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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 août 2018
Un casting pétillant dans cette comédie hilarante, mieux que le moyen de « la cage aux folles » grâce au trio d’acteur magique, qui se trémousse sur leurs talons aiguilles à la bande son populaire, ABBA les préjugés, la tristesse et sans complexe d’en rire, d’une traite et au très bon coup. Une métamorphose incroyable à la ressemblance de politicienne bigote, Terence Stamp, Guy Pearce, Hugo Weaving, habitués aux rôles virils, sont loufoques, à mourir de rire.
Complétement déjanté, "Priscilla, folle du désert" est un road movie comme on en voit malheureusement plus. Drôle, émouvant et même réconfortant, il s'agit d'un film qui fait du bien. On y suit un trio de personnage haut en couleur qui va vite devenir très attachant lors d'une virée au travers du désert d'Australie. Les acteurs sont bons, les costumes très réussis, l'humour fonctionne, la B.O est bonne (même si assez classique) et l'ambiance est très chaleureuse. L'intrigue reste cependant un peu simple mais nous évite au moins de tomber dans le cliché du film dénonciateur qui finit par ne plus rien raconter. "Priscilla, folle du désert" est donc une petite pépite aujourd'hui devenu culte qui se voit et se revoit à tout instant pour passer un bon moment !
Un film très drôle! Assez révolutionnaire pour l'époque mettre en avant un groupe de dragqueen avec des acteurs hétéros qui ont pris le risque de choquer ou déplaire. On ne peut renier les stéréotypes qui sont là tout le long du film mais cela reste en bienveillance et non en ridicule. Mention spéciale pour Terence Stamp qui est vraiment la dernière personne que l'on aurait imaginer jouer dans ce film mais c'est un vrai plaisir!
S’il ne peut résister à quelques élans feel good faciles qui martèlent l’idée d’un rassemblement de personnes en marge pour, le temps d’une chanson, faire communauté, Priscilla vaut surtout pour l’oxymore qu’il compose une heure et demie durant : capter des corps habillés d’étoffes diverses et multicolores dans des chorégraphies au contact de décors rugueux, hostiles, aussi massifs et inhospitaliers que l’est le désert australien. Les villages traversés, les gargotes dans lesquelles se produisent les artistes en étapes sont autant de mises à l’épreuve qui leur rappellent la nécessité de s’imposer par la danse ou par la gouaille – répondre à une provocation par une autre, plus vulgaire et blessante encore. Le réalisateur conjure le film à thèse axiologique en représentant les trois travestis comme des individualités singulières contraintes de cohabiter dans un bus ; le premier est exubérant, le deuxième nostalgique et aigri, le troisième enfin lancé dans une quête amoureuse et familiale.
L’intérêt réside alors dans la conversion d’une trajectoire individuelle en odyssée collective, d’abord à l’échelle du bus, puis à l’échelle des contrées traversées et donc de l’Australie. Si le rejet s’exprime à de nombreuses reprises, il semble moins intéresser le long métrage, soucieux de montrer l’acceptation du public tantôt immédiate tantôt par paliers ; aussi révèle-t-il les difficultés des travestis à s’accepter eux-mêmes et à s’épanouir. La route devient errance intérieure, thérapie que le regard altruiste d’un fils ou d’un vieil homme saura interrompre. Nous donner à voir le show et ses coulisses nous rend à la fois spectateurs et confidents ; la démarche esthétique entreprise par le film correspond donc bien à la construction d’un point de vue humaniste parce que complet, au-delà des apparences au demeurant somptueuses – les costumes ravissent de bout en bout, récompensés d’un Oscar. Priscilla s’affirme telle une œuvre aussi excessive et vibrante d’humanité que ses personnages. Une réussite.
Une œuvre culte à mi-chemin entre "Bagdad café" pour son message de tolérance et son énergie positive et "Las Vegas parano" pour son esthétisme baroque et lumineux, aussi délicieusement décalé que "The Rocky horror picture show". Porté par un trio hors normes avec Terence Stamp, Hugo Weaving et Guy Pearce qui livrent chacun une inoubliable prestation, un film mémorable, frais mais aussi touchant et franchement drôle. Une perle indémodable, éminemment sympathique.
Ce road movie australien est un petit bijou d'humour portée par 3 acteurs grimés en drag queen qui s'avèrent absolument géniaux, surtout que ces rôles sont surprenants pour 3 acteurs (Hugo Weaing, Guy Pearce et Terence Stamp) plutôt habitués à des rôles plus musclés.
Un road trip rafraîchissant en compagnie d'un trio exceptionnel et même surprenant : qui aurait cru qu'un jour Terence Stamp jouerait un transsexuel ? D'autant plus que la perruque lui va à ravir. Quant à la phrase sur le tampon, elle est culte.
Tout d'abord, saluons Stephan Elliott pour sa détermination à transposer sur le grand écran le travestissement de façon originale et à aborder la transexualité avec la justesse que demande un divertissement grand public. Démocratiser cette façon de vie avec ironie est d'ailleurs judicieusement choisie. En effet, ce road-movie est aussi l'occasion de nous rappeler que nul n'est indifférent aux personnages de Felicia, Mitzi et Bernadette, que l'on soit citadin ou "reculé" de la dernière heure. Les numéros offerts par les comédiens sont formidablement orchestrés. Les costumes tout comme les décors sont très inspirés. Toutefois, cette balade qui dans un premier temps est assez excentrique et plaisante s'enfonce par la suite dans une unité de message qui lui est dommageable. Un peu comme un conte qui a pour rôle de nous pointer du doigt en nous montrant tel que nous sommes, avec des figures de rhétoriques qui ont pour but de nous ramener dans le droit chemin de la tolérance. C'est-à-dire que notre position initiale sur les travestis est souvent celle de la répugnance, que nous repoussons par divers moyens d'expression, que ce soit physique ou intellectuel. Le film fait d'ailleurs cette distinction dans les deux parties. La première concerne celle du "reculé" dénué de toute ouverture culturelle. Il se trouve être une brute qui ne peut se défouler contre cette espèce qui lui est inconnu que par la violence physique, signe d'une virilité masculine en retard sur la société d'aujourd'hui; la deuxième lors de la scène du casino où les "citadins" connaissent ce que sont ces personnages, expriment leurs inintérêts ou leurs dégoûts par des applaudissements quasi inexistants. Toutefois, il y a le bon vieux campagnard issu de la première démonstration qui nous montre le chemin de ce que nous nous devons d'être. Tout comme la femme Mitzi qui habitte en ville pour l'acceptation du côté citadin. Néanmoins, bien qu'il soit limité, l'audace nous emporte avec sympathie.
PRISCILLA c’est l’histoire de trois femmes à travers un pays. C’est l’histoire d’une humanité qui rejette autant qui accepte. C’est l’histoire de trois personnalités qui vont se découvrir. C’est aussi attendu qu’inattendu, c’est aussi drôle que passionnant, c’est aussi la période disco revisitée où paillettes, perruques, et robes sont aux rendez-vous. Ca se regarde sans fin au risque d’avoir Mamma Mia en tête pendant de longues heures. PRISCILLA marqua le cinéma et marque encore les esprits. On n’évite bien évidemment pas les caricatures, mais tout est tellement bien écrit avec des dialogues piquants, qu’on passe outre. On ne s’ennuie jamais mais on regrette seulement que tout soit un peu prévisible, mais pour le reste, embarquez…
J'ai pas accroché, le film de Stephan Elliott est trop facile. On évite aucun des clichés sur les homosexuels/transsexuels, tout y est : le rose, le bonbon, les paillettes, les discours très sexuels, l'humour particulier. Difficile d'accrocher à cela. Se présentant comme un road movie, Priscilla tourne vite en rond, en raison d'un manque flagrant de scénario qui plus est, est ultra kitsch. Le trio d'acteur n'aide pas vraiment à rendre le film plaisant. Mais ce qui le sauve de la noyade, ce sont les 2/3 gags drôles et bien trouvés. Heureusement qu'ils sont là, sinon c'est le néant.
Excellente comédie. Il n’y a que les anglo-saxons pour savoir délirer, partir ainsi dans l’excentricité sans jamais tomber dans la vulgarité. L’homosexualité masculine est déclinée sans trop de clichés ni de pathos. Le scénario trouve des situations de la plus haute fantaisie. Une pépite du cinéma australien et un très bon moment.
Ce n'est pas la comédie franchement drôle et dégantée à laquelle on peut s’attendre, vu la réputation plutôt flatteuse du film. Parfois on rigole, mais pas souvent, et la dernière partie est carrément niaise. Mais surtout, le casting n’est pas bon du tout. Les scènes de spectacles sont calamiteuses tant les acteurs sont raides comme des piquets. Je ne vois donc rien de remarquable à ce film, sinon le joli message de tolérance qu'il véhicule.