Avant d'être finalement confié à Cary Joji Fukunaga, Mourir peut attendre, le dernier volet de la saga James Bond, devait initialement être mis en scène par Danny Boyle. Mais le célèbre cinéaste britannique - notamment connu pour avoir signé Trainspotting, 28 jours plus tard ou encore Slumdog Millionaire - avait fini par quitter le projet en août 2018 en raison de "différends créatifs".
Sortie en octobre dernier, la 25ème aventure de 007 au cinéma nous a donc raconté l'ultime mission d'un James Bond à la retraite, décidant finalement de rempiler lorsqu'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques faisait son apparition.
Mais à quoi aurait pu ressembler le film s'il avait été signé par Danny Boyle ? Selon ce que le réalisateur a récemment déclaré au micro du site Esquire UK, sa version aurait été radicalement différente. Une audace qui semble avoir quelque peu déstabilisé la production :
"Je me rappelle avoir hésité à m'engager dans une franchise", a ainsi raconté le cinéaste. "Parce qu'ils ne veulent pas vraiment voir quelque chose de différent. Ils attendent de vous que vous rafraîchissiez un peu le film, mais pas vraiment que vous le remettiez en cause. Et nous avions envie d'en faire quelque chose de différent."
Ainsi que l'a également dévoilé Danny Boyle, sa version de Mourir peut attendre devait emmener le célèbre agent secret en Russie (au lieu de lui faire visiter Cuba et la Norvège) et explorer les origines du personnage :
"Bizarrement - et cela aurait été particulièrement d'actualité aujourd'hui - le film se situait intégralement en Russie (...). Il se déroulait dans la Russie actuelle et revenait sur les origines [de James Bond], et puis ils ont tout simplement perdu (...) confiance dans le projet. C'est vraiment dommage."
(Re)découvrez les gaffes et les erreurs de "Mourir peut attendre"...