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    Cannes 2016 : qui sont les favoris des critiques pour la Palme ?

    Le 22 mai, George Miller et son jury remettront la Palme d'Or du 69e Festival de Cannes. Alors qui décrochera le trophée ? Du dernier jour au premier jour, retour sur la réception critique des 21 films en compétition.

    Quel accueil critique pour les films de Cannes 2016 ?

    Les films sont classés par ordre de présentation, du dernier jour au premier jour.

    "Le Client" d'Asghar Farhadi

    - Caroline Vié / 20 Minutes : "Entre polar et étude pyschologique, ce très beau film confirme le talent sensible de son auteur. Le client se révèle un concurrent sérieux pour la Palme d’or." Lire la critique complète - Marilyne Letertre / Metronews : "Dans ce drame domestique au suspense réaliste, tout ou presque se dessine dans la pudeur, les silences, les regards. Aussi délicat que percutant, et donc très probablement présent au palmarès cannois." Lire la critique complète - Pierre Murat / Télérama : "Le côté Pirandello (« à chacun sa vérité ») qu'a toujours apprécié le cinéaste, vire, ici, au mélo moralisateur. Tout les personnages semblent constamment jugés et jamais pardonnés (…) La sensibilité de Farhadi est devenue un système. On n'y croit plus. » Lire la critique complète  - Owen Gleiberman / Variety : "Asghar Farhadi, maître du cinéma iranien à qui l'on doit "Une séparation" et "Le Passé", nous livre un joyau finement ciselé." Lire la critique complète  - Deborah Young / The Hollywood Reporter : "Un manque de subtilité et un sens du drame forcé, conduisent ici à quelques moments ennuyeux, pour ne pas dire pénibles. Mais tout est pardonné grâce à la scène finale, qui laisse le spectateur pantois. Une scène intense, à couper les souffle." Lire la critique complète    - Aurélien Allin / CinemaTeaser : "Construit avec soin (...) le scénario du CLIENT prouve une nouvelle fois la rigueur d’écriture de Farhadi (...) Pourtant, si la construction du CLIENT est quasi inattaquable, le film n’a pas l’évidence limpide de certains des précédents opus de Farhadi. On comprend son intention, mais il pousse parfois le curseur des enjeux dans la zone rouge, quitte à les rendre poussifs et moins universels. C’est notamment le cas dans le dernier acte où, à force de vouloir rendre son récit plus percutant, Asghar Farhadi finit par étirer sa conclusion jusqu’à l’effusion gênante." Lire la critique complète

    "Elle" de Paul Verhoeven

    - Louis Guichard / Télérama : "Le goût de Verhoeven pour la provocation et la transgression exacerbe la crudité des situations et la cruauté des rapports entre tous les personnages, paroles et actes confondus. Le tout dans un rire sous cape permanent qui rappelle bien souvent la misanthropie joyeuse d’un Claude Chabrol." Lire la critique complète - Emmanuelle Spadacenta / Cinemateaser : "ELLE ne marque pas le retour du grand Verhoeven formaliste. Mais il réaffirme de manière singulière la puissance et la perversité d’un grand metteur en scène qui dirige le cadre et les comédiens à l’unisson de son regard cinglant." Lire la critique complète - Mehdi Omaïs / Métronews : "Elle est une oeuvre aux relents délicieusement cradingues et tordus, doublée d’une habile auscultation des apparences et faux-semblants. Bref, un de ces films qui n’épargne ni son public ni ses protagonistes." Lire la critique complète - Jean-François Rauger / Le Monde : "Le film de Verhoeven passe (…) d’une vision entomologique, froide et sarcastique, à la mythologie pure, sautant par-dessus les étapes de la psychologie, fut-elle celle des profondeurs. Il fallait, pour incarner cette transmutation, une comédienne d’exception. Il fallait la grandeur d’Isabelle Huppert, pour rendre évident et indiscutable un parcours tout autant physique que cérébral." Lire la critique complète - Eric Kohn / Indiewire : ""Elle" ne maintient pas toujours l’équilibre astucieux entre méchanceté et confrontation dramatique qui en fait une farce si émouvante et peu conventionnelle. Les conflits qui entourent ces personnes tournées vers elles-mêmes semblent parfois trop fades. Heureusement, l’approche féroce de Huppert et son regard concentré restent au centre de cette histoire envoutante (…)." Lire la critique complète - Jordan Mintzer / The Hollywood Reporter : "Tout ceci est bien sûr assez pervers, ce qui n’a rien de surprenant venant de l’actrice principale et du réalisateur, mais ce qui est bienvenu dans « Elle », c’est la manière dont ils combinent leurs talents pour faire un film qui ne lésine pas sur le sexe, la violence et le sadisme, et qui finalement, raconte comment une femme utilise les trois  pour se libérer." Lire la critique complète

    "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn

    - Jérôme Vermelin / Metronews : "Pour arriver à ses fin, le cinéaste danois, qui redresse sérieusement la barre après le trop radical Only God Forgives, utilise les codes du film de genre, d’horreur en particulier, avec ici une élégance à peine entachée par un final qui vire au gore chic... mais tellement choc. Après Drive, un deuxième prix de la mise en scène lui tend les bras." Lire la critique complète - Jessica Kiang / The Playlist : "Spectaculaire, répugnant et délicieux (tellement dégoutant qu’il en devient presque agréable), le film est une preuve supplémentaire que Refn maîtrise son esthétique trash, et est plus drôle que tout ce qu’on pourrait être en droit d’attendre de ce tableau complaisant et écervelé." Lire la critique complète - Owen Gleiberman / Variety : "Nicolas Winding Refn signe un film d’horreur baroque pervers écœurant et surréaliste situé dans le monde de la mode à Los Angeles. Ce n’est pas ennuyeux, mais ça ne va pas au-delà du plaisir des yeux." Lire la critique complète - Todd McCarthy / The Hollywood Reporter : "Par le passé, le somptueux savoir-faire cinématographique a souvent pu être mis au service de matières douteuses et délabrées, mais The Neon Demon est l’exemple de cette année." Lire la critique complète - Mathieu Macheret / Le Monde : "Tout ceci pourrait n’être qu’une grande coquille vide et rutilante, s’il n’était porté par la présence troublante d’Elle Fanning qui, depuis ses prestations dans Twixt, de Francis Ford Coppola, et Super 8, de J. J. Abrams, apparaît comme un parfait petit ange du bizarre, doublé ici d’une vierge écarlate." Lire la critique complète - Emmanuelle Spadacenta / Cinemateaser : "Dans ce NEON DEMON figé et sans chair, il y a le mauvais goût des excellents réalisateurs, mais paralysé par le premier degré. Nicolas Winding Refn s’entête à vouloir faire de l’horreur sans horreur dans un grand spot publicitaire pour lui-même." Lire la critique complète

    "The Last Face" de Sean Penn

    - Aurélien Allin / CinemaTeaser : "Sean Penn phagocyte son propre message et sombre parfois dans le mauvais goût ou le simplisme. Au final, les victimes ne semblent avoir que trop peu la parole ici et THE LAST FACE se retrouve handicapé par des émotions et des ambitions contradictoires que le réalisateur ne parvient jamais à dompter." Lire la critique complète- Eric Kohn / Indiewire: "Même sans ses dialogues appuyés et pleurnichards, et son scénario lourdaud, The Last Face court vers l'échec dès le postulat, et Penn n'est pas capable de s'en apercevoir. C'est son pire film". Lire la critique complète - Owen Gleiberman / Variety : "Penn, également connu pour son engagement humanitaire dans les pays en guerre comme Haiti, ferait mieux de ne pas confondre convictions personnelles et impulsion artistique." Lire la critique complète - Marilyne Letertre / Metronews : "On espérait un film militant, politique. On se retrouve avec un mélo guimauve, abêtissant et sur-esthétisant. Rais de soleil, voix off mielleuse, coccinelle en goguette sur un rideau, le réalisateur de The Pledge et Into the wild se mue en Terrence Malick du pauvre pour tenter de donner corps à une passion qui, totalement désincarnée par son duo de stars, manque cruellement de souffle et de chair." Lire la critique complète  - Elisabeth Franck-Dumas / Next (Libération) : "Indécente bluette entre humanitaires hollywoodiens, le foirage ethnocentré de Sean Penn laisse pantois (...) The Last Face est une daube de proportion cataclysmique. L’un des plus gros foirages qu’il nous ait été donné de voir depuis l’invention du ralenti." Lire la critique complète

    "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan

    - Renan Cros / CinémaTeaser :"Juste la fin du monde est donc le premier film « d’adulte » de Xavier Dolan. Un film de l’après, un film étrange qui bouscule tout sur son passage à commencer par Dolan lui-même. Difficile à aimer et pourtant entêtant, ambitieux et peut-être malhabile, le film a quelque de chose de moins immédiat que les précédents mais de pourtant peut-être plus décisif" - Lire la critique complète

    - Peter Debruge / Variety : "Dans le genre le plus déplaisant du cinéma (la réunion d'une famille dysfonctionelle), Dolan a trouvé la façon d'exaspérer et épuiser son public, mais aussi réalisé une incroyable catharsis à l'issue d'une heure et demie insoutenable. Debout sur la tombe des rêves, il sait pourquoi chantent les oiseaux en cage." - Lire la critique complète

    - Marilyne Letertre / MetroNews : "Trop d’effets tue l’effet Xavier : à charger la partition musicale, à refuser les silences, à abuser des figures de style, à embrasser trop souvent l’hystérie, il asphyxie son récit." - Lire la critique complète

    - Isabelle Régnier / Le Monde : "Dolan, en outre, a l’élégance d’offrir à ses spectateurs des échappées fantasques comme cette chorégraphie (très mal) improvisée par Léa Seydoux et Nathalie Baye au son d’un vieux tube d’O-zone (collector), ou cette réminiscence lumineuse, provoquée par la découverte, dans la remise, du vieux matelas qui accueillit jadis ses amours avec Pierre, dit Joli-Coeur." - Lire la critique complète

    - Jon Frosch / The Hollywood Reporter : "Une déception, même pour le fidèle de Dolan (...) Le dernier film du réalisateur, Juste la fin du monde, (...) est susceptible de rassembler les pro- et anti-Dolan autour d'un large consensus : ce n'est pas très bon (...) [Xavier Dolan] est peut-être incapable de faire un film plat et sans vie mais, pour la première fois, il en a réalisé un froid et profondément peu convaincant." - Lire la critique complète

    - Louis Guichard / Télérama : "Un huis clos familial d'une magnifique intensité (...) Il y a déjà un petit miracle dans la préservation du style du réalisateur sans sa signature sonore la plus repérable. L'équilibre, plutôt le déséquilibre, entre intensité et dérision, entre exubérance et désespoir, qui a fait l'éclat des films précédents, est bien là, tout de suite, dans une autre « musique », presque une langue différente." - Lire la critique complète

    - Odile Tremblay / Le Devoir : "Les ressorts dramatiques du théâtre créent un effet d’enfermement, absent de Tom à la ferme auquel il se compare, qui prenait davantage le large à travers champs. Mais cette condensation sert sa plongée viscérale vers l’intime." - Lire la critique complète

    - Caroline Vié / 20 Minutes : "Juste la fin du monde n’est sans doute pas aussi fort que Mommy, mais Xavier Dolan prouve au moins son talent de directeur d’acteurs et de metteur en scène flamboyant." - Lire la critique complète

    "Baccalauréat" de Cristian Mungiu

    - Jay Wessberg / Variety : "Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un maître comme Cristian Mungiu, tout est ici parfaitement maîtrisé et extrêmement crédible. Pour autant, Baccalauréat, aussi louable soit-il, sonne comme une redite et manque cruellement d'originalité." Lire la critique complète - Aurélien Allin / CinemaTeaser : "BACCALAURÉAT souffre ainsi de son caractère jusqu’au-boutiste et de son cadre étriqué, Mungiu semblant incapable de synthétiser, d’aller à l’essentiel, comme si sa colère finissait par l’handicaper. Les questions posées par BACCALAURÉAT sur l’intégrité et la transmission morale restent toutefois passionnantes, d’autant que Mungiu a la malice, dans son dernier plan, de donner les clés à la jeunesse de son pays. Fera-t-elle les mêmes erreurs ?" Lire la critique complète - Pierre Murat / Télérama : "S'il complique inutilement son scénario dans la dernière demi-heure, le film reste jusqu'au bout fulgurant. Et dans le rôle principal, Adrian Titieni se révèle un candidat sérieux au prix d'interprétation masculine." Lire la critique complète - Mehdi Omaïs / Metronews : "A force de neutraliser les (possibles) incursions émotionnelles, le cinéaste roumain momifie littéralement son passionnant personnage et les problématiques qui l’animent. A trop le regarder de loin, avec le recul qu’impose un certain cinéma du réel, le coeur bat moins fort. Et c’est fort regrettable." Lire la critique complète  - Leslie Felperin / The Hollywood Reporter : "Même si ce n'est pas le meilleur film de Mungiu, ce long métrage vaut le coup d'oeil (...) Un peu trop mesuré et dans la retenue d'un point de vue émotionnel, Baccalauréat reste bien plus intéressant et provocant que le meilleur film de beaucoup d'autres réalisateurs." Lire la critique complète - Jessica Kiang / The Playlist : "Baccalauréat est intime, épique et joliment intelligent : Haneke avec une touche d’humanité et sans la volonté de juger." Lire la critique complète

    "La Fille inconnue" de Luc et Jean-Pierre Dardenne

    - Emmanuelle Spadacenta / Cinemateaser : " (...) les Dardenne, pas loin de caricaturer leur propre cinéma, étirent les scènes avec beaucoup trop de silence et de "temps réel" et ne brillent toujours pas par la beauté de leurs dialogues, souvent réduits à des mots posés avec gêne. Reste Adèle Haenel évidemment, avec ce regard toujours terrible, ses manières un peu brutales et pourtant une grâce absolue." Lire la critique complète

    - Jérôme Vermelin / Metronews : "(...) à l’inverse de leur cousin britannique Ken Loach, capable de passer de la grande fresque historique au drame intimiste avec un même souffle, le duo semble incapable de renouveler son univers comme sa grammaire. Pire, une désagréable impression de repli sur soi émane de ce drame sans risque, sinon celui de faire bailler le spectateur. Dur." Lire la critique complète

    - Guy Lodge / Variety : "Bien que "La Fille inconnue" rassemble de nombreux acteurs réguliers des Dardenne (…) le film sert principalement de vitrine pour la merveilleuse Adèle Haenel." Lire la critique complète

    - Jessica Kiang / The Playlist : "La Fille inconnue se révèle être une (…) œuvre introspective et statique – c’est vraiment une histoire psychologique, mais le style [des Dardenne] n’a pas l’air de correspondre à ce genre d’intériorité." Lire la critique complète

    - Stéphane Leblanc / 20 Minutes : "Difficile d’éprouver de la compassion pour la femme médecin qu’interprète Adèle Haenel. A 27 ans, déjà, elle n’a pas trop le physique du rôle. Ensuite, les choix que le scénario l’amène à faire sont peu crédibles, et les personnages secondaires incarnés par Jérémie Renier ou Olivier Gourmet, mal dessinés…" Lire la critique complète 

    - David Rooney / The Hollywood Reporter : "Si "La Fille inconnue" ne se range pas parmi les meilleures œuvres des réalisateurs-scénaristes, il manifeste suffisamment les atouts de leur signature pour se connecter à leur fidèle public d’art et d’essai à travers le monde." Lire la critique complète  

    - Gregory Coutaut / FilmdeCulte : "Le cinéma des Dardenne a perdu de sa radicalité et de son âpreté à mesure qu’ils gagnaient en admirateurs. Sans tomber dans les travers manichéen de Ken Loach, "La Fille inconnue" brosse un peu trop le spectateur dans le sens du poil pour susciter plus qu’un intérêt poli." Lire la critique complète

    "Ma' Rosa" de Brillante Mendoza

    - Aurélien Allin / CinémaTeaser : "MA’ ROSA met du temps à raconter quoi que ce soit mais, dans l’intervalle, ne prend même pas le temps de creuser ses personnages, qui restent cantonnés à des archétypes monolithiques ennuyeux (...) Mendoza, sûr de ses effets, a beau tenter la virtuosité, son MA’ ROSA manque de style, d’énergie et de cœur." - Lire la critique complète

    - Maggie Lee / Variety : "Dans sa façon de pointer du doigt l'omniprésence de la corruption et la banalité du mal dans son pays, [Ma' Rosa] n'est pas aussi éprouvant que Kinatay, ni aussi stylisé que les thrillers du compatriote [de Brillante Mendoza] Erik Matti. Mais, comme dans la majorité du répertoire du cinéaste, celui-ci dépeint les relations familiales dans les classes moyennes de façon chaleureuse et sans prétention." - Lire la critique complète

    - Mathieu Macheret / Le Monde : "Sous son habillage brut, Ma' Rosa ne cache, en dernier recours, rien d’autre qu’un mélodrame social rebattu, avec sa mère courage, son père éteint, ses enfants brisés, ses engrenages fatals et ses filles perdues. Il serait temps que Mendoza s’essaye à autre chose, avant de s’empêtrer dans une recette qui commence à sentir le réchauffé." - Lire la critique complète

    - Stéphane Leblanc / 20 Minutes : "Tiens, les personnages du nouveau film de Brillante sont un peu moins excités que d’habitude. L’intérêt dramatique perd en intensité ce qu’il croit gagner en humanité même s’il est difficile de parler d’humanité quand les personnages sont des dealers de la drogue, des balances ou des flics corrompus…" - Lire la critique complète

    - Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Un drame familial nerveux et atmosphérique avec un scénario sous-développé (...) Davantage de gros plans des personnages (...) aurait aidé le film à faire preuve d'une plus grande puissance émotionnelle et donné plus de sens aux détresses individuelles au sein de cette famille." - Lire la critique complète

    - Pierre Murat / Télérama : "On se demande quelle mouche a bien pu piquer Brillante Mendoza lorsqu'il a décidé de tourner son nouveau film, Ma' Rosa, entièrement en caméra à l'épaule. Une erreur de débutant... Au bout de vingt minutes, on en a marre, et au bout d'une heure, on ne peut carrément plus supporter ces plans heurtés, agités, flous, par moments, jusqu'à ce que le malheureux chef op réussisse tant bien que mal à faire le point." - Lire la critique complète

    "Personal Shopper" de Olivier Assayas

    - Eric Kohn / IndieWire : "Le film d'horreur psychologique du cinéaste français essaye quelque chose de différent, et c'est fascinant (...) L'investissement de Kristen Stewart est impressionnant, et elle dégage une sensualité encore jamais vue jusqu'ici dans sa carrière" - Emmanuelle Spadacenta / CinémaTeaser : "Personal Shopper joue la carte du réalisme et du contemporain, refuse la patine du film d’horreur habituel qui garde l’action à bonne distance du spectateur, via une image ultrasophistiquée. Non. Assayas, lui, filme Paris comme il sait si bien le faire depuis ses débuts" Lire la critique complète - Peter Debruge / Variety : "A part une poignée de slashers, le cinéma français contemporain s'aventure rarement dans le royaume de l'horreur. Le film entrainera sans doute la confusion chez des jeunes cherchant un thriller plutôt conventionnel, qui aurait entendu que la star de Twilight s'y dénude...Lire la critique complète - Stéphane Leblanc / 20 Minutes : "Thriller fantastique, film de fantôme ou drame de la solitude ? Personal shopper est tout cela à la fois ! Et on est reconnaissant à Olivier Assayas d’offrir à Kristen Stewart un nouveau rôle subtil à la hauteur d’un talent qu’on devine immense…" Lire l'article complet

    "Julieta" de Pedro Almodovar

    - Alex Masson / CinemaTeaser : "JULIETA ne pourra pas atteindre les hauteurs de TOUT SUR MA MERE, parce qu’il ne dit rien ou presque sur cette fille qui part sans se retourner (...) A l’arrivée, bien que belle et rugueuse, cette chronique d’une dépression reste trop bruyante pour rivaliser avec ce que sait faire avec une matière similaire un réalisateur comme Todd Haynes." - Lire la critique complète

    - Peter Debruge / Variety : "L'auteur espagnol nous offre son drame le plus sincère en hommage à l'auteur de nouvelles canadienne Alice Munro (...) Almodovar a construit un mystère extrêmement non-conventionnel, dans lequel il n'y a ni crime, ni coupable. A la place, son personnage principal féminin est elle-même une énigme que le film tente sincèrement de comprendre, en retraçant les 32 ans qui suivent la rencontre fortuite ayant donné à sa vie une trajectoire si particulière." - Lire la critique complète

    - Mehdi Omaïs / Metronews : "S’il ne cède jamais au pathos, resserrant au maximum son intrigue (...) le réalisateur ibère réussit à nous cueillir à l’usure. Par son intelligence, sa pudeur, sa grâce (inoubliable raccord sur la serviette) et sa faculté à faire exister nos peurs dans la rainure de celles de Julieta. Faut pas s’étonner si les larmes coulent à la fin." - Lire la critique complète

    - Jessica Kiang / The Playlist : "Il y a également des zones de pénurie, où il semble que, même en étant peut-être dans la forme la plus maîtrisée, modérée et contrôlée de sa carrière, la grande machine du style d'Almodovar n'a pas assez de matériau brut pour justifier tous les efforts mis dans le récit. D'un côté, Julieta ressemble à un travail de maturité, d'empathie et de portée, mais de l'autre, il paraît être un animal sauvage mis en cage et qui s'aiguise les dents sur trop peu de viande." - Lire la critique complète

    - Louis Guichard / Télérama : "Récit à tiroirs, avalanche de drames et chronologie sophistiquée : Almodóvar sort le grand jeu, pour dire la fragilité des liens entre les êtres. Un grand cru du maître espagnol." - Lire la critique complète

    "Aquarius" de Kleber Mendonça Filho

    - Jacques Morice / Télérama : "Le film, entre chronique et douce divagation, suggère, éclaire des ambiguïtés, laisse des zones d'ombres aussi. Impressionniste, il cueille des moments de vide comme de plénitude. Sa force est de faire de la situation de Clara une allégorie plus large sur le Brésil d'aujourd'hui." Lire la critique complète

    - Renan Cros / Cinemateaser : "Trop prosaïque en l’état, trop métaphorique à l’arrivée (…), Aquarius est un beau film dont la puissance profonde est peut-être trop elliptique, trop théorique pour nous offrir ce K-0 qu’on espérait tant." Lire la critique complète

    - Marilyne Letertre / Metronews : "Sophistiquée et sauvage, l’actrice, membre du jury de Cannes en 1986 et surnommée "la Marilyn Monroe d’Amérique du Sud" pour sa grande sensualité, fascine autant dans la pudeur que dans le combat de son personnage. Le prix d’interprétation semble à sa portée." Lire la critique complète

    - Jay Weissberg / Variety : "Avec l’incomparable Sonia Braga dans le rôle d’une veuve fortunée qui s’accroche à son appartement contre la pression des promoteurs, "Aquarius" est une étude de personnage autant qu’une astucieuse méditation sur le caractère vain et fugace des lieux physiques et la façon dont ils éludent notre identité." Lire la critique complète

    "Loving" de Jeff Nichols

    - Aurélien Allin / Cinemateaser : "Si Loving bouleverse tant, c’est que, comme ses interprètes, les sublimes Ruth Negga et Joel Edgerton, il semble être constamment au bord des larmes. Lorsqu’elles se permettent enfin de couler, leur puissance d’évocation dévaste : Mildred et Richard ne sont plus des héros de l’Histoire – et encore moins les simples sujets d’un biopic. Ils sont chacun de vous, chacun de nous, car Jeff Nichols a filmé leur peine et leur amour comme une douleur universelle. Rarement a-t-on la sensation aussi indéniable et déchirante d’avoir vu un grand film." Lire la critique complète

    - Tom Clarac / GQ : "A quoi ressemble l'amour dans Loving ? A quelque chose d'infiniment puissant, mais encore faut-il savoir regarder sous la surface. Car il n'y a aucune effusion ici, aucun artifice, seulement de la profondeur (et ça vaut pour le somptueux final)." Lire la critique complète

    - Eric Moreault / La Presse : "Le réalisateur, dont c’est la troisième présence ici, aurait pu tomber dans le pathos, il a plutôt choisi la finesse et la pudeur, laissant, souvent, les regards d’Edgerton et Negga exprimer l’essentiel. C’est le plus classique de ses longs métrages sur le plan formel, mais le plus émouvant aussi." Lire la critique complète

    - Jean-Claude Raspiengeas / La Croix : "Loving, le très beau film de Jeff Nichols, a fait forte impression par le style sobre et ample de sa mise en scène, la simplicité de son récit, la lumineuse composition de ses cadres, son jeu, presque allégorique, de couleurs, chaudes, délicatement travaillées." Lire la critique complète

    - Jérôme Vermelin / Metronews : "Délaissant l’approche quasi-naturaliste de la première partie, le cinéaste bascule dans l’illustration, certes élégante, mais bien trop désincarnée, dès lors que le couple Loving construit sa vie loin de chez lui (...) La dernière partie, consacrée à la bataille judiciaire qui entraînera la légalisation des mariages mixtes dans le Sud des Etats-Unis, vire au cours d’instruction civique, sans véritable enjeu dramatique ni aspérité." Lire la critique complète

    - Todd McCarthy / The Hollywood Reporter : "Là où le film trouve sa limite, c'est dans le manque de profondeur de la relation unissant les Loving. Elle est clairement intense mais tout cela manque de nuance et d'articulation." Lire la critique complète

    - Peter Debruge / Variety : "Le film contient deux des plus belles performances d'acteurs de ces dernières années, de la part de Joel Edgerton et Ruth Negga. Mais l'impact émotionnel du film est justement limité par approche volontairement modeste." Lire la critique complète

    "Paterson" de Jim Jarmusch

    - Aurélien Ferenczi / Télérama : "Le film exalte l'harmonie domestique, la sécurité rassurante des rituels. Il fait la somme des micro-bonheurs qu'apportent, érigés en habitudes, l'amour, l'amitié, le travail, la vie en communauté.  (...) Ce qui pourrait être gentillet ou naïf se révèle ici magnifique... " Lire la critique complète - Owen Gleiberman / Variety : "Le rythme lent et calme d'un film de Jim Jarmusch - délibéré et tellement propice à la méditation et tellement zen- est ce qui fait la valeur de l'esthétique de Jarmusch, pour ne pas dire sa marque de fabrique...Lire la critique complète - Marilyne Letertre / MetroNews : "Le réalisateur de Dead Man et Ghost dog dissèque le quotidien d’un Américain moyen sur une semaine. C’est alors un jour sans fin qui commence (...) Paterson n’est ni une tranche de vie drôlatique ni une lecture poétique d’un quotidien a priori monotone. Paterson n’est qu’un collage d’images et de saynètes qui eussent tout aussi bien alimenté un court métrage ou un album photo.Lire la critique complète - Jean-Christian Hay / Gala : "En ces temps troubles, dans une société violente, fréné­tique et agitée, un peu de douceur et de légè­reté sont les bien­ve­nues. Bonne nouvelle: Pater­son n’est que ça.Lire la critique complète- Thierry Gandillot / Les Echos : "C'est léger et bien léché, aérien et mélancolique, mais ... sans grand intérêt." Lire la critique complète

    "Mal de Pierres" de Nicole Garcia

    - Marilyne Letertre / Metronews : "Mais, malgré la passion et la déraison, aucune hystérie ici. Bien au contraire. Marion Cotillard s’abandonne dans son jeu comme son personnage s’abandonne à l’amour. Mais en retenue, en grâce, en fragilité." Lire la critique complète

    - Pierre-Yves Grenu / Culturebox : "Si la réalisation est classique, Nicole Garcia donne de la chair à ces histoires d'amours qui se connectent pas, à ces contretemps des passions. Marion Cotillard est touchante, habitée d'un mal de vivre palpable." Lire la critique complète

    - Jean-Claude Raspiengeas / La Croix : "Trop lisse, trop appliqué dans tous ses détails, Mal de pierres est un peu desservi par le souci trop marqué de reconstituer l’univers de ces années-là. Il manque de tension charnelle, de sauvagerie dans les affrontements, de dureté explosive dans l’obsession." Lire la critique complète

    - Alain Spira / Paris Match : "En quelque sorte, la fièvre de l'interprétation contrebalance le côté policé, pour ne pas dire formaté du long-métrage (...) nous sommes ici dans un joli film romanesque à la française, pas dans de la grande littérature cinématographique." Lire la critique complète

    - Deborah Young / The Hollywood Reporter : "La performance de Marion Cotillard est lumineuse, insufflant de la profondeur à ce personnage déterminé. Il est néanmoins difficile d'appréhender ou même d'aimer sa Gabrielle qui montre si peu d'égard pour les sentiments des autres." Lire la critique complète

    - Steve Pond / The Wrap : "Mal de pierres est un film bien maitrisé, joli et sombre, explorant des émotions bruts et déplaisantes (...) Le film ne serait pas forcément un mauvais choix si le comité de sélection de la France pour les Oscars cherchait à plaire à un contingent conservateur, mais en attendant il est loin d'être le plus osé ou le plus vivifiant des films à Cannes cette année." Lire la critique complète

    "American Honey" d'Andrea Arnold

    - Nicolas Bardot / Film de culte : "On a rarement vu des jeunes gens racontés avec une telle profondeur et être autant livrés à eux-mêmes. (...) [La] puissance picturale va de pair avec un sens de la poésie qui ne quitte pas ce récit à la narration impressionniste." Lire la critique complète - Louis Guichard / Télérama : "Andrea Arnold se répète et s'essouffle à trop filmer avec la même frénésie forcée les mêmes rituels, de jour et de nuit. La durée hors norme paraît injustifiée." Lire la critique complète - Emmanuelle Spadacenta / CinémaTeaser : "Imparfait et radoteur, American Honey a de belles qualités émotionnelles. Mais par dessus ça, il y a la forme. Parce que ci-gît l’Amérique grandiose et fantasmatique du Cinémascope, Andrea Arnold filme en 4/3 des vies trop étriquées et des perspectives d’avenir réduites.Lire la critique complète - Arnaud Schwartz / La Croix : "L’entreprise aurait pu s’avérer convaincante si le film était moins long, le scénario plus fourni et les scènes moins répétitives… En dépit du regard empathique de la réalisatrice sur ce groupe d’adolescents, de sa capacité à décrire sans juger une Amérique sans perspective et engluée dans son désespoir, American Honey vire à l’épreuve pour le spectateur..." Lire la critique complète - Thomas Colpaert / Télé Loisirs : "Très long (2H42 au compteur), son film, sans cesse en mouvement à travers une caméra à l'épaule gorgée de soleil qui évolue au plus près de ses personnages, est porté par une puissance rare." Lire la critique complète

    "Mademoiselle" de Park Chan-wook

    - Pierre Murat / Télérama : "Le réalisateur dOld Boy met en scène avec un plaisir sadique et une mise en scène clinquante un jeu de dupe dans la Corée des années 30. Thriller érotique efficace et intelligent, “Mademoiselle” est présenté en compétition à Cannes." Lire la critique complète - Emmanuelle Spadacenta / CinémaTeaser : "Un jeu de mensonges, de manipulations et de perversités mis en scène avec une précision presque pathologique. Et puisqu’il s’agit aussi d’un scénario à twists et à révélations, dès qu’il faut rétablir la vérité, ou revenir en arrière, l’intelligence du jeu de points de vue crève alors littéralement l’écran. Décidément, Park Chan-wook est un storyteller démoniaque" Lire la critique complète - Thomas Colpaert / Télé Loisirs : "Une oeuvre choc dont lui seul à le secret, (...) le coeur de son film réside dans la perversité des rapports humain, cachée sous le vernis d'une bien séance très présente dans le Japon d'avant Guerre." Lire la critique complète - Marilyne Letertre / MetroNews : "L'histoire se gâte réellement quand interviennent l’érotisme et le sexe. Déboule alors une avalanche d’images queer surannées et de galipettes qui, supposément excitantes, ne sont finalement que kitsch et datées." Lire la critique complète - Amélie de Menou / Gala : "Le plai­sir dans toutes ses dimen­sions. Plai­sir contem­pla­tif du travail d’or­fèvre de Park Chan-Wook, qui cisèle chaque plan comme une estampe. Plai­sir jouis­sif d’une intrigue magni­fique­ment fice­lée (...) et qui "promène" le spec­ta­teur d’une certi­tude à une autre." Lire la critique complète - Serge Kanganski / Les Inrocks : "Mademoiselle est une histoire de manipulation bien alambiquée, striée de quelques scènes érotiques assez enlevées entre filles. Par le cinéaste d’Old Boy, moins sadique, plus saphique." Lire la critique complète

    "Toni Erdmann" de Maren Ade

    - Mathieu Macheret / Le Monde : "Ce glissement est rendu possible par une mise en scène d’une merveilleuse simplicité. Comment décrire cette écriture si peu démonstrative, qui semble ne se distinguer du "petit réalisme" que par la précision de son tempo, la justesse ahurissante de ses ­comédiens, la clarté de son timbre et de sa lumière, d’une blancheur expansive, comme autant d’éléments qui flottent entre ses personnages ? C’est sans doute cela qu’on appelle la grâce." Lire la critique complète

    - Guy Lodge / Variety : "Le film de Maren Ade est une belle et très humaine étude de personnages, sur un père et une fille aussi dépressifs l'un que l'autre. Et c'est aussi un triomphe du rire." Lire la critique complète

    - Yannick Vély / Paris Match : "Non seulement le film est irrésistiblement drôle, d’un humour sans frontière, mais il est aussi bouleversant, évoquant avec tendresse les rapports entre un père et sa fille (...) Ce petit chef d’œuvre d’écriture devrait se retrouver très haut au palmarès dimanche prochain, au moins pour ses deux acteurs principaux, Sandra Hüller et Peter Simonischek." Lire la critique complète

    - Steve Pond / The Wrap : "A ce jour, la plus délicieuse surprise de ce festival. La réalisatrice allemande Maren Ade offre un film sur une relation père-fille généreux, terriblement drôle mais aussi profondément touchant, d'une durée de 2 heures et 42 minutes, sans en gâcher un seul moment et dont on ne ressent jamais la longueur" Lire la critique complète

    - Sorin Etienne / Le Figaro : "Mais Toni Erdmann surprend à chaque scène et déclenche des rires tonitruants. L'humour allemand existe et il est ravageur. Ce troisième film de Maren Ade dure 2h42 et il n'y a pas grand-chose à enlever." Lire la critique complète

    "Moi, Daniel Blake" de Ken Loach

    - Cécile Mury / Télérama : "Colère, empathie et inébranlable humanisme... Cette année, Ken Loach a encore des choses à nous dire. Ce drame social en compétition a, plus que ses films précédents, des airs d'ultime baroud d'honneur." Lire la critique complète - Jean-Claude Raspiengeas / La Croix : "Ils auraient pu en tirer un brûlot. Ils ont opté pour une chronique, pétrie de solidarité, de deux naufragés qui écopent comme ils peuvent. Ou comment la frustration mène au désespoir, puis à la perte de la dignité." Lire la critique complète - Jérôme Vermelin / MetroNews : "Le talent de Ken Loach consiste à raconter ce drame moderne, écrit par le fidèle Paul Laverty, sans jamais avoir recours aux regards mouillés, aux mouvements de caméra appuyés et aux violons qui grincent. Ici l’épure est totale..." Lire la critique complète - Thomas Sotinel / Le Monde : "Moi, Daniel Blake n’est pas une satire d’un système absurde. Ken Loach n’est pas un humoriste, c’est un homme en colère et le parcours de l’ouvrier privé de travail et de ressources est filmé avec une rage d’autant plus impatiente qu’elle est impuissante." Lire la critique complète - Serge Kanganski / Les Inrocks : "Idéologue plutôt que cinéaste, Loach ne fait rien pour nuancer ce tableau opposant les bons et les méchants. Rien pour mettre un peu de jeu et de contradiction dans les rouages de sa démonstration, pour y injecter un peu de complexité humaine, comme chez nos amis les frères Dardenne. Non: il y a les oppresseurs et les opprimés. Point barre. Et le réalisateur met le paquet pour bien charger négativement les uns et positivement les autres." Lire la critique complète

    "Ma Loute" de Bruno Dumont

    - Isabelle Regnier / Le Monde : "Dans cette grosse marmite où le mélo le dispute au burlesque, le gore au polar, la majesté des paysages au grotesque des personnages, la mécanique se grippe un peu parfois, mais comme pour tout protocole expérimental, cela fait partie du jeu." Lire la critique complète

    - Aurélien Allin / Cinemateaser : "Mais le pire n’est pas tant dans cette absence d’incarnation du récit ou dans cette sensation de bégaiement d’une formule. Le pire étant simplement que Ma Loute est une comédie profondément ratée. Quoi de plus insupportable et vain que de voir des acteurs vedettes jouer à essayer d’être drôles ?" Lire la critique complète

    - Éric Moreault / La Presse : "La comédie déjantée de Bruno Dumont fait mouche grâce à des performances foldingues de la grande Juliette Binoche et de l’excentrique Fabrice Luchini." Lire la critique complète

    - Peter Debruge / Variety : "Luchini et Binoche sont totalement dévoués à leurs personnages cartoonesques, et même si cela fait sens de faire interpréter ces bourgeois par des stars, il est presque douloureux de voir ces comédiens se débattre pour être aussi excentriques que les autres acteurs non professionnels." Lire la critique complète

    - Peter Bradshaw / The Guardian : "Ma Loute est un film fascinant, cinématographiquement extravagant et minutieux, mais peut-être un peu trop long. La précédente oeuvre de Dumont, P'Tit Quinquin, fonctionnait paradoxalement mieux avec son format de mini-série, avec ses épisodes surréalistes, ses déviations et ses culs de sac, qui permettaient de tout explorer. Peut-être aussi que la comédie est trop forcée tout comme la violence et le mystère de L'humanité à l'époque, en 1999." Lire la critique complète

    "Sieranevada" de Cristi Puiu

    - Renan Cros / Cinemateaser : "Sieranevada orchestre les mesquineries, les névroses et les secrets d’une tribu avec un ton singulier qui finit par se retourner contre le film. Il y a une vraie méchanceté, une dimension satirique évidente qui tire le film vers une sorte de comédie, avec ses caricatures, ses bons mots et ses moments de bravoure." Lire la critique complète

    - Mathieu Macheret / Le Monde : "A première vue, Sieranevada s’inscrit dans le champ bien identifié du cinéma d’auteur roumain, par son écriture en longs plans-séquences, ses conversations homériques virant à l’absurde, son approche très prosaïque, qui ne cherche pas à enjoliver la banalité du décor (...) Mais le film ne se réduit pas à cela. Ce qui travaille le cinéma de Puiu, c’est la retranscription d’un temps quasi réel, où le récit se donne dans une seule et longue coulée, qui a valeur de révélation lente." Lire la critique complète

    - Peter Debruge / Variety : "D'une point de vue dramatique, Sieranevada est un film bien plus solide que La Mort de Dante Lazarescu, mais il demande davantage d'efforts aux spectateurs, surtout pour comprendre où se niche réellement le drame." Lire la critique complète

    - Peter Bradshaw / The Guardian : "Sieranevada est un drame fascinant, mais ne réussit pas pleinement à transcender les révélations et la catharsis qui semble exister sous sa surface." Lire la critique complète

    - Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : ""La vie est faite de hauts et de bas. Ce jour est un bas" dit un personnage du film. On ne peut pas en dire autant de Sieranevada, qui n'est peut-être pas aussi novateur qu'Aurora mais qui reprend le schéma de La Mort de Dante Lazarescu en le dépassant pour révéler quelque chose de nous et de ce qui fait notre identité au sein de nos familles." Lire la critique complète

    "Rester vertical" de Alain Guiraudie

    - Renan Cros / CinemaTeaser : "Paternité, homosexualité, précarité, vieillesse, mort, les sujets se télescopent pour créer un magma angoissé, une sorte de paysage état d’âme, qui donne au film sa grâce mais aussi ses quelques faiblesses." Lire la critique complète - Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Le public des cinémas art et essai, qui ne connaitrait que L'inconnu du lac, sera peut être perdu, car le suspense du film et son unité du lieu rendaient [L'inconnu du lac] plus accessible et résumé. Les spectateurs les plus aventureux seront néanmoins charmés par cette curiosité queer (...)" Lire la critique complète - Serge Kaganski / Les Inrocks : " Une fable un peu folle, empreinte de références bibliques." Lire la critique complète - Louis Guichard / Télérama : "Rester vertical, son cinquième long métrage, n'a peut-être pas l'efficacité irrésistible du précédent, mais, conformément à son titre, c'est du cinéma débout : pas question pour Guiraudie de se reposer sur une recette (le thriller érotique) qui lui a réussi. Aucune concession aux normes et aux standards, qu'il s'agisse de l'histoire, de la mise en scène, des acteurs ou de la pensée." Lire la critique complète - Jean-Claude Raspiengeas / La Croix : "La présence française à cette 69e édition commence mal. Rester vertical, d’Alain Guiraudie, illustre la vacuité d’un certain cinéma dont une partie de la critique a trop tendance à louer la beauté formelle sans dénoncer le vide du propos." Lire la critique complète - Christophe Narbonne / Première : "C’est tantôt très drôle, tantôt dramatique, parfois les deux en même temps. On pense au cinéma polisson et ludique des frères Larrieu, version aveyronnaise. Ca reste du pur Guiraudie, ça ne ressemble à rien de connu et c’est pour ça que c’est bien." Lire la critique complète

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