au risque de tout dévoiler.

    Un chef d'œuvre total et sans aucune concession, loin de tout ce qu'on a pu voir depuis longtemps, loin du cinéma commercial avec pourtant une qualité d'image, de son, de direction d'acteur qui est digne des meilleurs films d'action. Et il n'y a pas une seule scène d'action ! Juste quelques paroles profondes qui m'ont plus d'une fois interpellé et qui sont propices à certaines réflexions indispensables sur notre propre existence et notre rapport au monde tel qu'on le perçoit aujourd'hui. On pourrait même dire un film d'espoir sur notre destinée si on la prend en main, ou sur notrecondition humaine si on change de philosophie.

    Évidemment, inutile de se déplacer si vous ne pouvez pas comprendre qu'un film soit en dehors de toutes les catégories. Il est tellement lent et répétitif que je n'ose imaginer la réaction d'une personne qui se serait trompée de salle...

    Pour les autres, indispensable, ni plus ni moins.
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