Harry Potter et le Prince de sang-mêlé a beau être le sixième volet de la saga, il n'en demeure pas moins fidèle aux films qui l'ont précédé. En témoignent deux références faisant écho au premier opus, Harry Potter à l'école des sorciers, la pierre fondatrice de cette franchise à succès.
Dans ce sixième épisode, l'étau démoniaque de Voldemort se resserre sur l'univers des Moldus et le monde de la sorcellerie. Poudlard a cessé d'être un havre de paix, le danger rode au coeur du château... Mais Dumbledore est plus décidé que jamais à préparer Harry à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort.
Et dans le dernier tiers du long métrage, lorsque Draco Malefoy se rend à la Salle sur demande, on peut apercevoir en arrière-plan la harpe dont Quirrell se sert afin d'endormir Touffu, le chien à trois têtes gardant l'accès à la pierre philosophale dans le premier film. On peut aussi apercevoir une statue de pierre de l'échiquier constituant une autre des épreuves d'accès à la pierre.
Le réalisateur David Yates avait été choisi par Warner pour L'Ordre du Phénix parce qu'il avait mis en scène plusieurs séries dont les sujets étaient l'émotion et la politique. La rébellion des ados et leur opposition à l'oppression étaient les thèmes du 5e film Harry Potter, et il était le candidat idéal pour le porter à l'écran comme le confirmeront les producteurs.
Avec ces clins d'oeils au premier épisode, on peut légitimement penser que le cinéaste affirmait indirectement au public qu'il était réellement attaché à la saga et que son réengagement pour le sixième film n'était pas dû au hasard. Yates signera d'ailleurs le septième volet divisé en deux parties et les trois premiers longs métrages des Animaux fantastiques.
Les Faux raccords du "Prince de sang-mêlé" :