La Réponse de la Terre est une réflexion sur le sens des images, entre recherche artistique et recherche scientifique. Nous suivons les pensées d’un homme qui pourrait être tout autant astrophysicien, archiviste du CERN ou musicien. Il nous entraîne dans le dédale de ses réflexions sur l’obsolescence des supports, l’infiniment grand et l’infiniment petit, la mémoire et les machines…
Les restes de murs de pierres sèches et quelques objets abandonnés semblent témoigner d’une civilisation depuis longtemps évaporée. Là, l’imaginaire de Francesca, cinq ans, se mêle au gré du film à la dureté de son environnement.
Venues de la mer, deux jeunes sportives s’aventurent, leur canoë à bout de bras, en une vaste plaine. Elles rencontrent des habitants, dont les activités et les récits évoquent toute une histoire humaine.
Après l’assassinat de l’activiste LGBTQI+ grec Zak Kostopoulos, son amie d’enfance, Sophia Farantatou, se trouve au milieu d’une impasse, entre le storytelling médiatique et ses propres images d’archives qu’elle avait tournées avec lui.
Un homme kurde de 60 ans, qui a grandi dans une tribu nomade dans les montagnes du sud-est de la Turquie, se livre sur des évènements de sa jeunesse qui ont façonné sa vie. Il retrace ainsi son enfance idyllique auprès de sa mère, son premier amour trouvé dans un champ de coton et perdu dans une forêt, puis les abus subis aux mains de la police, dans un lieu sombre et froid.
Dans un lieu caché où le temps semble suspendu, une maison de retraite dévoile sa routine quotidienne. Dessinés au crayon, les résidents prennent vie sur le papier.
“Gangbé !” décrit fidèlement les aventures d’un groupe de musique béninois - l’irrésistible Gangbé Brass Band - sur la route de Lagos, pour jouer au Shrine, un club symbolique de l’Afrobeat, créé par le légendaire Fela Kuti.
Deux jeunes réfugiés, Hamama et Caluna, ont tout laissé derrière eux. Bloqués dans un camp de réfugiés dans le Nord de l’Italie, ils décident de traverser les Alpes afin d’entrer en Suisse durant la nuit.
“Komorebitatchi”, mot japonais, signifie “percée de lumière dans la forêt”. Ici, les arbres majestueux sont sacrés. Lorsqu’ils sont abattus, les villageois plantent une jeune pousse qui abritera peut-être, à son tour, un dieu.
Durant une partie de chasse, Homère a abattu par erreur un gypaète barbu, rapace protégé. La vindicte populaire est terrible et le chasseur, persécuté, finit par en mourir…
Quatre bandits, un bœuf volé, un dragon sous un sofa, un frère jaloux et un contrôleur du régime soviétique égorgé dans un moulin: tels sont les ingrédients d’une mystérieuse histoire que Temuri et Nodari, tentent de reconstruire.
Un rêve revient chaque nuit. Une forêt de neurones où la réalisatrice rencontre des souvenirs. Une déambulation en quête du lien entre neurosciences et cinéma.
Le jeune cinéaste et Traute, une dame belle et âgée, se retrouvent tous les dimanches. Elle est peintre, lui filme son portrait. De ses nombreux jours écoulés, Traute pose un regard réjoui sur le cinéaste, lui donne des conseils sur l’amour, la vie.
À l’orée de l’adolescence, quand les émois de l’enfance se prolongent en des attirances pour le travail comme pour le mystère de la forêt, une sœur et un frère inventent leurs derniers jeux.
À travers ses photographies et ses films personnels, une femme nous raconte sa vie avec le VIH. Le film nous invite à un voyage initiatique entre maternité et résurrection.
En Géorgie, chez le coiffeur, aux bains turcs, dans une maison délabrée : quelques rituels et conversations du quotidien, des rencontres, des instants de solitude. Et puis des hirondelles qui volent à l’aube.
S’inspirant de sa propre expérience en tant qu’étudiante des Beaux-Arts et “jeune indignée” sur la Puerta del Sol en 2011, la jeune réalisatrice se questionne sur l’art comme production d’identités et sur son utilisation au service du pouvoir.
“Null Sonne No Point” est la chronique de la préparation d’un concert du Chicago Art Ensemble. Au sein du studio et au fil des répétitions, les réalisateurs ont saisi les instants de grâce comme les moments d’ennui et de vide.
Une enfance au sein de la communauté d’exilés kurdes: “Pour nous, c’était le carnaval et nous étions rouge, jaune, vert. Quel est notre combat? Qu’est-ce que cela a à voir avec nous?”
Un décès violent bouleverse l’autrice du film au printemps 2019. Faisant appel à des archives VHS, elle nous plonge alors dans le huis-clos familial berlinois de son enfance.
La fête est un moment qui se partage, quelles que soient nos différences. Ces six histoires musicales, visuelles et souvent burlesques, racontent comment chacun trouve son chemin pour s’abandonner avec délice aux plaisirs de la fête. Venez vous en donner à cœur joie !