Une love story en stand-by
L'annonce en a surpris plus d'un. Après treize ans de vie commune, le comédien Hugh Grant et le mannequin, et accessoirement comédienne, Elisabeth Hurley ont décidé de se "séparer temporairement", a rapporté le porte-parole du couple.
"Il s'agit d'une décision temporaire, mutuelle et amicale". Le charmant célibataire de Quatre mariages et un enterrement et le so britsih libraire de Coup de foudre à Notting Hill, et son éternelle fiancée au physique ravageur continueront malgré tout à gérer Simian Films, la boîte de production qu'ils ont développé conjointement. Une association professionnelle à vie, semble-t-il, où la belle brune au visage d'ange, productrice en chef, a confié le rôle principal à celui qu'elle considère comme "l'un des meilleurs acteurs au monde" dans Extrême Urgence (un thriller médical musclé avec Gene Hackman) et dans Mickey les yeux bleus (une comédie mafieuse où il interprétait un fringant commissaire-priseur amoureux de la fille d'un caïd).
Incontestablement photogéniques - elle (belle, très belle) à la plastique rayonnante, lui, la mèche rebelle, le sourire qui tue, les Yeux Bleus lagon, le dandysme à l'état pur – le couple le plus glamour se rencontre en 1987 sur le plateau de tournage de Remando al Viento, ou l'évocation de la sulfureuse nuit entre Lord Byron et Mary Shelley. Les deux protagonistes s'épient ; une histoire d'amour naît. En treize ans d'idylle, ils deviennent un modèle de couple. Mais, comme tout couple, il y des hauts et des bas. Et une mésaventure : l'épisode du "Waterbraguette" en juin 95, où l'acteur de Raisons Sentiments est retrouvé en "Divine" posture dans sa voiture sur Sunset Boulevard. Shocking ! Arrêté, puis libéré après s'être acquitté d'une amende de 6 000 F, sa photo, mine défaite, au commissariat fait le tour du monde ; son image de gendre idéal en pâtit. La rupture est proche ; mais le couple fait face, résiste à la polémique, aux rumeurs. Outrée et humiliée, l'ambassadrice des cosmétiques Estée Lauder lui pardonne, affirmant toutefois qu'à l'époque elle "a eu l'impression qu'on m'avait tiré dessus".
Mais depuis quelques temps, les tabloïds faisaient état d'une certaine distance entre les deux tourtereaux ; les sorties communes se faisant de plus en plus rares.
Celle qui incarna la niquédélique Vanessa Kensington dans la pochade kitsch d'Austin Powers n'hésitait pas à s'afficher seule (comme récemment lors du dernier Festival de Cannes) ou accompagnée d'un milliardaire américain, Ted Fortsmann, "un vieil ami" (disait-elle).
Une belle romance s'éteint : le prince charmant d'un côté ; sa Belle au bois dormant de l'autre.
L.B