Trois ans après L'inconnu du lac, qui avait secoué la section Un Certain regard, Alain Guiraudie a les honneurs de la compétition avec son nouveau long métrage, Rester Vertical.
L'histoire : Léo est à la recherche du loup sur un grand causse de Lozère lorsqu’il rencontre une bergère, Marie. Quelques mois plus tard, ils ont un enfant. En proie au baby blues, et sans aucune confiance en Léo qui s’en va et puis revient sans prévenir, elle les abandonne tous les deux. Léo se retrouve alors avec un bébé sur les bras. C’est compliqué mais au fond, il aime bien ça. Et pendant ce temps, il ne travaille pas beaucoup, il sombre peu à peu dans la misère. C’est la déchéance sociale qui le ramène vers les causses de Lozère et vers le loup.
Qu'en a pensé la critique ? Revue de presse :
- Renan Cros / CinemaTeaser : "Paternité, homosexualité, précarité, vieillesse, mort, les sujets se télescopent pour créer un magma angoissé, une sorte de paysage état d’âme, qui donne au film sa grâce mais aussi ses quelques faiblesses." Lire la critique complète
- Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Le public des cinémas art et essai, qui ne connaitrait que L'inconnu du lac, sera peut être perdu, car le suspense du film et son unité du lieu rendaient [L'inconnu du lac] plus accessible et résumé. Les spectateurs les plus aventureux seront néanmoins charmés par cette curiosité queer (...)" Lire la critique complète
- Serge Kaganski / les Inrocks : " Une fable un peu folle, empreinte de références bibliques." Lire la critique complète
- Louis Guichard / Télérama : "Rester vertical, son cinquième long métrage, n'a peut-être pas l'efficacité irrésistible du précédent, mais, conformément à son titre, c'est du cinéma débout : pas question pour Guiraudie de se reposer sur une recette (le thriller érotique) qui lui a réussi. Aucune concession aux normes et aux standards, qu'il s'agisse de l'histoire, de la mise en scène, des acteurs ou de la pensée." Lire la critique complète
- Jean-Claude Raspiengeas / La Croix : "La présence française à cette 69e édition commence mal. Rester vertical, d’Alain Guiraudie, illustre la vacuité d’un certain cinéma dont une partie de la critique a trop tendance à louer la beauté formelle sans dénoncer le vide du propos." Lire la critique complète
- Christophe Narbonne / Première : "C’est tantôt très drôle, tantôt dramatique, parfois les deux en même temps. On pense au cinéma polisson et ludique des frères Larrieu, version aveyronnaise. Ca reste du pur Guiraudie, ça ne ressemble à rien de connu et c’est pour ça que c’est bien." Lire la critique complète
Un extrait de Rester vertical, présenté aujourd'hui en compétition officielle