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L'homme le plus classe du monde
325 abonnés
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4,0
Publiée le 14 janvier 2014
Le choc a été rude quand j'ai vu Mr. Smith, le méchant über-badass de Matrix se trémousser sur du disco en talon haut et robe à paillettes. Passé ce premier traumatisme, je peux enfin m'atteler comme il se doit au visionnage de ce Road-Movie Burlesque. Si parfois, le caractère excentrique de ses trois travelos qui ferait passer Vincent Mcdoom pour un modèle de virilité, a de quoi agacer, "Priscillia, folle du désert" a cette capacité à mettre de bonne humeur. Entre les paysages australiens, des scènes aux allures psychédéliques, les dialogues décalé et les quelques gags typés "choc des cultures" (qui, pour une fois, sont assez réussi), on peut dire que tout est réuni pour faire un bon film. Le pitch de départ aurait pu faire craindre le pire et aurait facilement pu tomber dans le graveleux et la provocation facile. Heureusement, "Priscilla, folle du désert" a été traité de façon intelligente, notamment dans l'écriture des personnages. Si vous ne vous appelez pas Christine Boutin ou Frigide Barjot, alors vous vous devez de voir ce film.
Un road-movie avec une transsexuelle et deux drag queens ! On se demande où on s'embarque avant d'être pris au piège de ce film intelligent et brillant. Les trois protagonistes sont montrés à la fois avec tact mais sans concessions avec leurs défauts et leur faiblesse. La musique est bien, les costumes superbes. C'est vraiment très sympa et très attachant. Quant à Terence Stamp il est extraordinaire !
Et voilà comment le "bush" à oreilles fait de ce petit film sympa, sorti discrètement, sans catastrophe,sans serpent dans l'avion, sans héros patriotique, sans bombes, ni bagnoles rutilantes, sans double air-bag obligatoire pour le casting, voilà donc comment un "petit" film devient génial, émouvant, drôle, humaniste. Ce road-movie hillarant à travers le désert autralien est magique, de couleurs, de répliques cultissimes, de chorégraphie. Il ouvre les yeux sur une autre forme d'intolérance, et l'on découvre qu'elle n'est pas là ou on le pense. C'est magique, enjoué, agrémenté d'une bande son osée !, dont je n'aurais jamais écouté une seule chanson spontanément. Mais celles-ci sont tellement bien placées au milieu du désert, des spectacles de bars, ou pendant le trajet dans le bus rose, qu'on ne peut que les fredonner avec les guys. Quant aux acteurs : parfaitement déjantés, drôles et désabusés, complètement dans leurs rôles. Vive la vie et la tolérance. GENIAL.
Le casting décoiffe… Après j’avoue que l’intrigue patine un peu. C’est bien gentil de jouer la carte du décalage et de l’amusement lié au travestissement, mais je trouve que le film ne parvient pas à sortir de sa trame basique, si bien qu’il m’a lassé à la longue. Dommage…
Un excellent film qui raconte la traversée de l'immense Australie par un transexuel (Terence Stamp formidable dans un rôle à contre-emploi) et deux travestis dans un bus. Ils y rencontrent des autochtones, certains hostiles, d'autres amicaux. La musique et les spectacles sont superbes. De nombreux gags, on ne s'y ennuie pas et on ne tombe jamais dans le vulgaire.
Une virée a travers l’Australie d'un groupe de travestie complétement barré , des costumes sublimes , une B.O. sympa pour un film sensible et touchant .
Il est un peu trop facile de comparer ce film à la cage aux folles, mais ils sont tous les deux précurseurs sur le fait de montrer les personnes transgenres ou transformistes dans leur activité de danse, spectacle et chant. Cette fois-ci, il s'agit de suivre trois individus lors d'un road trip à travers l'Australie. On y dénonce parfaitement les préjugés, les aprioris et les insultes dont ils peuvent être victimes dans les années 90, dans des régions peu enclins à l'ouverture d'esprit. Les musiques sont extras, les acteurs parfaits et l'oeuvre réaliste. A voir et pourquoi pas à revoir.
Alors 2 défauts : le scénario tourne parfois en rond et une BO reprenant des standards des années 70-80 qui donne juste l'impression d'être là pour dynamiser l'ensemble... Mais 3 qualités qui font que le film mérite d'être vu : le trio Terence Stamp-Hugo Weaving-Guy Pearce est formidable, d'autant plus formidable en plus quand on connait la carrière antérieure et à venir aussi du premier et celles à venir tout court des deux autres, un des plus beaux exemples que souvent le contre-emploi donne de très bonnes choses ; ensuite les personnages où on va au-delà des stéréotypes pour nous présenter des véritables êtres de chair et de sang qui deviennent très vite attachants ; et pour finir les costumes hyper-kitsch-colorés-barjes-du jamais vu quoi très justement récompensés par un Oscar... Ah oui, un petit quatrième, avec quelques répliques excellentes (sortant surtout de la bouche du personnage de Terence Stamp !!!). Un plaidoyer léger, optimiste mais lucide, tendre pour la tolérance.