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gimliamideselfes
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5,0
Publiée le 26 décembre 2007
Magnifique, il n'y a pas assez de superlatif dans la langue française pour qualifier ce film. La BO envoûtante, les quatre tueurs incarnés par des acteurs charismatiques. Peu de dialogues, on comprend tout au jeu des acteurs. La réalisation est parfaite. Le cinéma d'action vient de trouver un nouveau maître. Ce film est meilleur qu'election qui était déjà monumental, ici c'est quelque chose de tellement génial qu'il laisse sans voix. Tarantino (que j'adore) malgré son amour pour le cinéma ne pourra jamais faire un film d'action de cette trempe. Les fusillades ne laissent aucun répit au spectateur qui dévore son écran des yeux.
Le meilleur Johnny To à mon avis. Une réalisation parfaitement maîtrisée et une mise en scène impeccable, très belle photo notamment dans les scènes d'intérieur visuellement proche de la perfection, apportent cette histoire d'amitié et de mort vers les sommets. Les thèmes abordés sont récurrents chez To, mais ont rarement été aussi bien traités que dans ce film.
L'un des meilleurs films, le meilleur film d'action (avec The killer) et surement le meilleur film asiatique que j'ai eu l'occasion de voir ! Exilé est un grand chef-d’œuvre parfaitement mis en scène par le maitre Johnnie To. C'est d'une incroyable beauté,tous ses plans sont magnifiques. Les acteurs sont tous excellents,la B.O est juste magique.Ce film m'a complétement bouleversé. L'introduction de dix minutes m'a plongé directement dans l'ambiance du film et là j'ai compris que ce sera 1h40 de pure bonheur. Et j'ai pas eu tort,c' est tellement rythmé qu'on ne s'ennuie pas une fraction de seconde entre les gunfights absolument classes et les passages plus tranquilles d'une beauté stupéfiante ! La fin m'a juste mis une telle claque que j'avais envie de faire plus qu’une chose... le revoir ! Un très très grand film 5/5
Réalisé par le Hongkongais Johnnie To, Exilé raconte l’histoire d’une bande de petits mafieux unis par de forts liens amicaux. Enchaînant avec virtuosité des moments de grand calme et des séquences où ça canarde dans tous les sens, Johnnie To met en scène ces dernières comme de véritables chorégraphies, où la réalité compte peu et tout est sens du rythme et du mouvement. Exilé est baigné d’une lumière absolument magnifique, qui plonge ce film souvent drôle dans un délicieux onirisme qui contraste malicieusement avec les litres de sang versés par les uns et les autres.
Film encensé à sa sortie par la critique (enfin, celle qui s'intéresse vraiment au cinéma asiatique), "Exilé" souffre d'être vu après "Vengeance", dans lequel Johnnie To reprend largement le même thème "classique" (une bande de tueurs faisant passer l'amitié devant la loyauté à un chef corrompu, et en payant le prix), mais aussi les mêmes décors (Macao) et les mêmes acteurs dans des rôles similaires. On le voit donc aujourd'hui avant tout comme un exercice de style dont on admire la forme - brillantissime comme toujours chez To (le gunfight au milieu des rideaux chez le médecin est une pure merveille !) - et aussi la légèreté rieuse. Car, s'il y a ici un hommage appuyé à Sergio Leone (les poses hiératiques, les rituels, l'harmonica, le trésor dont il faut s'emparer, les duels triangulaires, etc.), et si l'on peut aussi penser à John Woo dans la célébration de l'amitié virile jusqu'à la mort, il y a au contraire de chez ces derniers une absence de pathos telle que c'est surtout de l'énergie et de la joie qui se dégagent de cet "Exilé".
Le début fait un peu penser à celui de Kill Bill, version mecs, où une scène d’action vertigineuse voit un règlement de compte amical se terminer en un repas où les esprits s’apaisent… Et ce n’est là qu’une des trouvailles jubilatoires parmi tant d’autres contenues dans ce film. Johnnie To traite ici un énième polar, si cher au cinéma asiatique, il y ajoute toutefois une originalité formelle celle de traiter le tout façon western, musique, décors, photo ambrée et clins d’oeils aux grands classiques du genre (les 7 Samouraïs, westerns spaghetti…) compris. De cette horde sauvage, se dégage une réelle empathie, le quatuor d’acteurs est franchement excellent et attachant. Plus encore, il faut ici mettre en avant la mise en scène puissante, stylisée et chorégraphiée au millimètre. Le film oscille entre respect et maîtrise absolue des codes de l’honneur et de l’amitié et une dérision intentionnelle franchement hilarante sur certaines scènes. De plus il nous réserve de plus un bouquet final époustouflant. Johnnie To, dans un mélange des genres pour le moins iconoclaste frappe fort et signe un film raffiné franchement jubilatoire.
Johnnie To réalise là une suite officieuse à The Mission (l'un des films qui l'a lancé chez nous), et nous offre l'un de ses films les plus magnifiques. Comme d'habitude, nous retrouvons ses acteurs fétiches et habituels, et son style bien particulier. Un film contemplatif parsemé de quelques fusillades, dont celle qui clôt le film, d'une extrême beauté (comme à chaque fois). Grandiose.
Dès le premier plan, on est subjugué. Voila bien là la marque des plus grands dont fait incontestablement partie Johnnie To. Chaque image est somptueusement maîtrisée, chaque scène est une incroyable confection d’orfèvre, en somme on jubile de la première à la dernière seconde. Nul doute, ce film a vraiment tout d’un chef d’œuvre… du moins au niveau de la forme. En effet, même subjugué par une telle perfection formelle, on en vient à regretter qu’un tel talent n’ait pas été mis au service d’une histoire qui sorte plus de l’ordinaire. Bref, voila un très bon polar à qui il ne manquait rien pour marquer l’histoire du cinéma. A défaut il saura au moins ravir tous ceux qui se risqueront à le voir.
L'atout du film sont ses gunfights efficaces,car pour le reste Johnnie To aurait dut revoir sa copie avant de tourner. Le scénario est vide tout autant que les personnages,exilé devient rapidement ennuyeux par manque de contenu. Produire c'est bien mais produire de la qualité c'est nettement mieux.
La mise en scène nous rappelle celle du grand Sergio LEONE.La réalisation est soignée. Un film réussi signé Johnny TO qui confirme un style et un talent rare.
Les titres ont leurs importances, c'est belle et bien grâce à ces derniers que l'on débute une aventure qui risque ou non de soit nous embarqué ou de nous perdre, parfois ce petit jeu d'appareillages est plus complexe et nous dépose encore plus loin ... Ou ailleurs. Ce fut le cas avec 放·逐, Fong juk.
Johnnie To, que je découvre en même temps que j'écris cette critique, m'a vraiment impressionné de par ses envolées de styles dans un mélange des genres, comédie, drame, action, avec toutes ses complexités et ses nuances, bien plus qu'escompté. Un virtuose du Gunfight qui maitrise sa photo, ses chorégraphies et son avalanche de balles qui pleuvent entre deux éclats de rires ou de silences. C'est magnifique à voir.
Pour ce qui est du scénario, on pare au plus simple et ce n'est pas plus mal. Pareil pour les personnages qui tiennent tous chacun plus ou moins un rôle préconçu mais qui emmène toutefois dans leurs sillage une cohésion de groupe qui sublime des interprètes envoutant de charisme et de charme.
On peu partir avec le sentiment de devoir accomplit.
Tous les acteurs transpirent la classe. Et Johnnie To, à la manière d'un western (il y a aussi un harmonica, des cigarettes si on va par là), va s'attarder longuement sur leurs postures. Ceci afin de mieux nous faire languir. Quitte même à ce qu'on s'ennuie. A ce qu'on trouve ça monotone. C'est en fait pour mieux faire éclater l'action. Les fusillades ont l'air de véritables ballets. Il y en a peu. Trois ou quatre. Mais c'est un vrai spectacle. Ces cinq-là avec leurs sacs, leurs longs manteaux, c'est la classe incarnée. Et ça les rend attachants bien que ce soit tous des tueurs. Au contraire, c'est le vieux flic qu'on voit brièvement dans sa voiture et qui compte les heures le séparant de sa retraite qui passe pour un bouffon. Amitiés, trahisons, règlements de compte, ce n'est pas nouveau chez Johnnie To ces thématiques-là et pourtant ça donne un bon film d'action terriblement humain. Que restera-t-il de ces gangsters ? Des rêves qui resteront inassouvis. Une vieille photo d'enfance. Et une autre prise dans un photomaton où on les voit faire les andouilles. Deux photos et des illusions.
Ne faisant pas partie des fanatiques de J. To, cinéaste hong-kongais découvert sur le tard en France ("The mission" en 2001) mais qui depuis compte plus de fans que de personnes qui ont vu ses films, au début du métrage, j'ai failli abandonner : histoire brouillonne, gunfight grotesque (cette porte qui vole !!!), burlesque forcé et réconciliation autour d'un bon repas après avoir tenté de se flinguer (et ils finissent même le déménagement du type qu'ils sont venus tuer, sympa les gars) mais assez vite, on comprend tout et la suite ne déçoit pas. Récit d'un parcours tortueux et violent, qui verra nos 5 larrons semer un bon nombre de cadavres sur leur chemin, poursuivi par 2 gangsters vraiment très méchant tout en croisant quelques personnages singuliers. L'action culmine en quelques occasions, donnant lieu à des fusillades sublimes, avec une photo à tomber et joué par des habitués du genre, qui jouent des archétypes du genre certes mais une sincérité bienvenue. Un film d'action réussi, au rythme maîtrisé (alternance de scènes de dialogues et d'action décomplexée) et qui se pose comme un des meilleurs films du dernier géant HK (enfin, avant le retour des exilés J. Woo et T. Hark notamment). D'autres critiques sur