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    Toc, Toc, le Québec, ici Bébel

    Jean-Paul Belmondo, actuellement sur les planches à Montréal, souhaite plus d'échanges d'acteurs entre la France et le Québec.

    Belmondo Québecophile !

    Actuellement en tournée mondiale pour sa pièce à succès, Frédérik ou le boulevard du crime (de Frédérick Lemaître), Jean-Paul Belmondo a profité de son passage pour cinq représentations au Théâtre St Denis de Montréal pour appeler à un rapprochement entre la France et le Québec, notamment en matière d'échanges entre le cinéma et le théâtre français et québecois.

    Débarqué à Montréal après quelques jours de vacances à Miami avec sa compagne Natty, Jean-Paul Belmondo, apparemment en grande forme, la mine burinée et la chevelure blanche, a émis le souhait, lors d'une conférence de presse, que les ministères de la Culture des deux pays s'entendent pour faciliter l'échange d'acteurs de part et d'autre de l'Atlantique. "La culture française et la vôtre sont très proches. (...) Ici, je n'ai pas l'impression d'être au bout du monde" a déclaré l'alerte sexagénaire, qui tenait en fin d'année dernière le haut de l'affiche dans l'ensablé Peut-être (de Cédric Klapish).

    Bébel souhaite donner un coup de pouce au cinéma québecois ; un cinéma qui est sous la pression impérialiste américaine, et des productions en déclin (en allusion au film de Denys Arcand, Le Déclin de l'empire américain) depuis le milieu des années quatre-vingt où pratiquement aucune oeuvre majeure ne s'est réellement imposée sur le marché français du Septième Art.

    La faute à la crise de financement des films d'expression française, et à une certaine frilosité des distributeurs et producteurs français qui hésitent à investir dans le cinéma pur Québec.

    Le dernier succès d'un film de la belle province dans le box-office français remonte en 1989 à Jésus de Montréal, la comédie dramatique de Denys Arcand sur la Passion du Christ.

    L.B

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