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    Le Chemin du bonheur : Simon Abkarian dans un film qui rappelle La Vie est belle de Roberto Benigni
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 13 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Simon Abkarian et Pascale Arbillot sont les têtes d'affiche du Chemin du bonheur, long métrage de Nicolas Steil, film aux faux airs de La vie est belle à découvrir au cinéma ce mercredi.

    De quoi ça parle ?

    Enfant, Saül échappe à la Shoah grâce au kindertransport lui permettant de passer de Vienne à Bruxelles. Quarante ans plus tard, il y est propriétaire d’un restaurant delicatessen dédié au 7ème art où se croisent des personnages aux histoires singulières et joyeuses. Alors qu’il pense avoir surmonté ses traumatismes, il fait la rencontre d’Hannah et s’implique dans le projet cinématographique de l’un de ses amis ; deux événements qui le replongent dans son passé d’enfant caché et le confrontent à des souvenirs profondément enfouis. 

    Le Chemin du bonheur
    Le Chemin du bonheur
    Sortie : 15 juin 2022 | 1h 55min
    De Nicolas Steil
    Avec Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Django Schrevens
    Presse
    2,5
    Spectateurs
    2,8
    louer ou acheter

    3 choses à savoir sur film

    • Le Chemin du bonheur est le second long métrage de Nicolas Steil. Le cinéaste luxembourgeois avait précédemment réalisé Réfractaire, avec déjà pour cadre la Deuxième Guerre mondiale. Il a également produit plusieurs séries, dont 18, le fracas des utopies, et 41, le partage du monde."En tant que citoyen, je me sens très impliqué non seulement dans les combats à mener contre la dictature mais aussi pour l’éducation des enfants. C‘est à eux que s’adressent les messages de tolérance, de respect et de démocratie que je mets dans mes films ou téléfilms, à eux que j’essaie d’expliquer qu’il est le plus souvent possible de s’en sortir par le haut, à condition d’accepter de s’interroger sans complaisance et de travailler sur ses cicatrices mémorielles. Le devoir de conscience est une notion qui me porte et m’obsède."
    • Nicolas Steil confie avoir eu plusieurs références en tête pour Le Chemin du bonheur, parmi lesquelles Le Dernier métro de François Truffaut, La Vie est belle de Roberto Bénigni et, dans une moindre mesure, le cinéma de Martin Scorsese et de Stanley Kubrick.
    • Le Chemin du bonheur est librement adapté de l'ouvrage Le Cinéma de Saül Birnbaum, écrit par Henri Roanne-Rosenblatt, personnalité qui a par ailleurs beaucoup compté dans le parcours du réalisateur Nicolas Steil. "La genèse du film, qui s’appellera finalement Le Chemin du bonheur, débute lorsqu’il me donne son livre à lire car j’y vois tout de suite matière à une adaptation pour le grand écran. Quand je le lui dis, il commence par dire non, par peur, dit-il qu’il n’y ait pas la matière d’un film. En mon for intérieur, je crois surtout qu’il a tiré un trait sur son passé et qu’il n’a pas envie d’y replonger", indique Nicolas Steil dans le dossier de presse. Et d'ajouter : "Mais je ne le lâche pas, car cette histoire m’a profondément bouleversé. Un jour, je présente à Henri Michel Fessler, un scénariste très connu, et qui est par ailleurs un alsacien d’origine juive dont la famille s’est convertie au catholicisme pendant la guerre pour les raisons que l’on sait... On fait un dîner tous les trois et on commence à travailler. L’aventure va durer sept ans."
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