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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 septembre 2007
Un très bon Johnny To. Même si il a déjà fait mieux le film ce laisse vraiment voir avec beaucoup de plaisir, les références sont légions et la bande originale est vraiment jolie. Les acteurs jouent bien et le scénario est palpitant. Les Gunfight manquent parfois de lisibilité mais l'ensemble est à tomber et notamment la fusillade finale magnifique à tout point de vue. A voir pour les amateurs de Western modernes.
Faut pas pousser Sergio Leone dans les orties ! L'idée d'un western made in Macao est a priori séduisante, à terme elle se résume à une ribambelle de clichés déjà vus et usés jusqu'à la corde. Il y a bien sur le dépaysement, ce centre-ville portugais de Macao qui donne le côté latin du film, agrémenté par une bande-son digne de Morricone, il y a bien sûr des visuels qui restent quand même époustouflants, comme le plan-séquence qui détaille la fusillade dans les escaliers, à la lumière de l'éclairage urbain, du troisième étage au rez-de-chaussée. Johnny Too sait bien filmer, dommage qu'il lui manque un scénariste car, dès la première demi-heure, on comprend que tous ces anciens amis d'enfance vont mourir ensemble, avec les figures imposées par le genre (la "déconade" dans le photomaton avant l'assaut final, les blagues de cul, la bite au cirage au bord de mer etc.). Un film de genre, mais pas forcément déplaisant et qui se laisse voir, mais qui sera, hélas, vite oublié.
"Exilé" est un film scotchant, les scènes de gunfights sont tout simplement magistrales et Johnnie TO confirme qu'il est bien la digne relève de John Woo à sa meilleure époque (THE KILLER, VOLTE FACE...). Le film traîte d'une magnifique amitié indestructible, et est construit tel un Western, d'où cet aspect un peu spleen du film qui est construit tel une tragédie. Malgré tout le film souffre de quelques longueurs selon moi mais n'enlève rien au plaisir que proccurre cette touchante histoire.
Un thriller hong-kongais typique de Johnnie To, a l'esthétique travaillé et élégante et surtout un hommage au western et a ces antihéros hors du temps. Old school et poétique, le scénario raconte les retrouvailles sanglantes entre trois tueurs a gages dont un qui s'était exilé avec sa femme et son enfant et qui vont régler leurs comptes, un film qui semble commencer par la fin et qui surprend dans sa continuité, plus qu'un thriller, le film préfère parler de ces hommes perdus et hors de la société qui ont passer leurs vies a tuer et a courir après un bonheur fait d'argent de de fuite en avant... Composé d'acteurs de gueule, le casting est mené par un formidable Anthony Chen et par une pléiade de gueules du cinéma hong-kongais qui composent ces personnages en fin de parcours avec une réelle sensibilité. Considéré (a juste titre) comme l'un des maitres du cinéma chinois (avec John Woo, Tsui Hark et Wong-Kar Wai), Johnnie To esthétise la violence et la mélancolie avec une simplicité qui tient du génie, des scènes classe et élégante dans une mise en scène maitrisé. Un thriller sublimé, violent et qui prouve le talent du grand Johnnie To !
Relecture contemporaine de la mythologie du western, toujours cet humour décalé, la pléiade des acteurs fétiches de J.T. des scènes de shoot dans le bar et dans la forêt entre le déjanté et le violent. Un très bon film !
Un western moderne fantastique de Johnny To, qui signe avec Exilé un vibrant hommage au cinéma de Sergio Leone. Un film spectaculaire, avec des guns fight a tomber, des acteurs au meilleur de leur forme (notamment le très bon Anthony Wong et Francis Ng déjà vu dans la trilogie Infernal Affairs), une B.O de qualité ainsi qu'une mise en scène quasiment parfaite, font d'Exilé le film le plus abouti de Johnny To. Un chef d'œuvre du genre tout simplement!
C’est avec cet « Exilé » que j’ai découvert le cinéma, du moins l’un de ses aspects, du Hongkongais Johnnie To, très souvent vanté par la critique. L’impression produite se résume ainsi : tout pour la forme, rien pour le fond. Le style vitaminé est assez virtuose, le montage et le choix de plans déstabilisants force une relative admiration. Les moments d’attente, annonciateurs du déclenchement de la violence, sont clairement inspirés par Léone et Tarantino. Mais chez ces maîtres, il y a un contexte et une histoire ; ici le scénario tient sur un timbre-poste, les dialogues sont très faibles, et les motivations des personnages bien obscures. A coup sur les spectateurs friands de fusillades seront comblés ; d’autres peuvent apprécier dans ce produit une volonté d’épure, voire d’abstraction ; d’autres encore, dont je fais partie, en conserver une impression de vide et d’inconsistance.
Johnnie To nous relate ici une histoire forte dans laquelle un petit groupe d’hommes se retrouvent piégés dans un incroyable enchaînement de situations désespérées. Éxilé est un superbe film d’action parlant d’honneur et d’amitié autour de cinq personnages principaux qui sont prêts à mourir pour défendre leur idéal. Toujours aussi inspiré, Johnnie To nous montre, une fois encore, sa maestria dans la mise en scène à l’esthétique stylisée où s’enchaînent, quasiment sans répit, une succession de scènes de gun fights d’anthologie au cours desquelles il plonge avec délectation sa belle brochette de personnages hauts en couleurs dans toutes sortes de situations imprévisibles et incontrôlables, qui sont parfois même carrément burlesques. Il s’offre même le luxe de varier les plaisirs en mélangeant sans cesse les genres cinématographiques. C’est ainsi qu’il passe alternativement de l’hommage appuyé au western, au polar, au film d’action pur et dur ainsi qu’à la comédie burlesque. Pour couronner le tout, l'interprétation des acteurs est remarquable. Les fans du genre apprécieront.
Johnnie To est un réalisateur en dents de scie et, manque de chance, avec " Exilé " nous sommt dans le creux de la vague. C'est si bas en fait que nous touchons quasiment le fond, et la question est : quand va t on remonter ?
Monsieur To fait donc des manières avec son polar maniéré et emprunté, ses lenteurs et ses tics ; avec ses acteurs préférés également (Lam Suet et Anthony Wong... et Simon Yam entre autres !) auxquels il demande de prendre la pose comme si le film se mettait en pause : il paraît que c'est un hommage à... Sergio Leone ?!... L' intro fait référence à la scène introductive d' " Il était une fois dans l' Ouest " ; Mais en version " ennui ". Ce qui s' ensuit ne tient pas la route . Le scénario est parti en confinement , tout le film semble improvisé au jour le jour tandis que, régulièrement, l'un des tueurs de service demande à ses amis : "On va où ?"...
Effectivement, Ou va t'on dans ce film est t' il permis de se demander ! " Exilé " se traîne comme une tortue et toutes ses scènes d'action sont ridicules, en plus d'être ratées et confuses : un désastre. Le "sang" est en images de synthèse à deux sous, nos tueurs vident leurs chargeurs à bout portant mais se ratent et lorsqu'ils sont touchés, ils se font rafistoler en un rien de temps par le rebouteux du coin. C' est faire du tape à l' oeil pour remplir la pellicule ; c 'est inepte, inconsistant, affligeant . J' ai cessé de regarder ce pensum au bout d' une demi-heure car le sommeil me gagnait.
On aura beau mettre tout ça sur une grosse dose de second degré, il ne faudrait pas nous prendre pour des demeurés non plus... " Exilé " est bâclé, du début à la fin.
Ça fait toujours plaisir de voir un western sur grand écran, les gunfights sont pour la plupart brillants (le plan séquence dans les escaliers) avec beaucoup d'idées visuelles (la porte qui voltige, la canette, les draps) même si il y a parfois des problèmes de lisibilités certainement à cause du grand nombre de personnages présent à l'écran, les protagonistes se baladant constamment en groupe. Ma séquence préférée reste la fusillade avec le sniper à la clope, un personnage qui tient exclusivement sur son charisme comme la totalité des personnages du film, on connait rien sur eux, ce sont juste des icônes, un parti pris qui peut déplaire mais qui est bien dans l'esprit du film.
La presse nous promettait un chef d’œuvre. Nous avons eu droit à une œuvre singulière et pleine de charme, mais qui ne mérite tout de même pas l'appellation de "film culte". Le prolifique Johnnie To se dévoile un peu plus par le biais de cette étrange production, à l'esprit très indépendant. Cet hommage feutré aux films de Sergio Leone est un mélange très particulier entre drame sombre, film d'action et comédie noire. Les codes du Western y sont revisités à la "sauce chinoise". Vengeance, trahison, honneur, appât du gain, perversion, rédemption ... toutes les valeurs fondatrices des Western sont présentes, astucieusement incorporées à l'intrigue simplissime mais élégante de ce film. L’ossature de cet « Exilé » est somme toute très classique, mais son déroulement aura de quoi en dérouter plus d’un ! Le rythme y est particulièrement lancinant, quasi-contemplatif d’une certaine noirceur humaine, et critique à la fois d’une société décadente, ou l’incompréhension reine. L’ambiance atypique est au service d’une mise en scène époustouflante de maîtrise. Johnnie To est un réalisateur techniquement hors pair. Les plans se succèdent avec une limpidité et une ingéniosité déconcertante, qu’on finirait presque par oublier tant elle est naturelle. Certains mouvements de caméras feront certainement pâlir l’Amérique toute entière, de même que les jeux d’acteurs, criant de réalisme. L’expertise asiatique en matière de cinéma est décidemment incontestable ! On se laisse transporter par l’aigreur et l’amertume de ce savant mélange de genre, et l’on s’attache à cette bande de tueurs à gages finalement bien plus honnêtes et intègres que d’autres … La bande originale est touchante, comme le final du film. Des touches d’humour s’invitent de par et là, avec brio. Les fusillades et scènes d’action sont plutôt jouissives ; ça pète dans tout les sens, les balles fuses, la caméra se régale et fait des pirouettes. Malgré tout, il manque un certain souffle épique à « Exilé », qui ne décolle jamais vraiment, restant toujours lattant. Toujours est-il que Johnie To prouve une fois de plus sa capacité à mettre au monde des œuvres alambiquées, efficaces mais sensibles, dépeignant des facettes mélancoliques d’un monde à la dérive …
Une fois encore , Johnnie To nous rabache ces histoires de vengeances et d'honneur au travers de quelques scénes d'action ressemblant à des ballets.Voir un film de To est à la fois ennuyeux et captivant.Tout d'abord les scénes d'action sont parfaitement filmées et orchestrées et c'est d'autant plus appréciables quand c'est joué par des superbes acteurs.En l'occurence dans Exilé le principal fondement est la présence de stars chinoises méme si certaines font du minimum syndical.En dehors de cet emballage assez joli on se rend compte exilé fait l'apologie du vide.Enchainant longueurs sur longueurs dificile de rester l'oeil ouvert plus de 15 minutes et méme si on résiste le résultat est très limité.Exilé peut se manquer de loin et si on est fan de Johnnie To regardez le avec quelques tasses de café bien fort.
Le prolifique Johhny To(3 films par an!)signe encore une fois une oeuvre virtuose.La manière de filmer les gunfights est unique et inventive(portes qui volent,canette ricochet,suicide collectif...)et c'est à vrai dire pour ça qu'on regarde ses films.Ici,"Exilé"est un polar tourné comme un western crépusculaire,fortement influencé par Leone et Peckinpah.Dommage qu'il n'y ait aucun scénario à coté,car l'ensemble aurait pu ètre bien meilleur.To a fait mieux,et par moments son style semble à bout de souffle.On sent le besoin de renouveler son cinéma stylisé.Reste qu'on se régale au coeur de l'action.
Un bel exercice de style, fidèle à l'univers de Johnnie To. Moins magistral que les "Election" ou "Breaking News", cela reste un divertissement d'auteur de haut niveau.