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girondins59
41 abonnés
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4,0
Publiée le 23 juin 2008
Des films qui traitent sur l'homosexualité tombent souvent dans le cliché. Ici, on ne déroge pas vraiment à la règle avec ce film australien du milieu des années 90, mais ça a au moins le mérite d'être drôle et entraînant. "Priscilla, folle du désert", road-movie mettant en scène deux travestis et une transexuelle, est une comédie de moeurs jouant sur l'excessif et le coloré. Tenues extravagantes, shows délirants pour le plaisir des yeux et personnages divers et variés sont au programme de cette réjouissante comédie à l'humour tantôt pince-sans-rire, tantôt burlesque et parfois même sous la ceinture sans jamais toutefois être lourd. Dans les rôles principaux, 3 acteurs de choix assurent le spectacle : Terence Stamp en vieille bonne femme aigrie à la répartie hilarante, Guy Pearce dans le rôle d'un véritable électron libre et Hugo Weaving, excellent acteur s'il en est qui incarne peut être le personnage le plus intéressant du film, celui d'un travesti marié qui part à la rencontre de son fils au beau milieu de l'Australie. Les décors somptueux et les péripéties survitaminées de nos trois folles dans le désert nous font définitivement tombés sous le charme d'un film qui ne fera pas bouger grand-chose si ce n'est notre plaisir de spectateur.
Avec son histoire qui fait choc, Hugo Weaving et Terence Stamp montrent une nouvelle facette de leurs talents en se travestissants, et jouant merveilleusement biens dans ce film qui moralise sur la place qu'ont les travestis et transexuels sur ce monde. Un film à voir et à revoir sans s'ennuyer!
Road Movie culte auquel je n'ai trouvé aucun intérêt. Il verse un peu dans la comédie et un peu dans un ton plus sérieux de façon à ce qu'on arrive à rentrer dans aucun des deux styles. Par conséquent je n'ai pas ri une seule fois et la cause de ces bons hommes à vouloir vivre femmes ne m'a pas du tout toucher. J'aurais pu trouver le film sympa, mais même pas. Leur histoire m'a ennuyé, puisque rien n'est vraiment bien traité. Le mec a une femme, on s'en fou, le mec a un gosse, idem on s'en fou. Ça finit à la "va vite" avec une petite chanson de ABBA et fin. En plus j'ai jamais aimé ABBA et le musique disco en général mais vu que le film ne tourne qu'autour de ça, ça a rendu le visionnage encore plus chiant. Je mets quand même deux étoiles pour le jeu des acteurs et pour leur prestation en plein désert, ça doit pas être facile de tourner dans la poussière autralienne avec des talons aiguilles.
Comédie plutôt décevante, surtout sur un tel sujet. Il y a en effet quelque situations cocasses, mais rien d'hilarant. La musique donne ainsi l'impression d'être là, plus pour combler ce manque de péripéties, qu'apporter un plus à la réalisation. C'est plutôt une histoire d'hommes en mal de sentiment, et de ce coté, grâce aux excellents acteurs, le film est réussi.
La raison du succès de Priscilla est peut-être là. Si le film est si brillamment noté, c’est qu’il séduit nécessairement de façon transversale : la folle et le gros porc, la niaise et le facho, la nonne et le beauf techno tombent d’accord tout en aillant empruntés des sentiers séparés. Les gays transformistes de Priscilla sont des travelos domestiques. Ils restent captifs, sont réduits à quelque chose de médiocre ou de stéréotypé, donc compréhensible. Horrible vérité pour un programme aussi festif.
Je comprend pourquoi ce film peut être considéré comme étant un film culte. Les acteurs sont vraiment très bon. Les décors, costumes sont parfaits tous comme la musique qui colle parfaitement bien au film. Un film qui véhicule des valeurs de tolérance face a la différence et notamment l'homosexualité, le transsexualisme ou encore le travestissement. Incroyable la réaction du fils. On ne peut être que touché par ce drôle trio très amusant.
Succès surprise à sa sortie, un road-movie drôle, attachant et parfois même touchant, interprété par des comédiens d'une justesse exemplaire et qui a surtout le mérite de ne jamais prendre son sujet de haut.
Film ovni apparu dans les années 90. Venant d'Australie, "Priscilla, folle du désert" est un road movie qui suit 3 travestis dans le désert australien. Le film est vraiment sympathique car il est à la fois drôle, kitsch et tolérant. Les 3 acteurs principaux sont épatants. On revoit avec plaisir aujourd'hui Guy Pearce et Hugo Weaving qui se sont imposés par la suite avec des rôles plus virils, preuve que leur composition était vraiment méritante. Tout comme Terence Stamp très attachant en vieille drag queen qui, pour paraphraser son personnage ressemble à un raton laveur avec son rimmel qui se barre. Une bande son qui donne la pèche, quelques séquences culte, pas un grand film d'un grand cinéaste certes mais un film qu'on voit et revoit avec le meme plaisir.
Un road-movie un peu particulier à la fois drôle et touchant qui nous emmène dans le désert australien avec 2 travestis et 1 transsexuel pour leur nouvelle tournée. Le film même s'il se veut délirant a aussi un message de tolérance à faire passer ce qui est totalement réussi grâce à un humour qui fonctionne à chaque fois sans jamais être (trop) lourd. De plus, on a le droit à une performance impressionnante des 3 acteurs, en particulier Terrence Stamp, dans des costumes incroyables et sur une BO inoubliable.
S'il avait été présenté à cannes, il aurait sans doute récolté la palme des costumes qui sont d'une beauté et d'une richesse créative impressionantes. On peut signaler l'extreme pudeur et le respect envers les personnages, tous tres touchants. Ce film est à voir et revoir sans hésitation! Même les machos y trouverons leur compte!
4 817 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 19 mars 2020
Un film stupide mais réconfortant sur un sujet que notre culture considère comme tabou, les transsexuels. Assez bonne prestation des acteurs, mais un autre "gay-movie" sans plus. Des beaux paysages australiens mais aussi plein de stéréotypes comme dans tous les oeuvres de ce genre. La bande-son par contre est marrante, tous les vieux ringards sont présents...
Sur le papier, le projet n’avait rien de prometteur, et pouvait même sembler propice à une succession de clichés de mauvais gouts sur la communauté de transsexuels. Avec deux de ses trois acteurs principaux qui n’avait pas encore acquis le statut de star hollywoodienne (Hugo Weaving et Guy Pearce qui se feront connaitre avec respectivement, Matrix et L.A. Confidential) et un Terrence Stamp qui commençait déjà à se faire rare, il était difficile d’envisager que ce road-trip entre travestis australiens puisse se montrer captivant. Mais c’était sans compter sur l’écriture pleine de subtilité et sur le sens du rythme dont a fait preuve Stephan Elliott (qui malheureusement ne signera plus de film aussi percutant) et de la prestation de ces trois excellents comédiens –dans des rôles à contre-emplois qu’ils ont l’habitude de camper des hommes virils- qui font de ce pamphlet anti-discrimination un film poignant et délirant ponctué de scènes musicales entrainantes.
Visuellement chouette, le contraste entre le désert et les costumes criards des personnages est intéressant. Je trouve les acteurs d'ailleurs très bien, le point fort du film sont surtout les dialogues vachement bien écrit drôle et le tout est un belle hymne à la différence.